Orthographe : corrigés des exercices relatifs au chapitre 1

Orthographe : corrigés des exercices relatifs au chapitre 1 ... On ne peut couper
ici entre o et y, car y intervocalique correspond à deux phonèmes (i pour le ...

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Orthographe : corrigés des exercices relatifs au chapitre 1 1. Découpez les mots suivants en syllabes phoniques puis en syllabes
graphiques. Remarque : Pour les principes de découpage en syllabes phoniques et en
syllabes graphiques, voir PELAT J.-C., e.a., Grammaire méthodique du
français, éd. PUF, Paris, 1994, pp. 53-55 et pp.66-67. Transpercer : Découpage en syllabes phoniques :
/tr??s/ : syllabe phonique fermée
/p?r/ : syllabe phonique fermée
/se/ : syllabe phonique ouverte Découpage en syllabes graphiques :
trans - : syllabe graphique fermée
- per - : syllabe graphique fermée
- cer : syllabe graphique fermée Dompter : Découpage en syllabes phoniques :
/d?? / : syllabe phonique ouverte
/te/ : syllabe phonique ouverte
( p n'est normalement pas prononcé. Découpage en syllabes graphiques :
Domp - : syllabe graphique fermée
- ter : syllabe graphique fermée Pédestre : Découpage en syllabes phoniques :
/pe / : syllabe phonique ouverte
/d?str/ : syllabe phonique fermée Découpage en syllabes graphiques :
pé- : syllabe graphique ouverte
- des - : syllabe graphique fermée
- tre : syllabe graphique ouverte
( On voit ici qu'il y a une contradiction entre la syllabation phonique et
la syllabation graphique quand le mot comporte un e caduc. 2. Où ces mots peuvent-ils être découpés en fin de ligne ? Remarque : Pour les principes de découpage en fin de ligne, voir PELAT J.-
C., e.a., Grammaire méthodique du français, éd. PUF, Paris, 1994, pp.79-80. Chatoyer : Cha / toyer
( On ne peut couper ici entre o et y, car y intervocalique correspond à
deux phonèmes (i pour le graphème oi correspondant à [wa] ; y pour le
graphème y correspondant à [j] yod)
Note : dans les anciens manuels, pour écrire la coupure, on conseillait
d'écrire ii (ex : pai/ier). Horizontale : Ho/ri/zon/tale
( On préfère ici ne pas rejeter en début de ligne une syllabe comprenant un
e muet, d'où pas de coupure après la syllabe -ta-. Alambic : Alam/bic
( Le a initial ne peut être isolé en fin de ligne, il doit donc être noté
avec la deuxième syllabe. Expatrier : Ex/pa/trier
( On peut couper après x car il n'est pas suivi d'une voyelle.
( On évitera de couper entre le i et le e du groupe « trier », car le i
note également le [j] yod de la syllabe suivante. Villégiature : Vil/lé/gia/ture
( On coupe toujours entre des consonnes doubles : ici ll. Cependant, si
-(i)ll- avait servi à noter le son [j] yod, comme dans « veille », on
n'aurait pas pu couper entre ll. Dans le cas de « villégiature », -ill- ne
note pas [j] yod donc on peut couper.
( On ne peut couper entre i et a dans -gia- car i représente [j] yod.
( On préfère ici ne pas rejeter en début de ligne une syllabe comprenant un
e muet, d'où pas de coupure après la syllabe -tu-. Orthographe : Or/tho/graphe
( On préfère ici ne pas rejeter en début de ligne une syllabe comprenant un
e muet, d'où pas de coupure après la syllabe -gra-. Échalas : Écha/las
( On ne peut couper ici entre c et h, même s'il s'agit de deux consonnes
différentes, car ces lettres servent à noter un seul son [?].
( On ne peut pas non plus isoler la voyelle é en fin de ligne. 3. Décrivez la polyvalence des unités graphiques des mots suivants. Hôtel : 1. Le graphème « h » n'est pas prononcé. Il sert ici de morphogramme
lexical (famille : hôtellerie, hôtelier,...) , de logogramme
(distinction d'avec « autel ») ainsi que de lettre étymologique (>
hospitale).
2. Le graphème « ô » est prononcé et représente le son [o], donc il a un
rôle de phonogramme. Il a également ici valeur de logogramme (car
distinct de « au » que l'on rencontre dans « autel »).
3. Le graphème « t » est prononcé et représente le son [t], donc il a
valeur de phonogramme.
4. Le graphème « e » est prononcé et représente le son [?], donc il a
valeur de phonogramme.
5. Le graphème « l » est prononcé et représente le son [l], donc il a
valeur de phonogramme.
En outre, on peut dire qu'il a ici une fonction auxiliaire puisque sa
position en fin de syllabe graphique fermée indique que le graphème « e »
se prononcera[?].
Femme : 1. Le graphème « f » est prononcé et représente le son [f], donc il a
valeur de phonogramme.
2. Le graphème « e » est prononcé et représente le son [a], donc il a
valeur de phonogramme. Il sert ici de morphogramme lexical (famille :
féminin, féminité,...) ainsi que de lettre étymologique (> femina).
3. Le graphème « mm » est un digramme prononcé et représente le son [m],
donc il a valeur de phonogramme. Le premier « m » qui servait à
noter, avec le « e », la nasale [ ?? ] est d'une certaine façon
étymologique puisque la voyelle s'est dénasalisée.
4. Le graphème « e » n'est pas prononcé. Il est une marque du féminin et
à ce titre, on pourrait considérer qu'il s'agit d'un morphogramme
grammatical (mais que dire alors du « e » de « homme » ?).
Grammaire : 1. Le graphème « g » est prononcé et représente le son [g], donc il a
valeur de phonogramme.
2. Le graphème « r » est prononcé et représente le son [r], donc il a
valeur de phonogramme.
3. Le graphème « a » est prononcé et représente le son [a], donc il a
valeur de phonogramme.
4. Le graphème « mm » est un digramme prononcé et représente le son [m],
donc il a valeur de phonogramme. Le premier « m » qui servait à
noter, avec le « a », la nasale [ ?? ] est d'une certaine façon
étymologique puisque la voyelle s'est dénasalisée.
5. Le graphème « ai » est un digramme prononcé et représente le son [?],
donc il a valeur de phonogramme.
6. Le graphème « r » est prononcé et représente le son [r], donc il a
valeur de phonogramme.
7. Le graphème « e » n'est pas prononcé. Il est une marque du féminin et
à ce titre, on pourrait considérer qu'il s'agit d'un morphogramme
grammatical.