Le financement leveragé - Free

Dans ce cas on est dans de l'ingénierie financière. ..... Trouver la relation formelle
telle que le cours après = cours avant corrigé de la fiscalité ... des conditions plus
strictes conduisant notamment à fixer le prix d'exercice de l'option à un niveau ...

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Gestion des investissements et de la trésorerie



Gestion des investissements et de la trésorerie 1
Dossier 1 2
Dossier 2 4
Dossier 3 5
Dossier 4 6
Chapitre 1 Les méthodes de financements à long terme 7
I. Le financement par fonds propres. 7
1. Le recours au capital investissement. 7
2. Stratégies de rémunérations des actionnaires. 9
a. La politique de dividendes 11
b. Cas Mayeux : 12
Question 1 13
Question 2 : 15
Question 3 : 16
c. Le dividende crée-t-il de la valeur ? 16
Théorie en jeu ? 16
La thèse de la neutralité de M&M, en 1961 16
Les Hypothèses sous-jacentes 17
La recherche empirique 17
Que retenir ? 18
Dividende, fiscalité et création de richesse, pour contredire la
neutralité. 18
Cas EGO 19
Q1- L'intérêt de vendre 19
Q2- L'évolution du cours au détachement 19
Q3- Le cours théorique ex dividend 19
Q4- Le taux marginal d' IRPP 19
Dividende, signaling et création de richesse 19
L'effet de signaling dans le cours 20
Les résultats empiriques 20
Dividende, théorie d'agence et création de richesse 20
Le dividende serait un mode de résolution entre les conflits d'intérêts.
21
La validité de cette théorie 21
II. Le rachat de titres 21
Problématique 21
Les modalités pratiques dans une société cotée 22
Rachat de titres et création de richesse 22
Le financement par endettement 23
1. Le coût de la dette 24
a. Le coût moyen du crédit 24
b. Le calcul du coût actuariel net de la dette 25
c. Cas Modigliani (2ème partie) + Belix 25
2. Le relation de l'ELF 25
a. La structure financière optimale 25
b. La relation de l'effet de levier sur le plan formel 26
Le financement des entreprises risquées 27
Qui est concerné ? 27
L'obligation high yield 28
Le financement leveragé 29
Le plan de financement 32
Chapitre 2 : le budget de trésorerie 34
1. La procédure budgétaire 34
Le financement de CT 36
Outils et fonctionnement 36
Les modes de financement CT 36
1. Les crédits de TR 36


Dernière séance : Contrôle continue de 2 heures qui portera sur
l'intégralité du cours.







Introduction :

Correction du terminal de politique financière.


Dossier 1


> Q1 Le montant de l'actif économique.


Un actif économique regroupe :
. Les immobilisations corporelles, incorporelles et financières
. Les stocks
. BFR
( Cela génère de la rentabilité économique que l'on approche par le
résultat d'exploitation (ou encore les CFO si on résonne uniquement en
flux).
Le Passif financier regroupe :
. FP
. Dette financière

ROI (return on investment) = Rentabilité éco/AE

Dette financière nette/FP = GEARING

Soit ici

Actif économique = 160 000 000E

Avec :
100 000 000E apportés par les actionnaires.
60 000 000E de la dette.

> Q2 Le coût du capital

Par Gordon Shapiro, on détermine le coût des capitaux :

Rcp = Dividende / (Capitalisation boursière) + g

On a donc : 3/100 + 0,03 = 6%

En prenant 100 000 000E, on prend la valeur du capital social comme valeur
de l'entreprise car elle vient d'être crée, donc la valeur nominal ici même
si elle est contestable, convient parfaitement.

CMPC = CP/(CP+D)*Rcp + Rd*D/(D+CP)

Rd doit être net d'IS car la dette rapporte de l'argent aux actionnaires
jusqu'à une certaine mesure qui est le coût de faillite ou de défaillance.

Soit ici CMPC = 0,06 * 100/160 + 0,081 * 2/3 * 60/160 = 5,78%

Les entreprises qui sont neuves ne sont pas imposées à l'IS les premières
années. Cependant, ici nous sommes en présence d'une filiale, donc on part
du principe qu'on a un groupe consolidé et donc que les résultats sont
intégrés.
Donc ici on prend en compte l'économie d'IS car ces résultats sont
imposables.

Rmq : Rd doit être < Rcp sinon on ne bénéficie plus de l'effet de levier,
la dette ne fait plus gagner de l'argent aux actionnaires.

Mauvaise évaluation de Gordon Shapiro

> Q3 Prix hors taxe minimal

Le projet est rentable si VAN >= 0

| |0 |1 à 4 |5 |
|CA | |27x |27x |
|MCV | |10,8x |10,8x |
|-CF | |8,02 |8,02 |
|EBE | |10,8x - 8,02 |10,8 - 8,02 |
|Amort. | |13,98 |13,98 |
|= REX avant impôt| |10,8x - 22 |10,8x - 22 |
|Résultat net | |(10,8x -22)*2/3 |(10,8x-22)*2/3 |
|ETE (Résultat net| |(10,8x |(10,8x |
|+DAP) | |-22)*2/3+13,98 |-22)*2/3+13,98 |
| | |7,2x - 0,69 |7,2x - 0,69 |
|- Inv |160 | | |
|+ VR | | |15 |
|=FTD |-160 |7,2x-0,69 |7,2x + 14,31 |


160 = (7,2x - 0,69)*(1-(1+0,05775)^-4)/0,05775 + (7,2x+14,31) * 1,05775^-5


Dossier 2


Modèle de Brealey Myers (1991) explique que le risque augmente avec les CF.

?ae = ?ca * (1+VACF/VAAE)



| |0 |1 à 5 |
|CA | |0 |
|-CV | |- 1 380 000 |
|-CF | |1 380 000 |
|?FTD | |0 |

Le différentiel de VAN ici = 0

Donc si on s'arrête ici les projets rapportent autant. Donc les 2 projets
peuvent être indifféremment pris si on n'est pas en situation de
rationnement et si les 2 projets ne sont pas exclusifs.

Le seuil de rentabilité financier intègre le risque et porte sur les flux
pas sur les résultats.
Le SRF est + prudent.

Projet A
| |0 |1 à 5 |
|CA | |20 000 |
|-CV | |-150x |
|-CF | |-1700 000 |
|FTD |- 500 000 |1850x - 1 700 000 |

( VAN=0
0 = - 500 000+(1850x - 1 700 000) * (1,15^-1 + 1,15^-2+1,15^-3+1,15^-
4+1,15^-5)
X = 999

Projet B, même idée et on trouve x = 670.

On arrive au seuil de rentabilité plus rapidement avec le projet B.

Anomalie : VAN identique (projet rentable de la même manière), mais risque
différent car CF différents. L'anomalie, c'est qu'avec des CF différentes
les rentabilités devraient être différente.
Si cette relation est vraie, le projet A est plus risqué que le B.
Par conséquent on peut en déduire que la VAN n'a pas été calculé avec un
CMPC pertinent (au moins pour le projet A).

Ce qui faudrait faire c'est calculer le MEDAF. Il faut alors recalculer le
Rcp.

Rcp = 0,05 + 5,9*(0,05)=34,5
Eb=16,3%

VANa = 664,81 ME.
VANb = 1190,78 ME

Donc le projet B rapporte plus.





Dossier 3


Prime d'émission = (Px d'émission * VN)*N'=0
Si prix d'émission > VN ( Prime d'émission >0

La prime d'émission est une notion comptable qui compense l'écart entre Pe
et Vn

DPS théorique = (Co - Pe)/(1+RS) = (52,40-36)/(1+2/3) = 9,84
Avec RS = N/N' = 2/3

Le cours théorique Ex droit (après augmentation de capital).

C1 = Pe + DPS * RS = 36 + 9,84 * 2/3 = 42,56.

DPSt = 9,84 > DPS réel = 6,80
L'écart est de -3,04.
Donc si je le vends je fais une moins value de 30%.

Cela se traduit par une faible demande sur le DPS par les investisseurs
extérieurs.
Offre > Demande.


DPST>DPSO
L'augmentation de capital marche bien sur le plan interne.
Ou
Trop d'offre et pas assez de demande.


Observation d'un écart sur le cours :

45,80-42,56 = 3,24 soit + 7,61%
Donc selon la théorie du signal, l'augmentation du capital est bien perçue.


L'impact de cet écart.

|Achat de 3 titres | |
|2 DPS à 6,80 |13,60 |
|3 titres à 36 |108 |
|Total |121,60. Soit un titre à|
| |40,63 alors que sur le |
| |marché il vaut 42,53 |
| |( il doit acheter et |
| |revendre après |
| |l'augmentation de |
| |capital. |


Pour l'actionnaire en place :
Il achète en proportion de ses droits et là il s'en fout de la variation de
la valeur du DPS.
Soit il peut pas souscrire alors il vends mes ces DPS mais comme les DPS
tombent alors il perd de la tune.


Dossier 4


Avant augmentation, la famille Duarte et Vauban = 910 740+3 120 000 =
4 030 740 actions
Soit 99% des droits de vote.

Conditions après augmentation du capital, garder au moins 90% des droits de
vote.

Après augmentation du capital, ils ont :

Famille DUARTE = 912 990
FINANCIERE VAUBAN = 3 900 000

= 83,34% des droits de votes.

En attribuant un droit de vote double à la famille DUARTE :
On a Famille DUARTE = 1 824 980
FINANCIERE DUARTE = 3 900 000

= 85,6% 90%

| |Droit de vote | | |
|Duarte |912 990 |1 825 980 |1 825 980 |
|Vauban | 3900 000 | 3900 000 | 7 800 000 |
|Salarié |39 370 |39 370 |39 370 |
|Auto Contrôle |78 665 |78 665 |78 665 |
|Public |943 975 |943 975 |943 975 |
|Total