Marxreligion 1

profonde dans l'ouvrage de mon ami Köppen Frédéric le Grand et ses
adversaires. .... Depuis qu'il a été chassé de l'Olympe, Hermès, c'est une vieille
habitude, continue à ...... Mais il vous est dit que vos trésors ne sont pas de ce
monde. ... de ce monde, et « l'exercice de la libre raison a, nous la nommons
philosophie.

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Petite Collection Luc TOGBADJA MARX ENGELS SUR
LA RELIGION
KARL MARX, FRIEDRICH ENGELS SUR LA RELIGION Imprimé en République du Bénin
Par la Librairie - Imprimerie
Sociale-Internationale
Cotonou - 2000
CHEZ LES MÊMES ÉDITEURS OUVRAGES DE KARL MARX
Manuscrits de 1844.
Misère de la philosophie.
Travail salarié et capital.
Les Luttes de classes en France (1848-1850).
Le 18 brumaire de Louis Bonaparte.
Contribution à la critique de l'économie politique.
Salaire, prix et profit.
Le Capital (8 vol.).
La Guerre civile en France (1871). Lettres à Kugelmann.
OUVRAGES DE FRIEDRICH ENGELS La Situation de la classe laborieuse en Angleterre.
La Révolution démocratique bourgeoise en Allemagne (La Guerre des
Paysans. - La Campagne pour la Constitution du Reich. - Révo-
lution et contre-révolution en Allemagne).
La Question du logement.
Anti-Dühring (M. Eugen Dühring bouleverse la science).
Le Rôle de la violence dans l'histoire.
Socialisme utopique et socialisme scientifique.
Dialectique de la nature.
L'Origine de la famille, de la propriété privée et de l'État.
Ludwig Feuerbach et la fin de la philosophie classique allemande. OUVRAGES DE KARL MARX ET FRIEDRICH ENGELS La Sainte Famille.
L'Idéologie allemande (texte intégral).
L'Idéologie allemande (Première partie: Feuerbach).
Manifeste du Parti communiste.
La «Nouvelle Gazette Rhénane» (3 vol.).
Critique des programmes de Gotha et d'Erfurt.
CORRESPONDANCE MARX-ENGELS Lettres sur «Le Capital».
Correspondance Friedrich Engels-Paul et Laura Lafargue (3 vol.).
Correspondance complète (2 vol. parus: 1835-1848. 1849-1851).
TEXTES CHOISIS DE MARX ET ENGELS Études philosophiques. MARX : Textes 1 et II.
Sur la littérature et l'art. ENGELS: Textes
Sur la religion. (choisis et annotés par J.Kanapa). KARL MARX
FRIEDRICH ENGELS
SUR LA RELIGION TEXTES CHOISIS TRADUITS ET ANNOTÉS
PAR G. BADIA, P. BANGE et E. BOTTIGELLI
ÉDITIONS SOCIALES
146, rue du Fb. Poissonnière, Paris (10°)
Service de vente: 24, rue Racine, Paris (6°) a loi du II mars 1957 n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de
l'article 41. d'une part, que les «copies ou reproductions strictement
réservées è l'usage privé du copiste et non destinées P une utilisation
collective» et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations
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de (article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé
que ce soit, constituerait donc nue contrefaçon sanctionnée par les
articles 425 et suivants du Code pénal.
Tous droits de traduction, d'adaptation et de reproduction réservés pour
tous les pays. © 1972 Editions sociales, Paris
AVANT-PROPOS Cet ouvrage est un recueil des textes les plus importants que Marx et
Engels ont consacrés - entre 1841 et 1894 - à la religion.
On y trouvera, dés les premières pages, ou presque, la formule fameuse c ha
religion est l'opium du peuple a. Mais quelle est la nature exacte de ce
narcotique et comment agit-il ?
Très tôt Marx et Engels soulignent les défauts ou les lacunes de la
critique idéaliste ou trop abstraite d'un Bruno Baver ou d'un Feuerbach -
dont ils ne méconnaissent pas, par ailleurs, les mérites. « La religion ne
vit pas au ciel, mais sur la terre a écrit Marx à Ruge en 1842. Dépassant
la critique de la religion en soi, Marx en vient tris vite à une critique
de la société, des conditions sociales et politiques et s'attache à mettre
à nu, précisément, les liens complexes entre les conditions sociales et les
idées religieuses d'une époque.
La religion n'est ni le fruit d'une révélation surnaturelle, ni le
résultat d'une gigantesque mystification organisée par les prêtres. Il ne
s'agit point pour comprendre les phénomènes religieux, de descendre du ciel
sur la terre, il faut comprendre le ciel en partant de la terre : autrement
dit, les origines pas plus que les développements et les avatars des
religions ne sauraient être expliqués que par une analyse de la réalité
historique concrète.
« Il faut savoir lutter contre la religion », a écrit Lénine « et pour
cela expliquer dans le sens matérialiste, la source de la foi et de la
religion des masses ». Engels se raille de ces Blanquistes qui
prétendaient, pendant la Commune, transformer par décret les croyants en
athées. Lui-même a jugé plus utile d'étudier dans le détail,
scientifiquement, les origines du christianisme.
Marx et Engels s'attachent donc à établir les fondements théoriques de
l'athéisme. Ils prouvent que l'obscurantisme religieux - incompatible avec
la science - freine le progrès social. Poursuivant tenacement leur oeuvre
de démystification des idéologies religieuses, ils montrent que cette lutte
conditionne, pour une part, l'émancipation de l'homme.
Mais expliquer ne suffit point. S'il est vrai que la religion est un
phénomène social, si c'est bien un reflet déformé, illusoire ayant pour
origine les contradictions de la société, alors la lutte contre la
religion, pour être vraiment efficace, devra tendre à faire disparaître les
racines sociales de celle-ci; c'est dire qu'elle devra être subordonnée à
la lutte des exploités contre les exploiteurs, à la lutte révolutionnaire
de la classe ouvrière. C'est toujours dans cette perspective que
s'inscrivent les explications de Marx et d'Engels.
*
Il avait paru, en 1936, aux Editions Sociales Internationales, présentés
et traduits par Lucien Henry, des textes de Marx et d'Engels sur la
religion. L'ouvrage est aujourd'hui introuvable. Mais, en antre, il
différait notablement du présent recueil.
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Sur la religion L'auteur avait choisi de grouper les extraits publiés sous diverses
rubriques : explication matérialiste de la religion, les religions
universelles, la lutte contre la religion, matérialisme dialectique et
science. Peut-être la lecture en était-elle rendue plus facile.
Nous avons choisi de respecter --- comme le recueil allemand qui a servi
de base au présent travail - l'ordre. chronologique. Sans doute le lecteur
non prévenu pourrait-il être arrêté à la lecture des premiers articles par
les formulations et la langue du jeune Marx, fortement imprégnée
d'hégélianisme. Mais cette méthode offre de sérieux avantages : elle permet
de suivre le déroulement de la pensée de Marx et d'Engels; on assiste pour
ainsi dire à l'élaboration, sur un sujet donné, de la pensée marxiste.
Ainsi avons-nous pensé qu'il était intéressant de soumettre au lecteur,
dans l'ordre de leur naissance, ces textes prémarxistes, mais qui portent
déjà la marque du génie. En outre, les extraits que nous publions ne sont
pas, de la sorte, morcelés à l'infini. Telle formule, tel passage célèbre
sont replacés dans leur contexte historique. Ce recueil est ainsi un
ouvrage permanent de références.
C'est ce souci qui explique aussi pourquoi nous n'avons pas hésité à
reprendre un certain nombre de textes que les Editions Sociales ont publiés
par ailleurs (dans Le Capital, la Dialectique de la Nature, l'Anti-Dühring
et surtout dans le recueil : « Etudes philosophiques »). Toutefois, prés
de la moitié des 25 articles ou extraits publiés ici sont inédits en
français, d'autres s'ils ont été déjà traduits, sont pratiquement
introuvables : ainsi l'essai d'Engels sur le Livre de l'Apocalypse a paru
pour la première fois en Allemagne en 1958; la préface de Marx à sa thèse
de doctorat, l'article d'Engels sur Bruno Bauer et le christianisme
primitif n'avaient, sauf erreur, jamais été publiés en France, etc...
Pour chaque texte nous avons indiqué avec précision la date de sa
publication et l'ouvrage ou la revue dont il est tiré. De nombreuses notes
fourniront au lecteur d'utiles éclaircissements. L'ouvrage comporte en
outre un Index des noms cités.
G. B. 1.
KARL MARX
Préface à la thèse de doctorat : « Différence entre la philosophie de la nature
de Démocrite et celle d'Epicure »* La forme de ce méritoire eût été plus strictement scientifique d'une part
et, d'autre part moins pédante dans maint développement, s'il n'avait pas
initialement été destiné à être une thèse de doctorat. Des raisons
extérieures trie déterminent néanmoins à le donner sous cette forme à
l'impression. En outre, je crois y avoir résolu un problème, jusqu'ici
pendant, de l'histoire de la philosophie grecque.
Les spécialistes savent qu'il n'existe pas de travaux antérieurs qui soient
utilisables en quelque manière pour le sujet de ce mémoire. Les bavardages
de Cicéron et de Plutarque ont été ressassés jusqu'à l'heure actuelle. Les
exposés de Gassendi1