Description et mise en contexte du cours

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL
T1. Planification d'une évalutation Par :
Pierre-Luc Vallée
Présentée à Andrée Cantin
Dans le cadre du cours :
Évaluation des apprentissages à l'enseignement supérieur
FPE7550-40 Jeudi 12 octobre 2006
Table des matières |Table des matières |1 |
|Liste des tableaux |2 |
|Description et mise en contexte du cours |3 |
|Modifications apportées au plan de cours original |3 |
|Présentation de l'approche pédagogique et évaluative |4 |
|Tableau I: Macroplanification de l'évaluation des apprentissages dans |6 |
|le cours Idéologies et régimes politiques | |
|Justifications des choix effectués pour la macroplanification |7 |
|Critères d'admissibilité et de pénalités |9 |
|Macroplanification des modalités d'évaluation |10 |
|Références |11 |
|Annexe A : Plan de cours utilisé |12 |
|Annexe B : Objectifs et standards du ministères |21 |
|Annexe C : Autoévaluation et grille de vérification |24 |
|Annexe D : Commentaire sur la tâche et son utilité |26 | Liste des tableaux |Tableau I: Macroplanification de l'évaluation des apprentissages |6 |
|dans le cours Idéologies et régimes politiques | |
|Tableau II : Modalité et calendrier des évaluations sommatives |10 |
|Tableau III. Critères d'admissibilité et de pénalité |24 |
|Tableau IV : Grille de Vérification |25 | Description et mise en contexte du cours
Ce cours vise à familiariser les étudiants avec les principales idéologies
politiques. Définir les caractéristiques propres des principaux régimes
politiques du 20e et 21e siècle, réfléchir de façon critique sur ces
idéologies politiques et reconnaître leur trace dans des régimes et
institutions politiques contemporains. Il s'agit d'un cours généralement
suivi à la troisième session de la formation générale de sciences humaines,
profil Individu et société; qui vise à transmettre aux étudiants des
éléments théoriques et méthodologiques qui seront réutilisables dans
plusieurs cours collégiaux et universitaires.
Modifications apportées au plan de cours original
Je propose quelques modifications au plan de cours que ma collègue a
généreusement accepté de mettre à ma disposition. Puisque les objectifs
sont peu nombreux, j'ajouterai deux autres objectifs et les disposerai
selon la taxonomie de Bloom. Ainsi, au lieu de présenter les objectifs
dans la séquence : appliquer, distinguer, définir, connaître et expliquer,
je compte les présenter dans l'ordre : identifier, comprendre, analyser,
comparer, situer, déterminer, traiter et appliquer. Je retire également une évaluation qui se nomme bibliographie commentée
pour laquelle l'auteure du plan de cours n'apporte aucune précision, ainsi
que l'exposé oral qui, à mon avis, compte pour un nombre de point
insuffisant en regard avec la préparation à laquelle devra se soumettre les
étudiants en toute fin de session, alors qu'ils devront voir à finaliser le
T3 et se préparer pour le deuxième examen. La pondération visant ces deux évaluations sommatives est redistribuée aux
autres items et notamment au travail de session final permettant de
respecter l'énoncé de la Politique institutionnelle d'évaluation des
apprentissages (PIEA) en vigueur et qui stipule que l'épreuve terminale
compte pour au moins 35% de la note globale et a une pondération supérieure
à chacune des évaluations du cours.
Présentation de l'approche pédagogique et évaluative
Le cours comportera un nombre élevé de cours magistraux qui devront être
complétés par des lectures obligatoires. À titre formatif, le professeur
aura recours à des exercices simples, des mises en situation et des études
de cas qui devront être effectués en équipe et qui permettront aux
étudiants de mieux distinguer certains courants de pensées modernes et
d'argumenter sur des problèmes contemporains en fonction des grilles
d'analyse se rapportant aux idéologies étudiées. L'analyse de l'actualité politique par laquelle chaque cours débutera ainsi
que la diffusion de matériel audio-visuel pertinent, présenté en cours de
session, permettra à la classe de contextualiser le champ d'étude en plus
de fournir une trame d'authenticité sur laquelle pourra reposer des
exercices d'apprentissage formatifs, tel que prévu par la PIEA au point
4.3. L'évaluation reflétera le caractère particulier des sciences humaines et
notamment celui de la science politique, en ce sens qu'elle s'attardera à
évaluer l'agencement de concepts idéologiques à la compréhension de notre
société et des autres systèmes politiques régissant les différentes régions
du monde. Très rapidement, l'association idéologie et régime politique
fera surface. L'étudiant sera donc appelé à analyser l'influence des
idéologies et à estimer son rôle sur les régimes politiques étudiés. Cette estimation appellera une procédure d'analyse qui, liée à une
méthodologie adéquate et scientifique de traitement des sciences humaines,
devrait permettre aux étudiants d'expliquer les liens entre les nouvelles
valeurs, courants politiques et leur traduction éventuelle dans des régimes
politiques tels qu'énoncés dans la section objectif du plan de cours de
madame Fournier, qu'on m'a permis d'utiliser. La notion de procédure (procédure à se poser les bonnes questions, à
analyser, à traiter l'information) sera au c?ur de notre évaluation.
Ainsi, nous nous attarderons à développer cet esprit d'analyse que nous
possédons tous, à des degrés différents. L'évaluation sommative comprendra deux examens, l'un à mi parcours et
l'autre à la fin du cours, qui mesureront la capacité des étudiants à
comparer et à situer les idéologies et les régimes politiques entre eux. Évidemment, ces examens prendront en compte la finalité des réponses, mais
tenteront avant tout d'évaluer la capacité des étudiants à raisonner, à
argumenter et à expliquer la classification des systèmes politiques.
L'auteure du plan de cours a prévu que les deux examens couvrent chacun la
moitié du programme d'apprentissage. Le caractère intégrateur de
l'évaluation sommative se reflétera néanmoins dans le travail de fin de
session qui fera appel à l'ensemble des notions étudiées et qui portera sur
un aspect d'un régime politique ou sur un phénomène idéologique. Le dépôt d'un plan pour le travail final à la cinquième semaine, le dépôt
de sa version améliorée à la neuvième semaine et finalement le dépôt du
travail final à la quinzième semaine permettra une graduation dans la
difficulté des tâches certificatives. Finalement, puisqu'il s'agit, comme l'affirme G. Raîche, d'enseigner dans
le but de faire réussir les tâches d'évaluation[1], le suivi continu dans
ce qui constitue l'ossature du travail final, le plan, assurera que chaque
étudiant aura compris le sens du travail qu'on lui demande. Le professeur
pourra intervenir à la cinquième et à la neuvième semaine dans le but de
rectifier une quelconque mauvaise compréhension.
[pic]
Justifications des choix effectués pour la macroplanification
Le tableau I présente le contenu du cours. Il est mis en relation avec les
différents objectifs d'apprentissage qui sont soient contenus dans le plan
de cours, ou se retrouvent dans les objectifs et standards définis par le
ministère pour ce type de cours. Les évaluations sommatives T1, T2, T3, E1
ainsi que E2 indiquent s'ils évalueront cette partie du contenu. Les deux premiers travaux T1 et T2 constituent une réactivation des
connaissances procédurales apprises, notamment dans le cours suivi en
première session collégiale intitulé Initiation pratique à la méthodologie
des sciences humaines, pour l'élaboration d'un plan de recherche répondant
aux critères scientifiques en sciences humaines. À moins de consignes particulières, les étudiants sont invités à utiliser
le lexique de sciences politiques, écrit par Philippe Boudreau et Claude
Perron, dont la référence est indiquée dans le plan de cours, pour élaborer
leur plan pour le travail de fin de session. Le premier travail évalue les
connaissances déclaratives quant à l'élaboration d'un plan de recherche,
alors que le deuxième travail déterminera définitivement la méthodologie du
travail de recherche que les étudiants devront appliquer. Ce travail
évalue donc des connaissances procédurales et conditionnelles. Ils représentent respectivement 4% et 7% de la pondération puisqu'ils
s'appliquent qu'au seul contenu visant le rappel des connaissances
antérieures afin de mieux les appliquer lors du T3, en accord avec la PIEA
de notre institution scolaire qui précise que dans chaque cours, la
pondération des travaux, des examens ou des autres activités d'évaluation
sommative est équilibrée en fonction de la valeur relative accordée aux
principaux objets d'apprentissage. Les deux examens évaluent l'acquisition des nouvelles connaissances