Les Mandalas - 1000 nouvelles

... et se verront corrigées progressivement au fur et à mesure du développement
de ..... Je dois dire que ce type d'exercice me réjouit beaucoup. ... J'ai réussi à
obtenir une embauche en tant que peintre pour les charpentes métalliques. .....
sans doute, jadis, déjà croisé une personne affichant une expression identique !

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Les Mandalas LIVRE UN Le paradigme perdu. Par Marcel Herzberg Avertissement concernant la première partie : Certaines fautes apparentes de logique ressortent de la pure volonté de
l'auteur et se verront corrigées progressivement au fur et à mesure du
développement de l'intrigue et des progrès dans les recherches. Après
tout, les personnages qui les commettent appartiennent à la race humaine
et toute l'histoire de la science, tous domaines confondus, se trouve
parsemée de théories, d'hypothèses, de certitudes auxquelles il fallut
renoncer ensuite. Ce qui semble vrai à un moment peut devenir l'objet de
moqueries ensuite et ce qui paraissait parfaitement évident se trouvera
souvent démenti par les faits. Pour les erreurs involontaires, de quelques natures qu'elles soient, je
demande votre indulgence amicale. Marcel Herzberg Gap février 2000. Revu et réécrit en 2004. Revu par F.J. Deminiere et l'auteur en 2006. N.B. Pour alléger le texte, les personnages, le plus souvent ne portent
qu'un nom ou qu'un prénom et rarement une identité complète. Leurs
familiers, leurs amis ou adversaires les désignent ainsi, alors pourquoi
pas nous ? Remerciements : Je voudrais particulièrement remercier M. J. M. Deminiere pour l'aide
qu'il a bien voulu m'apporter en relisant et en attirant mon attention
sur des imprécisions, des fautes de frappe, des illogismes qui étaient
encore à revoir dans mes précédentes versions. Mandalas et Yantras. Avec une certaine mode qui porte les occidentaux à se pencher sur les
religions et philosophies orientales, certains termes se rapportant au
tantrisme ou au bouddhisme peuvent perdre du sens. L'auteur ne prétend
pas enseigner ce qu'il connaît mal, mais il se sent tenu d'apporter
quelques précisions : Le terme de mandala conserve un sens très général et les mandalas ne
sont que l'une des formes possibles des yantras. Certains moines qui
pratiquent le tantrisme dessinent au sol, et à l'aide de sables colorés
de plusieurs couleurs, quelque chose qui peut ressembler à ce qu'un
européen verra comme un genre de labyrinthe. Cette idée est fausse ! Un
mandala est composé de lignes interrompues par endroits et qui sont
disposées de façon concentrique. Le plus souvent, la forme générale en
est rectangulaire, mais il en existe de parfaitement ronds. A chaque
interruption de la ligne, la couleur change et il n'existe pas de
mandala type. Il semble qu'il puisse ainsi s'en dessiner dans une
variété infinie de nuances ou de lignes brisées par des vides. Les
moines qui les élaborent en commun laissent courir leurs imaginations et
leurs sens artistiques jusqu'au parachèvement de cette oeuvre commune.
Lorsque tout est terminé, ils s'assoient tout autour et, tout en
méditant, cherchent à s'hypnotiser en regardant fixement le mandala. Il
est rare que cela dépasse une heure. Certains disent ensuite, qu'ils ont
quitté notre monde grâce au Mandala et qu'ils reviennent d'un
merveilleux voyage. Les autres les écoutent avec envie. Puis, le plus
jeune prend un balai et disperse le Mandala en quelques minutes. Ils
viennent de consacrer un mois à le réaliser, une heure à tenter d'en
tirer des sensations ésotériques et ils le détruisent en quelques
secondes ! La beauté de certains mandalas fut quelques fois photographiée ou
simplement mémorisée par des artistes qui les reproduisirent, surtout à
des fins commerciales, sous forme de tentures murales, d'images, de
foulards et même de bijoux. La mode était née ! Le sens du terme Mandala
changea pour les occidentaux. Mais pour les adeptes du tantrisme tout
continue comme par le passé. Le Mandala tend à constituer une sorte de
porte au travers de laquelle l'esprit essaie de passer pour atteindre
des niveaux supérieurs de la connaissance ! Ce que nous devons retenir
concerne le coté plan ou image du Mandala. Le Yantra, hors du cas
particulier que réalise le Mandala, existe en tant qu'assemblage dans
l'espace. Certains disent qu'ils existent dans l'espace-temps. Nous
savons que certains monuments remontant à la plus haute antiquité furent
érigés de façon à ce que chacun d'eux contienne son Mandala caché. Parmi
eux des ziggourats et des temples voués aux adorations de types
astronomiques. Soleils, astres lointains, constellations, étoiles,
comètes et autres 'dieux' servirent de prétexte à leurs constructions.
Les légendes disent que les officiants des uns ou des autres pouvaient
visiter des mondes lointains lorsqu'ils connaissaient les secrets.
Pourquoi pas ? Préambule Il est possible de mentir souvent à peu de monde, Il est possible de mentir une fois à tout le monde, Mais il est impossible de mentir tout le temps à tout le monde ! (Napoléon) Et pourtant... (Manius) Les années A.A. Le visage du Président se tordit de rage et il poussa une sorte de
rugissement dans lequel on pouvait comprendre, au milieu d'imprécations,
les mots : « « Tant de milliards de dollars foutus en l'air ! » ». En effet, et pour la onzième fois, le projet spatial qui présentait
toutes les qualités voulues pour réussir se heurtait à
l'incompréhensible échec. Des crédits considérables avaient été
engloutis en vain dans cette entreprise. De plus cinq splendides
astronautes formés pendant de longues années et parfaitement entraînés
venaient littéralement de s'évanouir sans laisser de trace, et ce, en
plein espace, dès le dépassement de l'orbite de Pluton. Pourtant,
pendant les deux mois précédents et donc, depuis le succès du lancement,
tout se déroulait très exactement selon les normes et les prévisions.
Mais il semblait que, pour la onzième fois, l'ensemble, des
scientifiques et des spécialistes qui travaillaient sur ce projet depuis
plus d'un siècle, aboutissait au plus cuisant des échecs. Les savants
demeuraient sans réponses et sans hypothèses sur les causes profondes de
cette onzième catastrophe. Lors des premiers voyages la communication établie avec l'engin resta de
bonne qualité absolument jusqu'au bout : trois heures et seize minutes
après le dépassement de l'orbite de Pluton. Puis, brutalement il ne
resta qu'un silence absolu à peine troublé par les habituels bruits de
fond. Mais le voyage continuait, les télescopes suivaient l'engin que
les pilotes automatiques continuaient à diriger vers Proxima du
Centaure. Un silence radio, cela peut se concevoir ! Mais tous les instruments de
bord mesurant, par infrarouges, les mouvements à bord restaient aussi
stables et inertes que si plus rien de vivant n'existait plus à bord.
Ceux qui mesuraient les volumes d'air et d'eau consommés et recyclés,
tous ceux qui, d'une façon générale, indiquaient la présence de la vie
démontraient que plus personne ne se trouvait à bord ! Pas même des
morts ! Pas même l'animal mascotte, un solide chat de gouttière. Dès l'insuccès de la première des expéditions, tout fut contrôlé et
vérifié dix fois. Les théories spatio-temporelles en cours durent
repasser au crible de la logique. Les plus éminents savants entreprirent
de nombreuses expériences de confirmation. Ils ne découvrirent aucune
faille. Les humains savent se montrer persévérants et, sous l'autorité
du Président Weber, ils renouvelèrent la même tentative encore deux
autres fois à quelques menus détails près sans obtenir plus de succès. Alors, pour la quatrième expédition, le Président Artog décida d'en
savoir plus et, malgré le coût supplémentaire, d'équiper de caméras tous
les volumes habités ou simplement traversés afin de voir ce qui causait
cette brutale rupture. Il ne plaisait pas trop à l'équipage de la
quatrième de se savoir surveillé en permanence mais ils l'acceptèrent
comme un mal nécessaire. À bord, la tension psychologique monta de plus
en plus jusqu'à leur soudaine disparition. Mais ils s'évanouirent comme
les précédents. Au cinquième voyage, comportant un équipage
volontairement réduit, les navigateurs suivirent un entraînement spécial
durant les trois années précédant leur départ pour s'habituer à vivre
ensemble sous caméras sans en ressentir le poids. Bien sûr, il fallut
pour cela, éliminer trois candidats sur quatre au cours des sélections
préalables. Pourtant, on y parvint et on décida de lancer, les uns
derrière les autres, avec un intervalle de dix jours, les expéditions
cinq, six et sept, que l'on put suivre et observer depuis la Terre. Tout
se passa pour le mieux et quand la cinquième dépassa la limite de notre
système solaire les caméras montrèrent qu'en une fraction de seconde
tout ce qui vivait à bord disparaissait. Les responsables envoyèrent
aussitôt l'ordre aux vaisseaux six et sept de revenir. La sept se
trouvait encore assez proche de la Terre pour opérer la manoeuvre, mais
pour la six, compte tenu du temps que mettait le message à arriver, la
limite fatale se trouva tout de même atteinte. Le vaisseau, guidé par
son pilote automatique revint, comme programmé, mais sans rien de vivant
à bord. Les scientifiques ne trouvèrent, à l'intérieur, ni humain ni
mascotte, Pas même la moindre trace de bactérie, de microbe ou de virus.
Les vêtements, bijoux, colifichets jonchaient les sols et les meubles,
mais pas les navigateurs ou animaux de laboratoire ! Une des
physiciennes portait à son cou une chaîne avec un pendentif en