article 3.5. beton projete - "PILES" - Sétra

Par ailleurs, la mise en forme des matériaux par déformation plastique impose la
connaissance des modèles de comportement plastique, c'est le but de la
deuxième partie de cette matière. Le comportement ..... D. Ouinas « Application
de la méthode des éléments finis à l'usage des ingénieurs, cours et exercices
corrigés ».

Part of the document


REPARATIONS DES OUVRAGES EN MAçONNERIE ******************
Rejointoiement et reconstitutions locales des maçonneries
Protection des maçonneries par béton projeté
Injections des maçonneries
Épingles - Tirants d'ancrage et d'enserrement
Étanchement *****************
CCTP Type
***************** PRÉambule Ce document traite de la réparation des ouvrages d'art en maçonnerie. Il
aborde les sujets suivants : I - Rejointoiement et reconstitutions locales des maçonneries
II - Injections des maçonneries
III - Protection des maçonneries par béton projeté
IV - Épingles -Tirants d'ancrage et d'enserrement
V - Étanchement Ce document traite le sujet de l'étanchement qui n'est pour l'instant pas
abordé par le logiciel "PETRA réparation". ATTENTION :
Pour les sujets I à IV, ce document ne prend pas en compte les évolutions
apportées
lors de l'intégration dans le logiciel "PETRA réparation".
Les opérations traitées dans ces documents sont des opérations qui relèvent
soit du domaine de l'entretien spécialisé, soit du domaine de la
réparation. Comme indiqué dans la norme NF P 95-107 « Ouvrages d'art. Réparation et
renforcement des maçonneries. Spécifications relatives aux techniques et
aux matériaux utilisés. », pour un ouvrage à entretenir ou à réparer : « ...Le choix du procédé de réparation doit être l'aboutissement d'une
étude détaillée visant à évaluer la nature et l'importance des désordres
constatés, à en déterminer les causes premières, à identifier des méthodes
de réparation permettant de remédier aux causes mêmes des désordres.
L'analyse prend également en compte les éventuelles modifications
intervenues depuis la construction dans les conditions d'exploitation des
ouvrages, le niveau de service, les sujétions du chantier et les
contraintes de site. Elle nécessite donc une connaissance suffisante de
l'ouvrage à réparer et implique de procéder à des investigations
préalables... » ******* Pour un ouvrage donné, après diagnostic complet de son état, on choisit le
type de réparation jugé le mieux adapté. Le CCTP qui est alors réalisé peut
utiliser soit séparément les techniques Ma 1, 2, 3, 4, 5 et 6, soit, si
l'ouvrage le nécessite une compilation des six. Ce document traite des
techniques de réparation le plus souvent utilisées.
Au contenu de ce document, si l'ouvrage à réparer le nécessite, il peut
être ajouté des opérations complémentaires non développées dans ces
derniers.
PRÉsentation
Ce C.C.T.P. type concerne tous les travaux en rapport avec le
rejointoiement et les reconstitutions locales, la protection par béton
projeté, les injections, les épingles, les tirants d'ancrage et
d'enserrement et l'étanchement. Étant donné qu'il est destiné à être
utilisé avec des possibilités d'adaptations au cas par cas, il présente
quelques particularités :
. Le document est scindé en deux colonnes. Une colonne de droite qui donne
le texte rédactionnel du CCTP, et une colonne de gauche qui donne des
commentaires et des aides à la rédaction. Les éléments de commentaires de la colonne de gauche ne devront pas figurer
au document de rédaction finale. . Les articles ou éléments d'articles concernant des techniques non
utilisées pour une réparation donnée sont à supprimer. Termes, abréviations et définitions ******* Adjuvant pour bétons : produit incorporé au moment du malaxage du béton à
une dose inférieure ou égale à 5 % en masse de la teneur en ciment du
béton, pour modifier les propriétés du mélange à l'état frais et/ou durci. Appareil : disposition et agencement de pierres ou de briques qui
constituent la maçonnerie. Assise : rangée de pierres plus ou moins plates dont la plus grande face
est disposée horizontalement et formant la surface d'appui d'éléments
accolés dans une construction. Bain de mortier : couche de mortier déposée sur une assise et destinée à
recevoir une autre assise. Poser à bain de mortier : c'est étendre une
couche de mortier pâteux, puis, déposer dessus un élément de maçonnerie. Bandeau : appareil de liaison entre le corps de voûte et le tympan.
Nota : c'est aussi le parement vertical du corps de voûte d'un pont en
maçonnerie. Barbacane : orifice pratiqué dans une maçonnerie et destiné à l'écoulement
des eaux d'infiltration. Bâtard : résultat d'un mélange de deux produits différents. Un mortier, ou
un coulis, bâtard comporte en général deux liants différents qui peuvent
être dosés à divers pourcentages : chaux et ciment ( cas le plus courant ). Batardeau : digue, barrage provisoire établi sur un cours d'eau pour
assécher la partie où l'on veut exécuter des travaux. Enceinte située
autour d'un appui pour le mettre à sec. Elle peut être provisoire ou
définitive. Dans le cas où elle reste en place, elle est remblayée et sert
à protéger l'appui. Bentonite : argile qui gonfle au contact de l'eau et possède un grand
pouvoir thixotropique. Béton : matériau formé par le mélange de ciment, de sable, de gravillons,
d'eau, et éventuellement d'adjuvants et d'additions, qui durcit grâce à
l'hydratation du ciment. Calcite : carbonate de calcium cristallisé. Traces blanches sous un ouvrage
provoquées par les eaux d'infiltration délavant les mortiers ou bétons. Calepin d'appareil : dessin qui reproduit, à une échelle déterminée, la
façade, la partie de l'édifice à construire. Chaux : terme générique désignant toutes les formes physiques et chimiques
dans lesquelles peuvent apparaître l'oxyde de calcium et de magnésium (CaO
et MgO) et/ou l'hydroxyde de calcium et/ou de magnésium (Ca(OH)2 et
Mg(OH)2). Chaux aériennes 1) : aussi appelées chaux grasses, chaux constituées
principalement d'oxyde ou d'hydroxyde de calcium qui durcissent lentement à
l'air sous l'effet du dioxyde de carbone présent dans l'air. En général,
elles ne durcissent pas sous l'eau, car elles n'ont pas de propriétés
hydrauliques. Elles peuvent être soit des chaux vives, soit des chaux
hydratées.
1) Traduction d'un terme utilisé dans la plupart des pays européens. Chaux vives : chaux aériennes constituées principalement d'oxyde de calcium
et de magnésium produits par la calcination de calcaire et/ou de dolomie.
Les chaux vives ont une réaction exothermique au contact de l'eau. Les
chaux vives se présentent sous différents états granulaires, allant de la
roche à des matériaux finement pulvérisés. Chaux hydratées : chaux aériennes résultant de l'extinction contrôlée des
chaux vives. Elles sont produites sous forme de poudre sèche, de pâte ou de
coulis (lait de chaux) Chaux hydrauliques naturelles, NHL : chaux produites par la calcination de
calcaires plus ou moins argileux ou siliceux avec réduction en poudre par
extinction, avec ou sans broyage. Toutes les NHL ont la propriété de faire
prise et de durcir en présence d'eau. Le dioxyde de carbone présent dans
l'air contribue également au processus de durcissement. Chaux hydrauliques, HL : chaux principalement constituées d'hydroxyde de
calcium, de silicate de calcium et d'aluminate de calcium produites par
mélange des constituants appropriés. Elles ont la propriété de faire prise
et de durcir en présence d'eau. Le dioxyde de carbone présent dans l'air
contribue également au processus de durcissement. Ciment : matière minérale finement moulue qui, mélangée à de l'eau, forme
une pâte qui durcit par l'effet de réactions chimiques, et demeure stable,
même sous l'eau. Clé de voûte : partie centrale d'une voûte. Ensemble des pierres en forme
de coin placées à la partie centrale d'une voûte et servant à maintenir en
équilibre les autres pierres. Crépine : sorte de filtre placé à l'entrée d'un tuyau d'évacuation ou d'une
gargouille. Défaut : imperfection physique mineure sans cause mécanique. Anomalie
constructive due au non-respect des règles de l'art. Dégradation : défaut évolutif qui ne modifie pas le fonctionnement
mécanique d'un ouvrage. Déjointoiement : opération de démolition mécanique d'un joint pour
effectuer ultérieurement l'opération correcte de rejointoiement. Désordre : défaut évolutif qui modifie le fonctionnement mécanique d'un
ouvrage. Disjointoiement : détérioration naturelle d'un joint. Douelle : partie inférieure du corps de voûte, située entre les bandeaux. Epingles ( ou clous ) : barres, en acier, mises en place dans des forages
non débouchant, dans le sol ou un ouvrage, injectés ou scellés. Ces barres
sont passives et ne sont sollicitées que par les déformations de l'ouvrage. Etaiement : ouvrage provisoire en charpente destiné à soutenir ou à épauler
une construction.
Etiage : baisse périodique des eaux d'un cours d'eau, plus bas niveau des
eaux. Event : conduit ménagé dans une maçonnerie pour l'échappement du coulis en
excédent lors d'une injection. Extrados : face supérieure d'un arc ou d'une voûte. Faïençage : formation d'un réseau plus ou moins serré de microfissures à la
surface d'un mortier, d'un béton ... Fillers : matériaux minéraux, fins et non réactifs, minéraux provenant de
roches massives ou de gisements alluvionnaires. Fissure : discontinuité linéaire du matériau au tracé plus ou moins
régulier, sans totale désolidarisation