UNIVERSITE MONTESQUIEU BORDEAUX IV

Classez les éléments suivants en stock, flux ou variations de flux : chiffre d'
affaires, compte clients, variation du compte client, terrains, accroissement des ...
Certifier que les comptes annuels des sociétés sont sincères et donnent une
image fidèle de l'exercice écoulé. Réviser .... CORRECTION - TD Séance n°1 -
2005-2006.

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UNIVERSITE MONTESQUIEU BORDEAUX IV ________________________
Licence 1ère année Economie - Gestion Année universitaire 2005-2006 Semestre 2 Finances et analyse des états financiers
Travaux Dirigés - Séance n° 1
« Comprendre l'environnement de la comptabilité »
Documents joints :
Articles de presse :
- « La saga Enron : La faillite d'un « Big Five » », La Tribune, 4
Avril 2003.
- « L'ex-direction de Marionnaud au c?ur d'un scandale
comptable », 13 Novembre 2005. Lectures conseillées pour répondre aux questions : - Evraert S. et Prat dit Hauret C. « Comptabilité - Cours et
Applications », 5ème édition, Vuibert. Collection expertise comptable
et financière. Chapitres : 1, 2, 3, 4 et 5. - Nikitin M. et Régent M-O., « Introduction à la Comptabilité », 2ème
Edition, Armand Colin. Chapitres : 1, 2, 3, et 4.
- Colasse B., « Comptabilité Générale », 5ème édition,
Economica.
Questions
Partie I - Organisation et environnement de la comptabilité
1. Quelles sont les principales fonctions de la
comptabilité ? Par qui est-elle utilisée ? 2. Quelles différences faîtes vous entre la comptabilité générale, ou
financière, et la comptabilité de gestion ?
3. Quels sont les documents de synthèse en comptabilité ? A quoi servent-
ils ?
4. Classez les éléments suivants en stock, flux ou variations de flux :
chiffre d'affaires, compte clients, variation du compte client,
terrains, accroissement des dividendes, frais financiers,
accroissement du chiffre d'affaires, excédent brut d'exploitation. 5. Parmi les missions suivantes, classer celles qui sont confiées aux
experts comptables ou aux commissaires aux comptes : | |Expert-compt|Commissaire|
| |able |aux comptes|
|Certifier que les comptes annuels des sociétés sont | | |
|sincères et donnent une image fidèle de l'exercice | | |
|écoulé | | |
|Réviser et apprécier la comptabilité des entreprises| | |
|Rédiger un rapport qui rend compte de sa mission et | | |
|le communiquer à l'assemblée générale des associés | | |
|et des actionnaires | | |
|Contrôler la conformité de la comptabilité de | | |
|l'entreprise aux règles en vigueur | | |
|Aider et conseiller les entreprises sur la | | |
|l'organisation et la tenue de leur comptabilité | | |
|Conseiller les dirigeants de l'entreprise sur leur | | |
|gestion | | |
|Représenter les entreprises auprès des | | |
|administrations ou organismes publics | | | Partie II - Les débats récents autour de la comptabilité
6. Quels organismes ou institutions sont-ils chargés des normes
comptables sur le plan national, européen et international ?
Que signifie le terme IFRS ? A quels types d'entreprises ces normes
se sont-elles appliquées à partir de 2005 ?
7. A la lumière des articles, expliquer ce qu'a été l'affaire Enron.
8. Qu'est-ce qu'un cabinet d'Audit ? Quel est son rôle ? Dans quelles
circonstances le réseau Andersen a-t-il disparu au cours de l'année
2003 ?
9. Pour quelles raisons l'Autorité des Marchés Financiers a-t-elle
ouvert une enquête contre l'ex-PDG du Groupe Marionnaud ? A-t-il été
condamné ? Est-il le seul responsable des malversations financières
avérées ? Partie III - Et au final à quoi ça sert tout ça ?
10. Comment sont organisées les études de comptabilité en France ?
Quelles sont les perspectives possibles et les métiers offerts à
l'issue de ces études ?
11. Si ce n'est passé un examen en fin d'année pour obtenir la première
année de licence, à quoi ce cours de comptabilité va-t-il bien
pouvoir vous servir ? Articles de Presse [pic] La Saga Enron : La faillite d'un « Big Five »
Le réseau mondial d'Andersen a implosé en quelques semaines. L'inculpation
du cabinet américain pour entrave à la justice en mars dernier a précipité
sa chute. Les troupes d'Andersen ont le moral en berne. Et ce n'est pas fini. Ce
jeudi 14 mars 2002 a toutes les chances de tourner au cauchemar. Fébriles,
les associés du monde entier attendent la décision du département américain
de la Justice. Il doit décider s'il engage des poursuites contre le cabinet
pour entrave à la justice dans l'enquête conduite par la Security and
Exchange Commission sur la faillite d'Enron. La première torpille qui a sérieusement ébranlé Andersen remonte au mois de
janvier. David Duncan, le responsable du bureau de Houston, qui auditait
les comptes d'Enron, est mis à pied par les dirigeants d'Andersen pour
avoir détruit des documents sur la comptabilité du groupe. Depuis, la
justice n'a pas lâché prise. Et ce n'est pas Duncan qu'elle vise, mais
l'ensemble du cabinet. "En cas d'inculpation, on est cuits", ne cessent de
psalmodier des associés un peu partout dans le monde. D'autres veulent
encore y croire. Et refusent d'imaginer un seul instant que le réseau fondé
en 1913 à Chicago par Arthur Andersen puisse s'effondrer. A la rescousse Ils seront tous fixés dans quelques heures. Et en direct. Les cameramen des
grandes chaînes de télévision américaines, CNN et CNBC en tête, font le
pied de grue devant le département de la Justice à Washington. En fin de
matinée le couperet tombe. Larry Thompson, le vice-ministre de la Justice,
annonce qu'Andersen est inculpé pour entrave à la justice. Pour Jo
Berardino, le patron du réseau mondial, "c'est l'arrêt de mort". D'autant
qu'Arthur Andersen LLP croule sous les plaintes en nom collectif. Des
actionnaires et d'anciens salariés d'Enron veulent obtenir des dommages et
intérêts pour compenser leurs pertes dans la faillite du courtier en
énergie. Aux Etats-Unis, la situation s'est nettement dégradée depuis le mois de
février. Pour tenter de sauver les meubles, les dirigeants américains ont
appelé Paul Volcker à la rescousse. Auréolé de son titre d'ancien patron de
la Fed, un carnet d'adresses royal entre les mains, il tente tant bien que
mal d'organiser le sauvetage d'Andersen Etats-Unis. Paul Volcker propose de
séparer les activités d'audit et de conseil, et présente un plan de reprise
du cabinet par les associés, avec à la clé la suppression de 7.000 emplois,
sur les 26.000 qui font tourner Arthur Andersen LLP. Mais il finit par
batailler dans le vide. Les uns après les autres les grands clients du
cabinet jettent l'éponge. La réputation d'Andersen est ternie et les
entreprises craignent que les autorités américaines lui retirent sa
licence. Au début du mois de mars, le groupe pharmaceutique Merck laisse tomber
Andersen après trente et un ans de vie commune. Delta Airlines suit le
mouvement. Après l'inculpation, les défections se transforment en véritable
hémorragie. Et personne ne donne cher de la peau d'Andersen au pays de
l'Oncle Sam. Mais les Etats-Unis ne sont pas seuls en cause. Même si leur
nombrilisme les conduit souvent à ignorer le reste de la planète. Et de
cela les associés mondiaux d'Andersen en sont bien conscients. Dès le mois
de février, ils tentent de se vendre en bloc, hors Etats-Unis, et entament
des discussions avec Deloitte & Touche et Ernst and Young. Mais la veille
de l'inculpation ils se retirent de la course. Le 18 mars, coup de théâtre,
Andersen et KPMG annoncent leurs fiançailles mondiales toujours sans le
réseau américain, qui doivent si tout va bien se solder par une fusion.
Mais au sein du réseau Andersen le coeur n'y est plus. Il faut à tout prix
préserver le business. Hong Kong et la Chine se jettent dans les bras de
PricewaterhouseCoopers, la Russie convole avec Ernst and Young. La brèche
est ouverte. Les projets d'union avec KPMG tournent court. Derniers instants Dans chaque pays les associés négocient leur rachat avec leurs concurrents.
Jo Berardino démissionne de ses fonctions "worldwide", et c'est le patron
d'Andersen en France, Aldo Cardoso, qui prend la relève. Drôle de mission.
Il doit assurer au mieux la vente des réseaux Andersen qui aboutiront à la
disparition de la marque. Quand on lui demande pourquoi il a accepté cette
tâche quelque peu morbide, Aldo Cardoso répond : "C'est pour l'honneur et
le respect des équipes qui n'ont pas démérité."
Aux Etats-Unis, où Paul Volcker a fini par déclarer forfait, Andersen part
en lambeaux. 800 de ses clients sur 2.300 l'ont abandonné. Les bureaux,
ville par ville, sont absorbés par la concurrence. Lorsque le 15 juin les
jurés du tribunal de Houston condamnent Arthur Andersen LLP pour entrave à
la justice, le réseau mondial est moribond. Il aura suffitde quelques
semaines pour rayer de la carte, l'un des "Big Five" de l'audit et du
conseil. Aujourd'hui les 84.000 collaborateurs d'Andersen vivent les derniers
instants de la marque qui a cimenté leurs carrières. Un vrai mélo s'il
s'agissait d'une ficti