1. Quelle vision pour la Coopération et le partenariat dans l ...

Améliorer l'adéquation entre l'enseignement secondaire (contenus, méthodes et
techniques d'enseignement, séries et examens) et l'enseignement supérieur. R
attacher au ...... Deux ans plus tard, c'est-à-dire en 2016-2017, on envisagera la
création d'une autre université pour désengorger l'Université de Kara à Dapaong
.

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[pic] Conseil présidentiel
sur l'avenir de l'enseignement supérieur
et de la recherche au Togo Lomé, 28-30 novembre 2013
Document final LISTE DES SIGLES AUF : Agence universitaire de la Francophonie
CIC : Centre informatique et de calcul
CNF. Campus numérique francophone
COUL : Centre des ?uvres universitaires de Lomé
CRIQ : Centre des Ressources, de l'Innovation et de la Qualité pédagogique
DAAS : Direction des affaires académiques et de la scolarité
DES : Direction de l'Enseignement supérieur
DIRECOOP : Direction de l'information, des relations extérieures et de la
coopération
DPP : Direction de la planification et de la prospective
DPSRMT : Direction des prestations de service et des relations avec le
monde du travail
DR Direction de la recherche
DRPI : Direction des ressources pédagogiques et de l'innovation
ENSI : École nationale supérieure d'ingénieurs
ESA : École supérieure d'agronomie
ESP : Enseignement supérieur privé
ESTBA : École supérieure des techniques biologiques et alimentaires
FASEG : Faculté des sciences économiques et de gestion
FDD : Faculté de droit
FLESH : Faculté des Lettres et sciences humaines
FMMP : Faculté mixte de médecine et de pharmacie
IES/EES : Institut/Établissement d'enseignement supérieur
ISICA : Institut supérieur de l'information, de la communication et des
arts
MEF : Ministère de l'économie et des finances
MEPS : Ministère des Enseignements primaire et secondaire
MESR : Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche
MFP : Ministère de la Fonction publique
REESAO : Réseau pour l'excellence de l'enseignement supérieur en Afrique de
l'Ouest
UL : Université de Lomé
UEMOA : Union monétaire ouest-africaine
VP : Vice-président
UK : Université de Kara
SOMMAIRE I. Diagnostic de l'Enseignement supérieur et de la Recherche 5
II. Termes de références du Conseil Présidentiel 10
III. Synthèse générale des travaux 15
IV. Recommandations 19
V. Annexes 24
Le document final du Conseil présidentiel sur l'avenir de l'Enseignement
supérieur et de la Recherche au Togo, qui s'est tenu à Lomé du 28 au 30
novembre 2013, présente le diagnostic de l'Enseignement supérieur et de la
Recherche, les termes de références du Conseil, la synthèse des travaux,
les recommandations des participants ainsi que les tableaux de mise en
?uvre des solutions et actions préconisées. Des annexes renferment les discours et allocutions des cérémonies
d'ouverture et de clôture, les travaux en commissions et la documentation
ayant servi à l'élaboration du diagnostic. I. DIAGNOSTIC DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
La concertation nationale, engagée avec la participation de l'ensemble des
acteurs de l'enseignement supérieur, a été voulue par le gouvernement
togolais comme un cadre novateur et réellement porteur d'initiatives
concrètes pour l'avenir de l'enseignement et de la recherche au Togo. Les problèmes majeurs de l'enseignement supérieur togolais ont fait l'objet
de plusieurs analyses et des solutions parfois audacieuses ont été
proposées en vue de leur résolution. Ces problèmes qui minent notre système
d'enseignement supérieur et de recherche sont aujourd'hui bien connus.
Qu'il suffise cependant d'en rappeler les plus saillants, centrés sur la
gouvernance institutionnelle, les infrastructures et les équipements, les
ressources financières, les ressources humaines, les flux des étudiants,
les offres de formation, la recherche, la coopération universitaire et le
développement de l'enseignement supérieur privé. 1. Une université tournée vers la culture de masse et inadaptée aux
mutations en cours à l'échelle planétaire Notre système d'enseignement supérieur et de recherche souffre de
nombreuses insuffisances tant au niveau de sa gouvernance que de son
organisation. Le modèle d'enseignement supérieur toujours en vigueur,
dominé par une culture de l'université publique de masse, a largement
démontré ses limites et ses difficultés à s'adapter aux mutations en cours
à l'échelle planétaire, ainsi qu'aux exigences des processus d'intégration
dans lesquels le pays s'est engagé. Une telle situation a pour conséquence
un décrochage qualitatif tendanciel, doublé de crises récurrentes qui se
nourrissent des conflits socio-politiques dont les campus sont devenus des
terrains privilégiés.
2. Des missions en déphasage avec les réalités du terrain Malgré l'existence des missions, classiques du reste, définies dans les
textes fondamentaux régissant les universités publiques, les différents
rouages administratifs ne sont pas toujours très opérationnels, ni leurs
objectifs clairement bien définis ; ce qui engendre de l'inertie dans
l'action, des conflits de compétences et une baisse de l'efficience des
services centraux. 3. Des difficultés de gouvernance institutionnelle aggravées par la
faiblesse des infrastructures et des équipements Les difficultés de la gouvernance institutionnelle sont aggravées par la
faiblesse des infrastructures d'accueil et des équipements dont la plupart
datent de quarante (40) ans. Leur vétusté les rend peu opérationnels et
expose les usagers à des risques permanents d'insécurité. Qu'il s'agisse
des locaux d'enseignement ou des locaux administratifs, des résidences
universitaires ou des équipements de laboratoire, ils n'arrivent plus à
contenir les flux ininterrompus d'étudiants qui viennent chaque année par
dizaines de milliers sur les deux campus universitaires de Lomé et de Kara.
4. Des effectifs d'étudiants en pleine explosion, répartis de façon
disproportionnée dans les filières de formation et caractérisés par
des disparités liées au genre Les effectifs des étudiants dans les deux universités publiques ont connu,
ces dernières années, une véritable explosion. A l'Université de Lomé, ils
sont passés de 20 981 inscrits l'année académique 2005-2006 à 44 052 en
2010-2011, soit un accroissement global de 109,78 % en cinq ans, tandis que
l'Université de Kara, pour la même période, passait de 3729 à 10 779
étudiants, soit un accroissement de 289,05%. Cette explosion se double d'une répartition fortement disproportionnée des
étudiants dans les différentes filières de formation : massivement présents
dans les filières de lettres, sciences humaines, sciences économiques et
sciences juridiques, ils sont trop peu représentés dans les filières
scientifiques, technologiques et professionnelles. Les disparités liées au genre sont également très prononcées : les
effectifs comptaient en 2012-2013, 26,5% de filles à l'UL et 21,5% à l'UK ;
leur nombre dans les deux universités n'atteint pas 25% des effectifs, soit
moins de trois filles pour dix étudiants.
5. Des ressources budgétaires qui, bien qu'en augmentation constante,
demeurent en deçà des besoins réels L'explosion des effectifs des étudiants a pour conséquence une érosion
drastique des ressources budgétaires. Comparativement à ces flux, le coût
unitaire de fonctionnement (bourses et aides non comprises) est passé de
251 443 francs CFA l'année scolaire 2005-2006 à 151 821 francs CFA l'année
2010-2011, soit une diminution de 39,62 % et un manque à gagner de 62,40 %
sur la valeur du budget 2011. 6. Des personnels (enseignants-chercheurs et personnel administratif,
technique et de service) dramatiquement insuffisants Le personnel enseignant est insuffisant tant en nombre qu'en qualité. En
2007-2008, le ratio global étudiants/enseignants permanents était de 91
étudiants pour 1 enseignant à l'UL et de 116 étudiants pour 1 enseignant à
l'UK. En 2010-2011, il est de 111 étudiants pour 1 enseignant à l'UL et de
171 étudiants pour 1 enseignant à l'UK. En quatre ans, le ratio global
s'est considérablement détérioré : 20 étudiants de plus par enseignant à
l'UL, 55 de plus par enseignant à l'UK, alors que les normes de l'UNESCO
prévoient un ratio optimal de 15 à 18 étudiants pour 1 enseignant, et un
ratio maximal de 30 étudiants pour 1 enseignant en Afrique. Encore s'agit-
il là d'un ratio purement quantitatif. Qualitativement, la composition du
corps enseignant est fortement déséquilibrée au détriment des enseignants-
chercheurs de rang A dont le nombre est nettement insuffisant pour
l'encadrement, non seulement des étudiants en master et doctorat, mais
aussi des enseignants-chercheurs de rang B. 7. Des offres de formation en inadéquation avec les besoins du pays Les offres de formation, bien que diversifiées en raison de l'adoption du
système LMD, demeurent dans le schéma classique et il y a peu d'offres de
formation professionnelle : celles-ci absorbent aujourd'hui moins de 10 %
de la population estudiantine.
8. Une recherche absente des grands enjeux de développement La situation n'est guère meilleure en ce qui concerne la recherche. Elle
souffre d'une insuffisance de ressources humaines qualifiées et d'un manque
de moyens matériels et financiers. En effet, le financement accordé par
l'Etat aux institutions de recherche représente moins de 0,38% du PIB en
2011, alors que les recommandations du Plan d'Action de Lagos et le
document de Politique en Science, Technologie et Innovation de la CEDEAO,
adoptés par les Chefs d'Etat et de Gouvernement, font état d'un montant
d'au moins 1% du PIB. Par ailleurs, le financement de l'Etat sert surtout à
payer les sala