La place de la famille dans la genèse de la délinquance - Free

Dérogeant au droit commun de la cession de créance 1689 et svt du code civil,
condition de fond du bordereau Dailly se lisent restrictivement comme toute
exception à un ... Par créance pro d'une personne physique ou sur une personne
physique on entend créance née de l'exercice d'une activité pro de toute nature.

Part of the document


La place de la famille dans la genèse de la délinquance
Laurent Mucchielli 2001.
Bouleversements de la famille contemporaine, thèmes de l'insécurité, des
banlieues délinquantes et l'augmentation de la violence = (re)devenus des
enjeux centraux du débat politico-médiatique.
Famille = suspectée de " démission ".
Rapport commandité par la Caisse Nationale des Allocations Familiales à un
chercheur du CNRS (Mucchielli, 2000). La dissolution familiale : une inquiétude à relativiser Relativiser propos alarmistes /" dissolution " familiale, la
" désinstitutionnalisation " du mariage et sur l'" absence des pères
Famille nucléaire fondée sur le mariage, le travail du père et l'éducation
des enfants par la mère = modèle qui n'a vécu que peu d'années (1950's) en
tant q norme statistiquement dominante.
Observation à un moment donné ne suffit pas.
Ex : familles monoparentales = nbses ms svt temporaires car débouchent sur
1 recomposition. Les femmes auraient volé la paternité des hommes Idée = simple.
Familles monoparentales (le parent présent = mère,+ 9X/10), situations
différentes :
mères très jeunes (pas désiré leur maternité et dont l'enfant n'a pas été
reconnu par le père). un peu + de 1/2 des divorces = par consentement
mutuel,
9X/10 : parents = ok /attribution de l'autorité parentale et garde des
enfants.
environ ½ des enf voient régulièrement leur père ap divorce.
Juges : jgt final avalise généralement la décision provisoire (prise lors
de l'audience de conciliation) qui ne fait qu'entériner situation adoptée
par les parents lors de séparation. La sur-représentation apparente des enfants de familles dissociées Mesure de relation entre famille dissociée et délinquance varie de 1 à 10
( résultats varient fortement.
Etudes portant seulement sur des jeunes pris en charge par la justice ne
permettent pas de mesurer le poids supposé de ce facteur familial :
proportion d'enf issus de familles dissociées = + forte parmi les mineurs
suivis par la justice et les mineurs condamnés q parmi les mineurs qui
déclarent leur cpmt ds enquêtes de délinquance auto-révélée [1].
Ceci s'explique par - force du préjugé (1 parent seul = - capable d'élever
correctement et de
contrôler son enfant que la famille stable d'apparence unie),
- fait q familles dissociées et jeunes
délinquants se rencontrent surtout ds mêmes milieux défavorisés. Famille dissociée = famille dont l'1 des parents = absent.
Formes : décès, divorce ou séparation, conflit temporaire, mutation
professionnelle, service militaire, hospitalisation, incarcération, etc.
Peut être partielle ou totale, volontaire ou involontaire, réversible ou
irréversible, etc.
Or, rare q recherches tiennent cpte de ces nuances essentielles. Deux recherches d'ampleur nationale Liaison entre famille dissociée et délinquance :
= faible ou nulle /délits graves (vols, comportements violents),
= un peu + forte /conso de drogues (surtt douces),
= surtt significative /" comportements problématiques " (fugues,
absentéisme scolaire, problèmes de discipline en classe). Les recherches sur l'impact spécifique du divorce Pas divorce ms fait qu'il soit ou non accompagné et suivi d'un conflit qui
cause troubles chez l'enfant.
Savoir si le fonctionnement familial = radicalement changé ou non par la
séparation :
conflit ouvert? d'autres parents (gds-parents) = présents ?
niveau de vie = correct ou bien si l'1 ou 2 parents ont à gérer stress du
risque de pauvreté ?
Facteurs les + imp :
1) l'existence d'un conflit entre les parents,
2) la qualité des relations que les parents entretiennent individuellement
avec leurs enfants.
Séparation ou le divorce = générateurs de tensions et d'angoisses qui ont
effets /cmpts enf ms effets temporaires.
Divorce a impacts partiels mais réels sur la santé physique et mentale.
A l'adolescence, trouble majeurs q provoque divorce = dépression et
anxiété.
( répercussions /résultats scolaires (ps professionnels) et vie amoureuse.
( influe sur cmpts tels q fugues, inattention à l'école, pb de discipline
et conso drogue.
Ms pas d'effet direct sur les cmpts relevant de délinquance proprement
dite (atteintes aux biens, atteintes aux personnes).
Conclusion :
famille dissociée = paravent qui cache l'influence d'autres variables
déterminantes :
conflit parental grave,
pauvreté socio-économique ( mésentente des parents, stress, honte,
surencombrement du logement, difficulté à contrôler les adolescents...
Le développement de la délinquance à partir de la pré-adolescence
Gde majorité des futurs délinquants commencent à commettre actes illicites
qu'à partir de la pré-adolescence.
Phén apparaît vers l'âge de 8-10 ans,
s'accélère vers 12-13 ans,
se maintient (voire nouveau pic) jusqu'au milieu de l'adolescence (15-16
ans)
ps décroît fortement par la suite, pr disparaître presq complètement ap
milieu de la 30aine. Famille = 1er milieu socialisateur
Ps ouverture hors du petit monde familial
( nouveaux rôles (scolaire), compétition...
( Si délinquance pt commencer dès l'âge de 8-10 ans, c q cela correspond au
moment où l'enfant sort de la dépendance directe et presque exclusive à ses
parents.
Les groupes de pairs comme agents de socialisation (SOCIALISATION ADO) Appartenir à une bande nbeuse de copains a influence /développement de
l'intelligence, performances scolaires ou entrée dans la sexualité.
Rôle parfois décisif de l'imitation et de l'entraînement collectif. Groupe des pairs peut être initialement formé par la fratrie (pr garçons,
frères)
Rôle des fratries ds l'entrée et l'engagement durable ds la délinquance =
solidement établi :
_ % de mineurs délinquants = d'autant + fort ds 1 famille q'est élevé le nb
des autres membres de famille repérés comme délinquants
_ influence des membres de la fratrie croît avec la taille de fratrie,
_ fratries délinquantes fournissent 1 contribution quantitativement très
imp à la délinquance d'une zone géographique donnée. Groupes de pairs = agents majeurs de socialisation,
( ds ctnes situations, = cadres d'initiation à la petite délinquance :
jeux, rites initiatiques, affirmer son courage, sources de revenus ou
d'acquisition de biens de consommation. Actes incriminés = vandalisme contre des bâtiments publics,
défis et outrages à personnes dépositaires
de l'autorité publique (enseignants, policiers),
petits vols et les infractions au code de la
route.
Contexte de désoeuvrement, d'ennui, d'amusement, d'affirmation de soi, de
défi et d'entraînement collectif.
Le rôle du contexte social élargi (cités)
Représentations d'avenir des jeunes des quartiers défavorisés.
Conscience de sa place ds la société dès q 1ers regards et jgts extérieurs
font comprendre qu'il appartient à un certain milieu social, qu'il vit dans
un certain quartier et qu'il a la peau d'1 ctne couleur.
( développement d'1 image négative de soi :
l'habitat stigmatisé,
position économique inférieure,
dévalorisation croissante du travail ouvrier,
absence de confiance dans les autorités publiques
perception précoce du racisme (à l'école, dans les loisirs, dans la
recherche de l'emploi, dans
le rapport aux policiers, etc.)
ado délinquants ont + svt q les autres sentiment de dévalorisation de soi.
Ds situations de blocage des possibilités sociales, délinquance =
revalorisante.
Trafic de drogues dans les quartiers dits " sensibles : la +part se
présentent d'ab comme victime.
situations sociales peuvent devenir = justifications d'arrêter l'école, de
s'investir ds la délinquance, de ne plus chercher d'emplois stables...
Impact culturel de la figure du dealer (exhibant signes de sa réussite
sociale)
S'agit peut-être - de compenser les frustrations accumulées q de pdre 1
revanche /leur propre existence. Le rôle charnière de l'école Ecole offe ou non 1 cadre d'investissement intellectuel et affectif adapté,
opére 1 sélection
reproduit inégalités sociales,
ms disparités locales très fortes :
- Ctns ét : bonne dynamique d'équipe du personnel éducatif et gde
attention pédagogique et volontarisme...
- d'autres : absence de solidarité entre les membres de l'encadrement et
fort mépris des enseignants /élèves. (Débordés par chahut, penser que
ces élèves issus de milieux populaires et leurs familles n'attendent
rien de l'école ( élèves le ressentent comme une humiliation.
= processus de rejet réciproque
= facteur imp de renforcement des tendances délinquantes des pré-
adolescents. Caractère primordial du Kôl parental (américains : " supervision "
parentale),
associé à la qualité des relations parents-enfants.
Ms bon exercice de ce Kôl = tributaire de l'environnement socio-économique
des familles.
Le rôle du contrôle parental dans le contrôle de la délinquance " supervision " = Kôl formel ou informel q parents exercent /sorties de
leurs enfants, fréquentations, travail à l'école, activités de loisirs,
savoir s'ils fument ou se droguent, etc.
(peuvent anticiper, détecter et surmonter pb de l'enf (cpmts déviants).
3 éléments : - Kôl du cmpt de l'enf en gén),
- - faculté de reconnaître et de stigmatiser ses cmpt déviants dès
apparition)
- - capacité à donner des sanctions efficaces et proportionnées Faut q l'enfant sache que tel acte est proscrit,
qu'1 punition = prévue,
punition = humaine et proportionnée à l'acte,
qu'elle = donnée fermement et rapidement.
Faut bonne communication et fort attachement.
Les limites du contrôle parental : précarité et repli social des pères
L'attitude parentale =