Cher Monsieur Bertinotti - Examen corrige
Nouvelles contradictions dans le procès d'insertion au sein de l'Economie
Mondiale. ... 3) Perceptions liées au Pacte de stabilité versus positions des forces
..... ou « classes » comme des gros mots mais plutôt comme des concepts
objectifs. .... de miracle: ce qui est redistribué n'est jamais rien d'autre que la «
plus-value ...
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PAUL DE MARCO KEYNESIANISME,
KEYNESIANISM,
MARXISME, STABILITE
MARXISM, ECONOMIC
ECONOMIQUE
STABILITY
ET
AND
CROISSANCE
GROWTH
Politique de l'offre ou politique de la demande sociale SUPPLY-SIDE VERSUS SOCIAL DEMAND POLITICS Editions La Commune 2005
Edition bilingue/Bilingual edition
ISBN: 0-9731504-2-4 DU MÊME AUTEUR/BY THE SAME AUTHOR: Tous ensemble, 2002 ISBN: 0-9731504-0-8
Pour Marx, contre le nihilisme, 2002. ISBN: 0-9731504-1-6
Ce livre est dédié à tous ceux qui rêvent encore de changer le monde pour
en faire un monde plus juste et plus égalitaire ; il est dédié au mouvement
antiglobalisation et au jeune Carlo Giuliani dont l'adolescence généreuse
fut fauchée par le « retour » d'une nouvelle barbarie bourgeoise,
néoconservatrice et pseudo-théocratique. ENGLISH VERSION PAGE : 171 KEYNESIANISME, MARXISME, STABILITE ECONOMIQUE ET CROISSANCE
Politique de l'offre ou politique de la demande sociale
Table des matières:
Avant-propos (p vii)
Notes (p xix) INTRODUCTION: Nouvelles contradictions dans le procès d'insertion au sein de l'Economie
Mondiale. (p 1)
La propriété privée, sa magnitude, son organisation et sa transmission par
héritage sont-elles compatibles avec une quelconque forme de socialisme
authentique ? (p 5)
La rente, les profits et la coexistence sous dominance des modes de
production : (p 8)
a) La formulation générale du problème de la transformation des valeurs en
prix de production chez Marx. (p 17)
b) Le schéma de la Reproduction Simple du Livre II. (p 20)
c) La « productivité » et l'expression correcte de la composition organique
du capital. (p 23)
d) Conclusion: l'importance cruciale de la « productivité » et de la « plus-
value sociale ». (p 32)
La coexistence des modes de production et la transition au socialisme. (p
37) KEYNESIANISME, MARXISME ET PACTE DE STABILITE ET DE CROISSANCE: Introduction ( p 49)
1) Commentaires sur la pertinence de la remise en cause du Pacte de
stabilité. (p 51)
2) Pacte de stabilité versus politique de l'offre ou politique de la
demande. (p 83)
3) Perceptions liées au Pacte de stabilité versus positions des forces
communistes et syndicales. (p 102)
Notes (p 116)
EXTRAIT: (136) (portant sur le Pacte de stabilité et de croissance vs la BCE, les leçons
de la « récession dans la Dépression » durant le New Deal et la Zone
euro ...) ANNEXE : AVANTAGES COMPARATIFS, PLANIFICATION ET ECOLOGIE. (p 145) AVANT-PROPOS. Cette critique fondamentale du mode de production capitaliste et du
néolibéralisme contemporain s'étale de septembre 2003, à octobre 2005. Les
mises à jour se trouvent dans les notes de bas de page ou dans les notes
additionnelles qui furent ajoutées aux textes principaux. C'est pourquoi
ces notes sont aussi importantes que le texte auquel elles se rapportent,
encore que leur condensation synoptique ne s'appréciera vraiment qu'à la
lueur des démonstrations et des illustrations fournies dans les textes
principaux. S'il y a des redites, elles ne relèvent pas du style
ordinateur, car j'ai tout fait pour que la logique sous-jacente soit très
serrée. Ce fut ma volonté dans ce genre d'ouvrage de toujours rassembler
tous les éléments fondamentaux nécessaires à la compréhension critique mais
également historique des sujets discutés, y compris dans les notes. La
compréhension est d'ordinaire cumulative. Dans Pour Marx, contre le
nihilisme, j'avais choisi d'inclure des interpolations éclaircissant les
contextes historiques relatifs à des domaines particuliers. La mémoire est
courte et de nouvelles générations de militant-e-s arrivent sur scène. Une
rétrospective rapide me laisse croire que j'avais raison. A la manière de
Marx, j'ai opté pour la clarté et la simplicité du langage. J'ai toutefois
choisi à dessein de mêler la présentation discursive et l'exposé
rigoureusement logique de façon à rendre le c?ur du sujet intuitivement et
intellectuellement accessible à tous, travailleurs, étudiantes ou étudiants
intéressé-e-s, tout en le rendant incontournable pour les spécialistes
honnêtes des disciplines concernées. En tout premier lieu pour les
« économistes » titrés d'aujourd'hui. Du point de vue scientifique, et
jusqu'à preuve du contraire, cette critique prétend impliquer un changement
de paradigme. Sa seule réfutation possible, encore que grossière et
transitoire, consisterait en un « retour » à la « science » purement a-
scientifique et idéologique de Nietzsche et de ses adeptes contemporains.
Ce ne pourrait être dès lors qu'une apologie de la barbarie plus ou moins
auto-élue. C'est là critique sanguinaire, sans doute, mais sans lendemain. Ce changement paradigmatique acquis par le retour à Marx et aux processus
sociaux réels, le travail peut alors reprendre sérieusement. J'ai assumé
personnellement l'entière édition de ce livre dans des conditions qui sont
loin d'être optimales. Personne d'autre que moi n'est responsable de ses
lacunes. S'agissant avant tout d'une ?uvre de « pratique théorique », au
sens de Louis Althusser, j'ai préféré le traduire rapidement en anglais
plutôt que de me livrer à une énième lecture, somme toute moins utile. Il
faudra de toute manière en arriver à une synthèse générale des principes et
des théories économiques offerts dans mes livres et articles antérieurs, ce
qui me fournira alors le loisir d'une rédaction selon la méthode de
l'exposition marxiste la plus épurée. J'espère que mes éventuels lectrices
et lecteurs ne se méprendront pas sur l'aspect artisanal du présent
ouvrage. Les thèses principales contenues dans ce livre se veulent originales. Elles
prétendent rétablir l'authenticité de la loi marxiste de la valeur ainsi
que celle de la méthode « matérialiste historique » de
Marx. Elles prétendent rétablir cette authenticité vis-à-vis des thèses
défendues par de nombreux supposés marxistes, mais également vis-à-vis des
théories bourgeoises les plus avancées, fussent-elles d'inspiration
walrasienne, sraffienne ou keynésienne. Par extension, elles visent toute
autre version bourgeoise de l'équilibre général. Elles établissent pour la
première fois la vérité de la conception marxiste selon laquelle le «
marché », une forme parmi d'autres des échanges économiques et humains,
n'est rien d'autre qu'une dynamique économique prédéterminée liée à la
logique socio-politique de la Reproduction Elargie. En d'autres termes elle
est liée à ce que Marx appela la « demande sociale ». Afin d'anticiper les critiques de seconde ordre, malheureusement
prévisibles, ajoutons immédiatement que le concept économique marxiste de
« demande sociale » n'a absolument rien à voir avec la simple « demande »
des ménages (*), même lorsque celle-ci est supérieure aux deux tiers du PIB
comme cela est le cas aux Etats-Unis. Ceci est particulièrement vrai dans
un monde néolibéral dans lequel le rapport de la rémunération moyenne du
salaire ouvrier au salaire d'un président de société était de 1 à 42 en
1980 pour passer à 1 à 419 en 1998 selon M. Maurice Allais qui cite le
International Herald Tribune du 6 septembre 1999 (voir son livre La
Mondialisation, la destruction des emplois et de la croissance. L'évidence
empirique, éd Clément Juglar, Nov. 1999, p 316, * *). On est en droit de
craindre que ce rapport ait encore empiré depuis! Il s'agit d'un monde dans
lequel le PIB réel par habitant a diminué de manière importante. En
comparant la période 1974-1991 à la période 1950-1974, on constate que les
taux de croissance annuels comparés ont diminué de 2,64 % en la France,
pays dans lequel les politiques sociales sont pourtant encore solides.
(idem, p 135). Il s'agit d'un monde enfin dans lequel l'écart du coût
horaire de la main-d'?uvre entre pays riches et pays exploités est de 1 à
10 (idem, p 330 et p 489.) C'est un monde dans lequel les « moyennes » et
les « médianes » statistiques concernant les revenus des ménages sont
devenues une insulte à l'information objective et démocratique, ainsi
qu'aux droits fondamentaux des citoyens. La « demande sociale » ne peut pas
davantage être confondue avec l'inepte opposition imaginée par Friedman et
Laffer entre deux théories bourgeoises jumelles et également fallacieuses.
La première fait valoir une croissance tirée par la demande, c'est-à-dire
par les exorbitantes dépenses militaires reaganiennes. La seconde est
censée être poussée par les coûts et relèverait de l'exubérance des
pratiques néolibérales connues. Mon exposé prétend porter la discussion à
un niveau intellectuel plus élevé et donc scientifiquement plus digne. Il
rom