Guide des codes de l'OMM déterminés par des tables: - WMO

1.4 Directives pour le passage aux codes déterminés par des tables L1-19 ...
Comment savons-nous ce que signifie la chaîne de caractères suivante dans un
code .... La Section facultative peut être utilisée pour transmettre des informations
ou ... Par exemple, les messages BUFR donnent la température en Kelvin et les ...

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Guide des codes de l'OMM déterminés par des tables:
FM 94 BUFR et FM 95 CREX
Niveau 1 : Caractéristiques fondamentales des codes BUFR et CREX
et
Niveau 2 : Agencement, fonctionnalité et application des codes BUFR
et CREX
Genève, 1er janvier 2002 Préface L'objet de ce guide est d'aider les experts qui souhaitent utiliser les
formes OMM BUFR et CREX de représentation des données déterminées par des
tables.
Ce guide est divisé en trois niveaux afin de tenir compte des différents
degrés de détail dans les explications dont ont besoin les utilisateurs.
Le Niveau 1 contient une description générale conçue pour ceux qui
souhaitent se familiariser avec les codes déterminés par des tables sans
avoir besoin de trop de détails. Le Niveau 2 porte sur la fonctionnalité et
l'application des codes BUFR et CREX et est destiné aux personnes appelées
à utiliser un logiciel pour le codage et/ou le décodage en BUFR ou en CREX,
mais qui n'ont pas à écrire ce logiciel.
Le Niveau 3 est conçu pour ceux qui doivent écrire des logiciels de codage
et/ou de décodage en code BUFR ou CREX, mais il sera également utile à ceux
qui souhaitent étudier de manière approfondie les codes déterminés par des
tables.
L'OMM souhaite exprimer sa reconnaissance aux experts qui ont participé à
la mise au point de ces textes d'orientation. Le Guide a été élaboré par M.
Clifford H. Dey du National Centre for Environmental Prediction (Centre
national de prévision environnementale) des Etats-Unis d'Amérique, avec
notamment la contribution de Charles Sanders - Australie, Eva Cervena -
République tchèque, Chris Long - Royaume-Uni, Jeff Ator - Etats-Unis
d'Amérique et de Milan Dragosavac, du CEPMMT.
Table des matières
Niveau 1 : Caractéristiques fondamentales des codes BUFR et CREX
Page
1.1 Généralités L1- 2 1.2 Description générale L1- 2
1.2.1 Auto-description L1- 2
1.2.2 Structure des codes L1- 4
1.2.3 Tables BUFR et CREX L1- 5
1.2.4 Caractéristiques communes à BUFR et à CREX L1- 9
1.2.5 Différences L1-12
1.2.6 Exemples de messages CREX L1-12 1.3 Procédures d'actualisation L1-17
1.3.1 Procédures générales L1-18
1.3.2 Mise à jour des structures L1-18
1.3.3 Mise à jour des tables L1-18
1.3.4 Validation des mises à jour L1-19 1.4 Directives pour le passage aux codes déterminés par des tables
L1-19
1.4.1 Formation L1-19
1.4.2 Questions d'ordre technique L1-20
1.4.3 Codage et interprétation L1-20 Niveau 2 : Agencement, fonctionnalité et application des codes BUFR
et CREX L2- 1 Niveau 3 : Description détaillée des formes symboliques
(Cf volume séparé sur le Niveau 3 à l'intention des programmeurs de
logiciels de codage et de décodage)
Niveau 1: Caractéristiques fondamentales des codes BUFR et CREX
1.1 Généralités Comparées aux formes traditionnelles de représentation alphanumérique des
données, les formes symboliques déterminées par des tables BUFR (Binary
Universal Form for the Representation of meteorological data - Forme
universelle de représentation binaire des données météorologiques) et CREX
(Character form for the Representation and EXchange of data - Code de
caractère pour la représentation et l'échange de données) offrent les
avantages non négligeables de la souplesse et de l'évolutivité. Ces
caractéristiques positives viennent du fait que BUFR et CREX sont des codes
auto-descriptifs. L'expression « auto-descriptifs » signifie que la forme
et le contenu des données figurant dans un message BUFR ou CREX sont
décrits dans le message lui-même. En outre, BUFR permet la condensation, ou
packing, et le code alphanumérique CREX peut être lu par l'homme. BUFR a été initialement approuvé pour utilisation en exploitation en 1988
pour la première fois. Depuis lors, il a été utilisé pour des observations
de satellites, d'aéronefs et de profileurs de vent ainsi que pour des
observations des cyclones tropicaux et pour l'archivage de tous types de
données d'observation. L'approbation de CREX par la Commission des systèmes
de base comme forme symbolique expérimentale remonte à 1994 (CSB-Ext. 94).
En 1998, la CSB (CBS-Ext. 98) a recommandé que la forme symbolique CREX
soit approuvée pour la représentation opérationnelle des données à compter
du 3 mai 2000. Cette recommandation fut entérinée par le Conseil exécutif
de l'OMM en 1999 (EC-LI (1999)). CREX est déjà utilisé par certains
centres pour échanger des données radiologiques, hydrologiques et
marégraphiques et des données sur l'ozone, les cyclones tropicaux et la
température du sol. En matière d'échange international des données
d'observation, la préférence doit toujours être accordée au code BUFR. La
forme CREX ne devrait être utilisée que lorsqu'il n'est pas possible
d'employer la forme BUFR. BUFR et CREX sont les seules formes symboliques
dont l'OMM a besoin pour représenter et échanger les données d'observation
et il est recommandé de les utiliser pour toutes les applications actuelles
et futures au sein de l'OMM. Ce guide des formes symboliques déterminées par des tables se présente en
trois niveaux afin de tenir compte des degrés de détail différents dans les
explications dont ont besoin les utilisateurs. Le Niveau 1 donne une
description générale conçue pour les personnes qui souhaitent se
familiariser avec les codes déterminés par des tables sans avoir besoin de
trop de détails. Le Niveau 2 porte sur la fonctionnalité et l'application
des codes BUFR et CREX et s'adresse à ceux qui doivent utiliser un logiciel
pour le codage et/ou le décodage de BUFR ou de CREX, mais qui n'ont pas à
écrire ce logiciel. Le Niveau 3 est conçu pour ceux qui doivent écrire des
logiciels de codage et/ou de décodage pour BUFR ou CREX, mais il sera
également utile à ceux qui souhaitent étudier de manière approfondie les
codes déterminés par des tables. 1.2 Description générale 1.2.1 Auto-description
Comment savons-nous ce que signifie la chaîne de caractères suivante dans
un code alphanumérique ?:
32325 11027 ? Tout d'abord, il nous faut savoir dans quelle forme de représentation cette
chaîne de caractères s'inscrit. Nous supposons qu'elle provient d'un
bulletin de messages d'observations synoptiques ; la forme de
représentation est donc FM 12 SYNOP. En deuxième lieu, il nous faut
connaître la position de ces deux groupes dans le message SYNOP (deuxième
et troisième groupes obligatoires dans la Section 1). Troisièmement, il
convient de se référer au Manuel des codes de l'OMM, Volume I.1 (Codes
internationaux), Partie A (Codes alphanumériques) pour y trouver la
description de ces deux groupes dans la forme de représentation SYNOP (à
moins d'avoir mis le code SYNOP en mémoire). Ce faisant, nous trouvons que
les deux groupes ci-dessus ont la forme symbolique suivante :
Nddff 1snTTT dans laquelle N = nébulosité totale, dd = direction du vent, ff = vitesse
du vent, 1 est un indicateur de groupe, et TTT = température de l'air, dont
le signe est indiqué par sn. Toutefois, ce n'est qu'en étudiant plus avant
le manuel des codes pour trouver la signification complète et les
conventions de codage correspondant à cette forme symbolique que l'on peut
déterminer que la couverture nuageuse du ciel est de 3/8, que le vent
souffle de la direction de 230 degrés à 25 noeuds et que la température de
l'air est de - 2,7 oC. La position dans le message d'observation et la
convention de codage attribuée à cette position dans le relevé (soit dans
le présent exemple la forme symbolique Nddff 1snTTT), définissent les
données contenues dans les formes de représentation alphanumériques
traditionnelles. Par ailleurs, s'il fallait insérer un nouveau groupe
d'informations avant les deuxième et troisième groupes à caractère
obligatoire de la Section 1, les positions de ces deux groupes
changeraient. Une telle modification nécessiterait une actualisation
correspondante de tous les programmes de codage ou de décodage de ces
messages sinon le logiciel donnerait des valeurs erronées ou échouerait
totalement. En effet les conventions de codage utilisées pour décrire les
données sont intégrées dans le logiciel de traitement et non incluses dans
les données. C'est la raison pour laquelle les formes de représentation
alphanumériques traditionnelles sont incapables d'accueillir de nouveaux
types de données. Dans une forme symbolique déterminée par des tables il existe également des
règles en matière de position mais elles ne s'appliquent qu'à la forme du
« conteneur » (ou de la structure du code) plutôt qu'à son contenu. La
présence et la forme des données sont décrites dans le «conteneur» lui-
même. C'est ce que l'on appelle le concept d'auto-description. Pour ce
faire, il existe dans les messages BUFR et CREX une section (la Section de
description des données) dans laquelle sont définis le type et la forme des
données contenues dans le message. Voici un exemple de me