théorie et politique monétaire - Université Paris Nanterre

fondement plus logique puisque le juge sort du cadre de la loi et recours à l'
analogie. .... contrôle des décisions judiciaires: l'autorité de recours peut revoir l'
interprétation des juges (de l'instance inférieure) alors que l'exercice du pouvoir
d'appréciation par ces ... La théorie de la volonté reconnaissable (Théorie
préférable).

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Théorie et Politique Monétaires - Licence de sciences économiques - Plan du cours Introduction
I. L'instrument - Le taux d'intérêt
II. L'objectif de type final
III. Objectifs intermédiaires Bibliographie
1. DENIZET
« La monnaie dans le financement »
2. BCE : Bulletin octobre 2001
(Sur le comportement des banques en matière de soumission)
3. BCE : Bulletin mai 1999
(Sur le cadre opérationnel en général)
Introduction 6
Chapitre 1 - L'instrument : Le taux d'intérêt de court terme 7 Section 1 - La possibilité de contrôle effectif 7
Sous-section 1 - Les mécanismes : Besoin de refinancement et liquidité 7
§1 - Un système sans banque centrale 7
§2 - Un système avec banque centrale 9
§3 - Tableau des facteurs de la liquidité bancaire 13
Sous-section 2 - Le cadre opérationnel de la politique monétaire et la
détermination du taux d'intérêt de court terme 15
§1 - Les techniques de refinancement : principes généraux 15
§2 - La politique de refinancement de l'eurosystème 18
Section 2 - Le taux d'intérêt de court terme 21
Sous-section 1 - Première étape : du taux d'intérêt à court terme aux
conditions sur les marchés de capitaux et d'actifs 22
§1 - Taux d'intérêt sur les autres marchés (marché monétaire en
général, marchés de court terme) et prix des actions 22
§2 - Taux d'intérêt et taux de change 26
§3 - Taux de refinancement et coût de crédit 29
Sous-section 2 - Les canaux de transmission de la politique monétaire :
canaux traditionnels et canaux de crédit 30
§1 - Les canaux traditionnels 31
§2 - Les canaux de crédit 32 Chapitre 2 - L'objectif principal de la BCE : La stabilité des prix 33 Section 1 - Crédibilité et engagement : Un modèle de référence 34
§1 - Le modèle de Barro et Gordon 34
§2 - Logique de règle et indépendance des banques centrales 39
§3 - Quel peut être, en général, le contenu d'une règle ? 39
Section 2 - La BCE applique-t-elle une règle ? 43
Sous-section 1 - La définition quantifiée de la stabilité des prix et
ses justifications 44
Sous-section 2 - La critique des règles par la BCE et la justification
de la stratégie des « deux piliers » 44 Chapitre 3 - Objectifs intermédiaires 46 Section 1 - Le fondement du choix d'un agrégat monétaire 46
Sous-section 1 - La définition de l'objectif et la valeur de référence
46
Sous-section 2 - Taux d'intérêt et demande de monnaie 49
§1 - Rappel de l'analyse keynésienne dans la théorie générale 49
§2 - La demande de monnaie chez Friedman 51
§3 - Le taux d'intérêt comme coût d'opportunité de la détention de
monnaie dans un modèle de portefeuille 53
Sous-section 3 - La fonction de demande de monnaie de la zone euro 56
Conclusion 57
Section 2 - Le 2e pilier de la stratégie 58 Introduction L'instrument des banques centrales est le taux d'intérêt. En effet, le
taux d'intérêt recouvre des différentes choses ; il existe plusieurs taux
d'intérêt selon le marché. Les banques centrales utilisent le taux
d'intérêt de court terme. La réserve fédérale américaine utilise comme
taux de référence le taux des fonds fédéraux ; la BCE utilise le taux des
opérations principales de refinancement, souvent appelé taux REFI. Cela sert à quoi ? Les banques centrales ont leurs propres objectifs
concernant les variables économiques. On distingue les objectifs de type
finale (Taux de change, emploi, inflation) des objectifs intermédiaires
(masse monétaire etc.) La BCE fait de la masse monétaire une valeur de
référence, mas pas un objectif intermédiaire (elle n'en veut pas.) Elle
n'a pas d'objectif de change affiché. L'objet de ce cours est de travailler sur le fondement théorique de la
politique monétaire en insistant sur la zone euro (i.e. la BCE) et, par
comparaison, la politique monétaire américaine, anglaise et canadienne. Dans la mesure ou cette politique monétaire peut s'analyser comme la mise
en ?uvre d'instruments au service d'objectifs de différents niveaux,
instrument et objectif étant des variables économiques que l'on étudie en
macroéconomie, il est intéressant d'étudier les liens théoriques et les
résultats empiriques qui concernent les différentes variables. On retrouvera bien sûr, par exemple, les discussions sur les fonctions de
demande de monnaie et, plus généralement, sur les théories qui concernent
toutes les étapes du mécanisme de transmission de la politique monétaire à
l'économie réelle ; plus précisément au partage revenu national - prix.
Chapitre 1 - L'instrument : Le taux d'intérêt de court terme Section 1 - La possibilité de contrôle effectif
Pourquoi et comment une banque centrale peut-elle être sûre de réaliser le
chiffre qu'elle a choisi pour le taux d'intérêt instrument ?
Sous-section 1 - Les mécanismes : Besoin de refinancement et liquidité
Il faut présenter le fonctionnement d'un marché monétaire
§1 - Un système sans banque centrale
On a un système de financement entre banques. Il s'agit d'opérations de
court terme, et même de très court terme (ex : emprunt au jour le jours -
24 heures ( « overnight loans »). Une banque a besoin de financement, et
certaines autres peuvent financer. Le problème est celui du circuit de
paiement :
Exemple :
On considère 4 banques. Leurs clients font des opérations de paiement,
par exemple en tirant des cheques sur leurs comptes. Si, dans la banque 1, un client tire un chèque sur son compte pour payer
un autre client de cette banque, il n'y a pas de problème ; un simple jeu
d'écriture suffit. Mais si c'est un chèque à l'ordre d'un client d'une
autre banque (banque 2), alors un problème de paiement se pose. Même si les comptes sont libellés tous dans une monnaie commune, chaque
banque a un circuit particulier. Chaque banque est émettrice de sa propre
« monnaie » ; la banque 1 ne peut émettre la monnaie de la banque 2 (la
monnaie est donc l'avoir sur le compte de chèque.) Il faut donc qu'il y
ait un système de paiement pour résoudre ce problème. Dans cet exemple on dira que la banque 1 a en quelque sorte une dette vis-
à-vis de la banque 2. En revanche, la banque 2 a une créance. Solution simple (extrait de bilan) :
|Banque 1 | |Banque 2 |
|[pic] |[pic] | |[pic] |[pic] |
| |+1000 E | |+1000 E | |
| |(Emprunt à | |(Créance | |
| |2) | |sur 1) | |
| |-1000 E | | |+1000 E |
| |(Compte | | |(Compte |
| |chèque | | |chèque |
| |client X) | | |client Y) |
( Ecriture qui correspond à la créance de la banque 2 sur la banque
1.
Dans l'exemple le plus simple on a tout de même une opération de marché
monétaire. C'est un emprunt interbancaire. Dans la réalité, certes, ces
opérations bilatérales existent, mais il y a beaucoup plus de banques
concernées.
Dans ce qui suit on va faire un tableau carré avec 4 banques. En ligne on
va lire les créances d'une banque sur les autres, et en colonne les
dettes d'une banque vis-à-vis les autres.
| |1 |2 |3 |4 |Somme |
|2 |70 |- |25 |41 |136 |
|3 |45 |60 |- |10 |115 |
|4 |75 |40 |20 |- |135 |
|Somme |130 |150 |87 |131 |558 |
( Après compensation, solde net des créances et dette pour chaque
banque :
| |1 |2 |3 |4 |Somme |
|2 |20 |- |- |1 |21 |
|3 |3 |35 |- |- |38 |
|4 |- |- |10 |- |10 |
|Somme |23 |35 |10 |6 |74 |
Comme on s'y attendait, la somme des créances nettes dans un tel tableau
est égale à la somme des déficits net.
Il n'y a pas de fuite ; chaque opération a une contrepartie ailleurs dans
le système. Il y a la place pour autre chose que les emprunts bilatéraux.
Les opérations de prêt et d'emprunt interbancaire peuvent se faire sur le
marché sans tension.
Le taux ne fluctuera sans doute pas beaucoup dans un tel système. La
réalité contemporaine est plus complexe, parce qu'il y a des opérations
initiée par la clientèle dont la contrepartie se trouve en dehors du
système constitué par les banques ordinaires.
( Terminologie : « Banques ordinaires » s'oppose à « banques centrales ».
C'est un terme économique, pas juridique. On fait également l'opposition
banques de 1er rang (centrales) et de 2ème rang (ordinaires.)
§2 - Un système avec banque centrale
Lorsqu'il y a une banque centrale, certaines opérations de la clientèle
font jouer les comptes des clients sans contrepartie dans les comptes
d'autres établissements bancaires. Le système ne fonctionne plus comme un
tableau carré, c'est comme si on ajoutait une ligne et une colonne
correspondant à la banque centrale dans l'exemple précédent. Les créances et les dettes s'équilibrent, mais pour l'ensemble du nouveau
tableau il n'y a pas de raison, sauf cohérence particulière, que le sous-
tableau constitué du système bancaire soit équilibré comme dans le
paragraphe précédent. Les comptes à la banque centrale qui vont jouer existent parce que la
banque centrale a plusieurs missions définies historiquem