Rapport moral 2003 - aede-el

Nous n'ouvrirons pas tous les crédits sur l'exercice 2003. .... Villiers-Saint-
Frédéric ..... communaux du massif, qui nous ont été offertes par les locataires du
droit de chasse. ..... l'année scolaire 2002-2003 s'est déroulée, sous le signe des
arts. ...... Vous pouvez vous inscrire toute l'année pour rejoindre nos futurs
champions.

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Table des matières EDITORIAL Le Congrès européen de l'AEDE 3
CONGRES Résultat des élections 4
ACTUALITES Une école debout 5
ECHANGES ET PARTENARIATS Branchez-vous sur l'Europe grâce à l'eTwinning 7
On cherche une école secondaire en Belgique francophone 8
Séminaire de contact Comenius 1 - Izmir mai 2005 8
Partenariat MINERVA 9
ACTUALITE EUROPEENNE Evolution des cours de change Euro-Dollar 10
Budget européen : sortir du « triangle des Bermudes » 11
Orientations de politique économique pour la Belgique 12
Perceptions relatives à l'élargissement de l'Union Européenne 14
Réflexions sur l'élargissement de l'Union Européenne 15
Une construction européenne fragilisée par le droit de veto 16
Défense européenne : Aux confluences de l'Occident et de l'Islam 16
Les pays arabes et l'Europe :
opposants ou partenaires en matière de culture et de développement ?
18
Les relations Europe-Monde Musulman :
Représentations imaginaires et réalités géopolitiques 20
Les Frères musulmans 23
Conquête, commerce et civilisation : flux et reflux de la présence
européenne
En Asie de l'Est depuis le début du XIXe siècle 24
Les relations euro-japonaises 24
A L'UNIVERSITE ... Orientalia : Etudes orientales et bibliothèques à Leuven et Louvain-La-
Neuve 26
CULTURE De l'affirmation nationaliste au beau universel : réflexions sur l'art grec
28
Jean GENET, poète ou voyou. 28
Affiche 35-45 29
ACTIVITES DE NOTRE SECTION AEDE-EL Comenius 31
Visite du site de Mariemont, le 2 octobre dernier 31
Civis europaeus sum : 20ème édition des « Rencontres latines » 31
Présentation des projets européens développés par INFOREF et l'AEDE
32
Rapport de la réunion du Comité de l'AEDE-EL du 27/11/04 33 VOYAGES
Voyage en Allemagne : Toussaint 2005 34
Le Congrès européen de l'AEDE (Ceske Budejovice, République Tchèque)
Les avancées de l'AEDE.
C
'est en République Tchèque, à Ceske Budejovice, que s'est tenu le Congrès
triennal statutaire de l'AEDE, du 28 au 31 octobre dernier sous la
présidence de Yves-Henri NOUAILHAT, past président.. Plus de 200 personnes dont 80 délégués représentant toutes les sections
nationales y étaient présents et ont participé aux séances de travail et
aux ateliers. Nos sections belges y avaient délégué 10 représentants, enseignement
officiel - enseignement libre. Deux avancées me semblent significatives et méritent d'être signalées en
éditorial. Tout d'abord, le choix du lieu du Congrès : l'AEDE a voulu montrer
clairement son ouverture aux pays « PECO » (Europe centrale et orientale),
ouverture qui ne date pas de l'élargissement officiel de l'Union
Européenne. Nos contacts avec ces pays remontent en effet à de nombreuses
années, des délégués bulgares et roumains sont des nôtres depuis 15 ans au
moins. Les collègues et amis tchèques avaient bien compris l'importance que
revêtait pour eux l'organisation du Congrès en leur pays. Ils avaient bien
fait les choses, avaient intéressé les pouvoirs publics à l'événement,
mobilisé des personnalités politiques qui avaient jugé la chose
suffisamment sérieuse pour y apporter leur soutien et assister en personne
à la partie académique. Le président de la section tchèque, Zdenek KOHOUT,
avait invité le Président de la Région de Bohème du sud, le maire de la
ville, un sénateur, le Président du Mouvement européen international,
Monsieur Gil ROBLES. Tous ont exprimé dans leur discours la réussite de
l'élargissement de l'Union Européenne, réussite qui sera favorisée par
l'action des enseignants, surtout si ceux-ci se sentent et se veulent eux-
mêmes européens à travers des associations comme la nôtre. D'autre part, l'Assemblée Générale a, par applaudissement, entériné
l'entrée officielle dans l'AEDE de la section tchèque et de la section
hongroise. La section polonaise déjà constituée a sollicité son
acceptation, ce qui sera chose faite lors de l'Assemblée Générale du
Congrès 2007. A signaler aussi : une section turque en voie de
constitution. Il ne suffit pas de compter des nouvelles sections, encore faut-il avec
elles créer des activités, les proposer à leurs enseignants. C'est ce à
quoi s'est engagé le nouveau Bureau, élu à la fin du Congrès (voir résultat
des élections infra). Une autre avancée concrétisée à Ceske ne concerne que la Belgique : jamais
de mémoire de participant, on n'avait vu tous les Belges unis, assis à la
même table, devisant en amis, alors que dans un passé pas si lointain, les
vieux démons idéologiques ou communautaires séparaient les délégués belges
et donnaient de la représentation belge une image d'un européanisme peu
convaincu et peu convaincant, si on part du principe que l'esprit
d'ouverture doit d'abord se manifester intra muros. Des réunions communes
et des activités communes sont d'ores et déjà prévues pour les années à
venir. Non seulement, les clivages anciens doivent être dépassés, mais surtout, il
est nécessaire d'unir nos forces, nos bénévolats, nos idées, nos services. C'est probablement le dynamisme de nos sections belges qui a amené
l'Assemblée Générale à envoyer 3 Belges au Bureau européen : Hugo RAMON,
secrétaire général adjoint, Sophie MALINOWSKI et Luc ZWARTJES, vice-
présidents. Nos félicitations à tous trois. C'est dans une volonté de constituer des synergies en Belgique que les
enseignants de la région germanophone sont invités à se joindre à nous. De
même, nos liens avec le Mouvement européen, section belge, doivent être
renforcés. De même encore, les Associations de Parents (FAPEO et UFAPEC)
doivent être associés à nos activités. Elargissement ? Oui bien sûr ! ( Benoît GUILLEAUME
Président de l'ASBL AEDE-EL
Congrès européen de l'AEDE Résultat des élections Bureau Président : Rick MATSER (Pays-Bas) Vice-présidents : Jürgen KUMMETAT (Allemagne)
Fritz MAIRLEITNER (Autriche)
Sophie MALINOWSKI (Belgique)
Luc ZWARTJES (Belgique) Secrétaire général : Jean-Claude GONON (France) Trésorier : Claude RECKINGER (Grand-Duché de Luxembourg) Secrétaires généraux adjoints : Pierre KERNEN (Suisse)
Hugo RAMON (Belgique)
Membres élus au Comité Eva ADAMCOVA (République Tchèque)
Klaus ENGEL (Allemagne)
Heleen JANSEN (Pays-Bas)
Christian SAINT LEZER (France)
L'Ecole accuse, l'Ecole dénonce,
mais ne se résigne pas. N
ous publions, ci-dessous, un article qui date de quelques mois déjà. Il n'a pu paraître dans le B.I. précédent du mois de septembre. Cependant, ce texte nous a paru important, courageux, et mérite d'être
diffusé, même avec un certain retard, parce qu'il est actuel.
Une école debout. 23 sur 54. Cela sonne comme une mauvaise note. Celle du mal de vivre dans
notre école d'enseignement professionnel en discrimination positive. 23 sur
54, c'est le nombre d'enseignants, partis ou ayant demandé à partir, depuis
juin 2003 - par rapport au nombre total. Dans le lot, un directeur et deux
sous-directeurs. Pourtant, nous ne faisons pas facilement dans la résignation. Le dernier
collègue arrivé il y a deux mois s'en étonnait même : avec bien plus de
problèmes qu'ailleurs, le désir de travailler ensemble, le souci de ne pas
s'arrêter au premier obstacle venu, nous portent. Nous portaient. Depuis le
début de la semaine, nous faisons des arrêts de travail. On est à bout. Incapables de faire un pas de plus. Au moment où nos
responsables politiques s'affichent partout avec de la satisfaction plein
la bouche, nous voulons dénoncer le jeu sinistre dont élèves et personnel
éducatif (enseignants et éducateurs) sont les dupes. La providence du système En échange de quelques maigres compensations (un coefficient de calcul
d'heures-enseignants plus favorable, un apport d'aide-éducateurs composé
pour l'essentiel de jeunes non-formés, ...) des écoles comme la nôtre
servent d'alibi à tout un système scolaire fonctionnant à l'exclusion et à
la relégation : quand un élève pose problème, l'école qui se veut « bonne »
s'en débarrasse. Ces élèves exclus se retrouvent ainsi ballottés d'un
établissement à l'autre ; en bout de course, c'est dans une école comme la
nôtre qu'ils arrivent, ayant en attendant cumulé échecs et rancoeurs. A nous alors de les remettre debout, confiant en leurs capacités, à nous
aussi de les remettre à niveau, de les aider dans des difficultés très
fréquentes, qu'elles soient d'ordre familial, social, économique - et cela
peut aller jusqu'à chercher des tartines pour les gosses qui n'ont rien à
manger le midi. Afin de leur faire acquérir des compétences sociales,
intellectuelles et professionnelles. Ce que nous dénonçons, c'est la perversité d'un système qui concentre dans
un même lieu les élèves cumulant les difficultés. Nous sommes prêts à mener
ce travail de « remise à flot » avec un certain nombre d'élèves ; mais cela
n'est possible que si les élèves relevant de profils extrêmes restent
minoritaires. Or, actuellement, nous som