Cheu king [Shi Jing]

La plupart n'avaient aucune importance : c'étaient des exercices d'écoliers. ...... Et
puis, les ennemis s'injurient plutôt par distraction, par exercice de rhétorique. ....
des travaux et quelques soldats qui surveillaient les terrassements. ...... A?f fut
corrigé d'importance par le major de place, un jour qu'il eut le malheur de dire ...

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|CHEU KING |
|[Shi jing] |
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|traduit par |
|Séraphin COUVREUR | à partir de :
CHEU KING, traduit par Séraphin COUVREUR (1835-1919) Éditions Kuangchi Press, 4e édition, 1966, 556 pages.
Première édition : Ho kien Fou, Imprimerie de la Mission Catholique, 1896.
Édition en format texte par
Pierre Palpant www.chineancienne.fr
novembre 2013
TABLE DES MATIÈRES Listes de concordance / alphabétique des chants ---- Notions et Notes Préface - Introduction
PREMIÈRE PARTIE KOUO FOUNG Livre I.- Tcheou nan Livre II.- Chao nan Livre III.- Pei foung Livre IV.- Ioung foung Livre V.- Wei foung Livre VI.- Wang foung Livre VII.- Tcheng foung Livre VIII.- Ts'i foung Livre IX.- Wei foung Livre X.- T'ang foung Livre XI.- Ts'in foung Livre XII.- Tch'enn foung Livre XIII.- Kouei foung Livre XIV.- Ts'ao foung Livre XV.- Pin foung
DEUXIÈME PARTIE SIAO IA Livre I.- Lou ming Livre II.- Pe houa Livre III.- T'oung koung Livre IV.- K'i fou Livre V.- Siao min Livre VI.- Pe chan Livre VII.- Sang hou Livre VIII.- Tou jenn cheu
TROISIÈME PARTIE TA IA Livre I.- Wenn wang Livre II.- Cheng min Livre III.- Tang QUATRIÈME PARTIE SOUNG Livre I.- Tcheou soung ts'ing miao Livre II.- Tch. soung tch'enn koung Livre III.- Min iu siao tzeu Livre IV.- Lou soung Livre V.- Chang soung
PRÉFACE @ ? Cette traduction, comme celle des Quatre Livres, à pour but de faire
connaître l'enseignement donné dans les écoles. Elle est basée sur
l'explication complète du Cheu king qui est entre les mains de tous les
étudiants : Le Cheu king pei tcheu, publié pour la première fois en 1763,
renferme le commentaire de Tchou Hi et la paraphrase de Tcheou Cheng Me,
surnommé Ou Kang. Parmi les ouvrages consultés, deux méritent une mention spéciale. Ce sont
le Recueil d'explications traditionnelles sur le Cheu king, composé par
ordre de K'ang hi et publié sous le règne de son successeur en 1727, et le
Cheu king de Mao Tch'ang annoté et expliqué, qui fait partie de la
collection des treize livres classiques éditée par ordre de K'ien Ioung en
1747. Le Cheu king de K'ang hi donne d'abord le texte et les explications de
Tchou Hi, puis les remarques de différents auteurs. Les compilateurs
impériaux ajoutent souvent un appendice, et enfin l'exposé de leurs propres
opinions, qu'ils ont soin d'appuyer, quand ils le peuvent, sur le
commentaire Siu attribué à Tzeu Hia, disciple de Confucius, et à Mao
Tch'ang, lettré du deuxième siècle avant notre ère. Les idées de Tchou Hi y sont plus d'une fois combattues. Elles ne sont
donc pas tellement imposées qu'il ne soit jamais permis de s'en écarter.
Les divergences sur les points importants sont notées dans le Cheu king pei
tcheu en tête des pages, avec le titre Jugement de la commission impériale,
et mises sous les yeux de tous les maîtres et de leurs élèves, comme un
supplément ou un correctif autorisé et en quelque sorte officiel. Le Cheu king de K'ien Ioung ne donne pas l'explication de Tchou Hi, mais
celle de l'ancienne école, qui est souvent en désaccord avec la nouvelle.
Outre le texte classique, il contient le commentaire SIU de Tzeu hia et de
Mao Tch'ang, les explications Tsien de Tcheng K'ang Tch'eng (127-200 après
J.C.), la paraphrase Chou de K'oung Ing Ta, descendant de Confucius (574-
648) beaucoup de citations tirées des écrits de Wang Siu, qui vivait vers
l'an 240, et. d'autres savants très anciens. Les lettrés de la dynastie actuelle ont aussi publié une volumineuse
collection de commentaires sur les classiques. On y remarque une tendance
très prononcée à contredire et à réfuter Tchou Hi. Malgré cette opposition persistante, le célèbre commentateur tient encore
la première place dans les écoles, et pour cette raison, nous avons suivi
son interprétation le plus fidèlement possible. Le Cheu king est peut-être le livre qui fournit le plus de renseignements
certains sur les m?urs, les coutumes, les croyances des anciens peuples de
l'extrême orient. Il offre un intérêt particulier au moraliste et à
l'historien, et un secours utile au missionnaire.
Ho kien fou, avril 1896
INTRODUCTION @ HISTOIRE DU CHEU KING Le Ch?u k?ng se divise en quatre parties intitulées Kou? f?ung, Siaò ià,
Tá ià, Sóung. Il comprend trois cent-cinq chants p'i?n, et les titres de
six chants ou de six morceaux de musique qui n'existent plus. Les chants du dernier livre, appelés Ch?ng sóung Éloges de la dynastie
des Chang, paraissent remonter au temps des empereurs de ce nom (1766-1122
avant J.C.). Tous les autres out été composés sous les Tcheou, du douzième
au sixième siècle avant notre ère. Les chants relatifs à Wénn wàng (1184-1134) sont attribués à son fils,
Tàn, plus connu sous le nom de Tche?u k?ung Prince de Tcheou. Ces poésies avaient été recueillies par les maîtres de musique à la cour
impériale, et étaient chantées dans les fêtes et les cérémonies. Confucius
les revit, les corrigea, et confia son travail à Tzèu hià, l'un de ses
disciples. Tzeu hia ajouta une courte explication ou préface Siù. Le Cheu king, comme la plupart des anciens monuments littéraires, fut
condamné aux flammes par Ts'în Chéu houàng (246-209). Mais, parce qu'il
était en vers rimés et chantés, il se conserva dans la mémoire des lettrés
encore plus facilement que les autres livres. Aussi, dès les commencements
de la dynastie des Hán, au deuxième siècle avant notre ère, il en parut
quatre versions ; à savoir, celle de Lou Lòu ch?u, due à Ch?nn Feôu, lettré
de Lou ; celle de Ts'i Ts'î ch?u, due à Tch'ênn Iuên f?ng, lettré de Ts'i ;
celle de Han Hân ch?u, due à Hân ?ng, lettré de I?n ; et celle de Mao Maô
ch?u, due à Maô Tch'âng, lettré de Tchaó. Ces quatre versions ont été comparées ensemble et trouvées semblables
pour le fond. Les différences consistaient surtout dans l'écriture ;
certains caractères qui se prononçaient de la même manière étaient employés
les uns pour les autres, comme il arrive souvent dans les anciens livres.
Le sens était à peu près le même, ce qui prouve la fidélité de la mémoire
des quatre écrivains et l'authenticité du recueil qu'ils ont transmis à la
postérité. Les trois premières versions n'existent plus. La quatrième Maô chèu nous
reste seule, avec la courte explication Siù de Tzeu hia, qui a été
développée, dit-on, par Mao Tch'ang. Siù Tchêng dit : « Tzèu hiá donna (le Cheu king avec l'explication Siù) à
Ka? Hìng tzèu ; Kao Hing tzeu le donna à Si? Ts'?ng tzèu ; Sie Ts'ang tzeu
le donna à P? Miaó tzèu ; Pe Miao tzeu le donna à Maô l'ancien, (nommé
H?ng), lettré de Ho kien. Mao l'ancien enseigna l'explication
traditionnelle du Cheu king dans sa famille, et la transmit ainsi à Maô le
jeune (Mao Tch'ang), lettré de Tchao.. » Mao le jeune était savant lettré de Hien, roi de Ho kien. Dans le Traité
des six arts libéraux Li? i liûn il est dit : « Hien, roi de Ho kien,
aimait l'étude. Mao, savant lettré qui était à son service, expliquait fort
bien le Cheu king. Le roi Hien donna à ce livre le titre de Maô ch?u. Ainsi
c'est le roi Hien qui le premier le désigna sous le nom de Mao. » Hien est le nom posthume de T?, fils de l'empereur King tí (156-140) et
frère de l'empereur Où tí (140-86). En l'année 155, il reçut en apanage la
petite principauté de Ho kien, qui comprenait trois sous-préfectures du Ho
kien fou actuel et une du Ch?nn tche?u, dans la province de Tcheu li. Grand ami des lettres et insigne bienfaiteur des lettrés, il fit chercher
partout les exemplaires des anciens livres, et eut le bonheur de s'en
procurer plusieurs qui avaient disparu depuis les Ts'in, entre autres le
Tao te king de Lao tzeu et les ?uvres de Meng tzeu. Il offrit le Cheu king
à son frère Ou ti. Sa mort arriva en l'année 129. On voit encore sa tombe auprès d'une pagode appelée Hien wang miao,
située à la distance de dix li (six kilomètres) à l'est de la ville de Hién
hién. La tombe de Mao Tch'ang Maô k?ung tchôung se trouve à deux kilomètres
plus loin, dans la direction du nord-est. COMPOSITION LITTÉRAIRE ET VERSIFICATION DU CHEU KING Dans la composition poétique on distingue trois éléments : la description
ou simple narration fóu, la similitude ou comparaison hing et l'allégorie
pì. La première partie d'une similitude ou comparaison s'appelle hing i idée
empruntée, tsié ing lumière ou image empruntée, p?n i ou k'? i idée
étrangère au sujet. La seconde partie, qui est l'application de la première
au sujet traité, se nomme