L'art chinois

Alcide Picard, éditeur, Paris, 1910, 320 pages, plus de 130 illustrations. ... IV. ?
Les bronzes de style arabe ou persan. ? Rapports de la Chine avec le monde
..... Une des formes les plus heureuses des bronzes p.033 primitifs est celle des
vases ...... une influence mystérieuse sur la période du cycle à laquelle il
appartient.

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|Maurice PALÉOLOGUE |
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|L'ART |
|CHINOIS | à partir de : L'ART CHINOIS par Maurice PALÉOLOGUE (1859-1944)
Alcide Picard, éditeur, Paris, 1910, 320 pages, plus de 130 illustrations. Première édition : Maison Quantin, Paris, 1887.
Édition en format texte par
Pierre Palpant www.chineancienne.fr
janvier 2015
TABLE DES MATIÈRES Préface LE BRONZE
I. - Les bronzes rituels. - L'art primitif.
II. - Les bronzes bouddhiques. - Influence du bouddhisme sur l'art
chinois ; rapports de la Chine avec l'Inde.
III. - Les bronzes taoïstes.
IV. - Les bronzes de style arabe ou persan. - Rapports de la Chine avec
le monde islamique ; conséquences de la conquête mongole.
V. - Les bronzes incrustés et damasquinés ; les bronzes dorés. L'ARCHITECTURE
I. - Les principes et les procédés. - Les matériaux et les modes de
construction ; les types architectoniques.
II. - L'architecture civile. - Les palais : influence probable de l'art
chaldéo-assyrien. Les maisons particulières : réglementation
officielle. L'architecture des jardins.
III. - L'architecture religieuse. - Les temples du culte officiel :
type primitif du temple chinois. Les temples bouddhiques :
influence de l'architecture indienne ; les pagodes et les
stoupas. Les temples taoïstes. Les mosquées.
IV. - L'architecture funéraire. - Idées des Chinois sur la mort : type
de la tombe chinoise. LA PIERRE SCULPTÉE. Les ?uvres de la statuaire en Chine. - Le sens
plastique chez les sculpteurs chinois. LE BOIS ET L'IVOIRE SCULPTÉS
I. - Le bois sculpté.
II. - L'ivoire sculpté. LES PIERRES DURES
I. - Le jade. - Histoire du jade ; consécration de cette pierre par les
rites. Le sensualisme dans l'art chinois.
II. - Les pierres de quartz. LA CÉRAMIQUE
I. - La technique.
II. - L'histoire.
1e époque : Période primitive (850-1426).
2e époque : Période Siouan-te (1426-1465). Le décor bleu. Les grés-
cérames.
3e époque : Période Tching-hoa (1465-1573). Les émaux de demi-grand
feu.
4e époque : Période Ouan-li (1573-1662)
5e époque : Période Khang-hi. Les familles blanche, verte et rose.
Les céladons et les flambés.
6e époque : Période Young-tching et Kien-long (1723-1796). La famille
rose, les porcelaines « coquilles d'?uf », les flambés, les
porcelaines d'exportation.
7e époque : Période contemporaine. LE VERRE
I. - L'histoire. - Rapports de la Chine avec l'Empire romain.
II. - La technique. LES ÉMAUX
I. - Les émaux champlevés et cloisonnés. - Origine de l'émaillerie
chinoise. Rapports de la Chine avec l'Europe, sous la conquête
mongole.
II. - Les émaux peints. LA PEINTURE
I. - Les caractères généraux, les procédés, les genres. - L'art du
dessin et la calligraphie ; le sens plastique chez les
peintres chinois ; la perspective et le clair-obscur.
Différents genres de composition.
II. - L'histoire.
1e époque : Depuis les origines jusqu'à l'introduction du bouddhisme
(2600 ? av. J.-C. - 250 ap. J.-C.). Le dessin
calligraphique ; les premiers essais de peinture.
2e époque : Depuis l'introduction du bouddhisme jusqu'à la dynastie
des Thang (250-618 ap. J.-C.). Influence du bouddhisme. Les
écoles de peinture des monastères bouddhiques. Le sentiment
religieux dans l'art chinois.
3e époque : De la dynastie des Thang à la dynastie des Soung (618-
960). Écoles du Nord et du Midi.
4e époque : Dynastie des Soung (960-1278). Personnalité de l'artiste
en Chine. Le sentiment de la nature dans la peinture
chinoise.
5e époque : Dynastie mongole des Youen (1260-1368)
6e époque : Dynastie des Ming (1368-1643). Forme dernière du grand
art. Symptômes de la décadence de la peinture chinoise.
7e époque : Dynastie des T'sing (1643-18**). Art conventionnel.
Influence des missionnaires européens. LES LAQUES. Les laques peints et les laques sculptés.
Conclusion Appendice À MONSIEUR G. COGORDAN Ministre plénipotentiaire
Je vous offre ce volume, mon cher ami, en témoignage de mon
affectueux dévouement, - en souvenir de nos longues causeries à
travers les rues de Pékin, sur les bords du Peï-ho, sur les routes de
Corée. Novembre 1887.
PRÉFACE @ p.007 Dans un temps où la critique a porté ses efforts sur des sujets si
variés et par des voies si diverses qu'elle semble n'avoir rien laissé
d'inexploré dans le domaine des connaissances accessibles, l'art chinois a
eu la singulière fortune d'échapper à toute recherche. Parmi tant
d'excellents travaux où l'on s'est proposé d'assigner à la civilisation de
l'Empire du Milieu sa place dans l'histoire du monde et de déterminer sa
signification dans le développement de l'humanité, il n'en est pas un qui
présente sur les manifestations esthétiques du génie chinois des idées
générales ni des vues particulières. Une longue suite d'?uvres, d'une
inspiration puissante ou délicate, ont été créées ; - des générations
d'artistes doués d'une manière originale de penser et de sentir, émus d'une
façon particulière aux spectacles de la nature et de la vie, se sont
succédé ; - tout un monde de formes gracieuses ou grandioses a été évoqué,
pendant près de quarante siècles, p.008 et l'histoire n'en est même pas
encore ébauchée. Ni l'architecture, ni la sculpture, ni la peinture, ni ces
arts qu'on est convenu d'appeler secondaires, n'ont été l'objet d'une étude
d'ensemble ou de recherches spéciales. Seule, la céramique, dont les
produits ont depuis longtemps accaparé la curiosité européenne, a donné
lieu à des monographies complètes. Entrepris dans de pareilles conditions, le présent ouvrage est
nécessairement condamné à plus d'une erreur, à plus d'une lacune. Il me
faut donc faire appel dès maintenant à l'indulgence du lecteur. Je ne me
suis proposé d'ailleurs que de réunir le plus grand nombre de faits
possible, de les contrôler, de les classer et de tirer de leur groupement
les premières conséquences : je voudrais avoir tracé de l'art chinois et de
son histoire une esquisse que quelque personne plus autorisée reprendrait
plus tard. C'est la seule ambition qui m'ait tenté. Ce livre pourra paraître fort incomplet à un certain point de vue. Ce
n'est pas, en effet, un manuel du collectionneur. Il m'a semblé plus
intéressant d'étudier l'art chinois dans ses grandes lignes, d'en montrer
les caractères généraux, d'en marquer les progrès et les transformations,
et d'en définir les styles. Je n'ai donc indiqué que p.009 sommairement les
procédés qui permettent de contrôler l'authenticité d'un objet et d'en
déchiffrer les marques. De parti pris aussi, j'ai laissé hors de mon étude
tous les objets qui - pour précieux qu'ils pussent être aux yeux des
collectionneurs - présentaient un intérêt de curiosité et non une valeur
d'art. [pic] Je me suis servi, à la fois, des notes que j'avais prises à Pékin et des
documents bibliographiques dont on trouvera la mention dans le cours de
l'ouvrage. Les collections particulières qui m'ont été ouvertes à Paris
m'ont fourni aussi de très précieux éléments d'étude et ont complété ou
rectifié, sur bien des points, mes souvenirs de voyage. MM. L. Gonse, S.
Bing, H. Cernuschi, R. de Semallé et M. Gentien voudront bien trouver ici
l'expression de ma gratitude pour l'empressement avec lequel ils ont mis à
ma disposition les spécimens d'art chinois réunis par leurs soins. Je priverais cet ouvrage de sa plus sérieuse recommandation si je ne
témoignais du concours obligeant que m'ont prêté MM. G. Deveria, secrétaire-
interprète du Ministère des affaires étrangères, et A. Vissière, premier
interprète de la Légation de France à Pékin. Leur expérience m'a été d'un
grand profit, particulièrement pour l'indication p.010 et la critique des
sources, pour la traduction des textes et le déchiffrement des
inscriptions. Je dois, en outre, à M. G. Deveria la communication d'études
historiques encore inédites où j'ai puisé d'intéressants renseignements, et
d'un important dossier de notes qui m'a fourni la trame même du chapi