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capacité économique et financière ... et le chiffre d'affaires concernant les
prestations, objet du marché, réalisées au cours des trois derniers exercices
disponibles.

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| |Commission Européenne Délégation de|
| |la Commission européenne en RDC |
Projet PAB 172-355
Approvisionnement de Kinshasa par la Nationale 1 en provenance du Bandundu Rapport d'étude des données de comptage routier de Dumi entre mai 2009 et
septembre 2011 Janvier 2012 [pic] Géraud TERRISSE & Marc RODRIGUEZ
Sommaire Approvisionnement de Kinshasa par la Nationale 1 en provenance du Bandundu
1
Résumé 3
1. Introduction 5
2. Quantités de produits agricoles transportées du Bandundu vers
Kinshasa : 5
a. Quantités transportées 5
b. Origines des produits transportés 7
3. Nature de l'approvisionnement de Kinshasa via Dumi 8
4. Provenances des produits transitant par Dumi 11
a. Principales provenances dans la production exportée 11
b. Les principales provenances 13
c. Cas du manioc. 15
d. Cas du maïs. 18
e. Cas de la braise entre 2009 et 2011. 22
f. Cas de la braise en 2011. 23
g. Cas de l'arachide 26
5. Nature du trafic transitant par Dumi 29
a. Evolution du trafic sur Dumi 29
b. Trafic par catégorie de camions 29
c. Nature du trafic par grande provenance 31
6. Liste des tableaux 41
7. Liste des graphiques 42
Liste des Annexes 44
Annexe 1 : Quantités mensuelles exportées par les principaux bassins de
production vers Kinshasa 45
Annexe 2 : Répartition des bassins de production par ordre d'importance 48
Annexe 3 : Tonnages mensuels par catégories de camions et par grand axe 49 Résumé L'étude rend compte des mesures effectuées 24h/24 au poste de police de
Dumi par ISCO/PAB entre mai 2009 et septembre 2011. La plupart des routes
du Bandundu ainsi que du Plateau des Bateke aboutissent à la Nationale 1 et
entrent dans Kinshasa via Dumi. Le comptage de Dumi fournit donc une vision
d'ensemble des exportations terrestres du Bandundu et du Plateau vers
Kinshasa. Une partie très importante des productions du Bandundu est
évacuée par le réseau fluvial pour lequel nous ne disposons pas de données
récentes. TONNAGES Les tonnages mensuels transportés via Dumi à Kinshasa en provenance du
Bandundu varient, d'après nos comptages, entre 6.000 t et 10.000 t. Une
augmentation de 10% entre 2009 et 2010 et de 19% entre 2010 et 2011 est
constatée. L'achèvement des travaux de réhabilitation de la nationale et
l'ouverture du pont sur la Loange peuvent expliquer cette évolution
positive, de l'ordre de 30% en 2 ans. En effet, la capacité de charge au
retour dépend en grande partie du fret disponible à l'aller et l'ouverture
du Kasaï Occidental a joué un rôle certain dans l'augmentation du fret
aller. L'étude établit des regroupements de provenances : la périphérie de la
Nationale 1 sur une trentaine de kilomètres, le Plateau des Bateke et les
routes principales de dessertes agricoles (RPDA) reliant le pays profond à
la Nationale. La part de la périphérie de la Nationale dans les tonnages
augmente de manière très significative. Ceci est clairement l'effet de la
réhabilitation de la Nationale qui a permis l'arrivée en masse de véhicules
légers dans le transport des produits agricoles. Alors que dans les années
précédentes (études GRET, CTB, PAR) et jusqu'en 2010 la part de la
nationale était inférieure à celle totalisée des grandes dessertes
agricoles, à partir de décembre 2010-janvier 2011 le contraire se produit.
En effet, la provenance Nationale 1 devient déterminante et les dessertes
agricoles entrent en diminution significative (-600t/mois par rapport à
2010). Cette hausse touche peu les produits agricoles. Elle est entièrement
absorbée par le transport de la braise. Celle-ci a connu une augmentation
de 90% entre janvier et août 2011 (de 1420,5 t à 2704,3 t). La braise est
devenue la principale production de rente des paysans riverains de la
Nationale et des villages voisins, sur pratiquement 300km depuis Kinshasa
et jusqu'à 50 km de profondeur le long de l'axe. Sur les tonnages globaux de Dumi, le manioc augmente légèrement mais sa
part relative, comprise entre 60 et 52 % selon les années, diminue du fait
de l'entrée en scène massive de la braise. Les tonnages pratiquement
stables du maïs viennent ensuite et leur part relative passe de 22 à 19%.
Les autres spéculations (arachide, niébé...) sont faibles, voire
négligeables en tonnage. Ceci illustre la spécialisation du Bandundu sur
les glucides de base et sa négligence bien connue vis-à-vis des cultures à
meilleure valeur ajoutée et moindre coût de transports que sont les
légumineuses. PROVENANCES En termes de provenance, pour le manioc, les 2 territoires de Bulungu et de
Masi-Manimba, ainsi qu'Idiofa semble-t-il dans une moindre mesure,
totalisent plus de la moitié des tonnages de manioc enregistrés à Dumi. Le gros du maïs est exporté par le Plateau des Bateke (37% des tonnages),
grâce aux fronts pionniers des galeries forestières du Kwango et du Kasaï
et des lambeaux forestiers du Plateau. Une autre zone s'est spécialisée
dans cette production, les secteurs de Dinga et de Bukanga-Lonzo, dans le
territoire de Kenge. La production de braise exportée vers Kinshasa connaît une croissance
exponentielle. Globalement, toutes provenances confondues, les tonnages
sont passés de 650 t en mai 2009 à 2680 t en mai 2011 (facteur *4). Ceci
représente environ 300 camions mensuels, soit plus de 10 par jour, la
braise devenant ainsi le second produit en nombre de camions au passage de
Dumi. La part du Plateau des Bateke dépasse les 80% des quantités totales de
braise exportées par le bandundu par voie terrestre vers Kinshasa. Mais il
est frappant de constater que des provenances plus éloignées, telles
Mongata, Lonzo, Pont-Kwango, Masi et même Kikwit, ont vu leurs exportations
multipliées par 5 et 10. Les évacuations terrestres d'arachide vers Kinshasa sont faibles, de
l'ordre de 2.800 t/an soit moins de 3% du total (en incluant la braise) et
moins de 4% du total des produits agricoles. Ces tonnages sont très en-
dessous du potentiel de production du Bandundu. TRAFIC Le comptage de Dumi fait apparaître le doublement du nombre de véhicules
entre 2009 et 2011. Ceci correspond surtout à l'apparition de véhicules
légers (combi et 4x4 de charge) capables de transporter entre 1 et 2 t. le
nombre de véhicules a augmenté significativement passant de 1.370/mois en
2009, mauvaise année, à 2.490/mois en 2011. La croissance est très forte
entre 2010 et 2011 (+73%). Le nombre de véhicules lourds (de 5 à plus de 20
t de charge) passe de 22 à 33 unités par jour. La structure du parc de
camion évolue de manière significative et paradoxale. Les vieux MAN se
maintiennent et augmentent de 67% en nombre entre 2009 et 2011. En
revanche, la catégorie intermédiaire des 10-15 t diminue de façon drastique
(-45% en 2 ans). Les véhicules plus lourds de plus de 15 t augmentent en
nombre de 124/mois à 320/mois en 2011, et en proportion de 9 à 13% en 2
ans. Les enregistrements d'essieux de Dumi ont été mal faits ce qui les
rend inexploitables à cet égard. ANALYSE DU TRAFIC PAR PROVENANCE Au niveau du Plateau, les camions de 5-10 t (type MAN) sont clairement
majoritaires dans le trafic et dans les tonnages en provenance de cette
zone (environ 50% du total). Cependant, les plus de 20 t et petits
véhicules ont eux aussi connu une progression certaine (+88% et +727%),
même si leur nombre reste inférieur à celui des MAN. Dans les grandes dessertes agricoles, le nombre de petits véhicules a
globalement augmenté. Mais l'augmentation des tonnages, relativement faible
dans la zone, est essentiellement due à l'augmentation du nombre de s + de
20 t. La part des 5-10 t et des petits véhicules n'a pas réellement
augmenté. On voit donc que les travaux de réhabilitation de la route ont favorisé
l'augmentation du nombre de petits véhicules le long de la Nationale, ainsi
que celle de gros véhicules qui chargent des marchandises dans les bassins
proches de la RN1, mais aussi bien plus en profondeur dans les terres.
Ainsi, les 5-10 t sont très présents dans les activités économiques du
Plateau quand ces mêmes camions et les plus de 20 t sont majoritaires dans
les dessertes agricoles. L'augmentation des tonnages sans cesse confirmée depuis le début des années
2000 constitue une menace importante pour l'état des routes et des ponts.
Il est indispensable de dimensionner ces-derniers en conséquence et de
favoriser l'entretien régulier des routes pour résister à ce type de
véhicules. Introduction Le présent rapport concerne les données produites par le comptage de trafic
mis en place à Dumi à partir du mois de mai 2009. Ce comptage a fonctionné
24h/24h jusqu'au mois de septembre 2011. Le déménagement du siège de ISCO de l'UPN à Limete en janvier 2010 s'est
malheureusement traduit par la perte d'un cahier de trafic, celui d'un
tiers du cahier d'octobre 2009 et du cahier de novembre 2009. Nous avons
extrapolé les chiffres disponibles d'octobre pour constituer une série
complète sur 28 mois. Les enregistrements de Dumi concernent l'ensemble des véhicules chargés de
500 kg (combi) à plus de 20 tonnes. Ils sont faits par une équipe ayant
travaillé à Dumi pendant une dizaine d'années pour le compte de plusieurs
pro