Un essai d'interprétation de Pand e Saleh (Conseils Vertueux)

Items 30 - 39 ... Paradoxes in Probability Theory and Mathematical Statistics. ... Trans. Roy. Soc.
158 (1869) 181?199. (Excerpted in Miles & Serra, pp. ..... Note 2016: A broken
stick. ... that he has seen is Whitworth's DCC Exercises in Choice and Chance,
...... but he only gives the page numbers of an article in Symbolic Logic.

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Hou
121 Un essai d'interprétation
De
Pand e Saleh
(Conseils Vertueux) Ecrit Par Hazrate Hajj Muhammad Hassan Saleh Ali Shah Qutb (Maitre)
De
L'Ordre Nematullahi Sultan Ali Shahi Gonabadi [pic] Hazrate Hajj Muhammad Hassan Saleh Ali Shah
Note de l'interprète
Le livre Pand-e-Saleh est un livre écrit en persan et peut être considéré
comme le guide du Soufisme. Rédigée sous la forme d'une lettre par le
maître vénéré haj Mohammad Hassan Saleh Ali Shah Beydokhti, elle est
destinée à chaque itinérant de la communauté Soufie de l'Ordre Nematullahi
Soltan-Ali- Shahi Gonabadi. L'auteur est descendant de la famille [tribu]
Bani Assad, nommé Bitchareh par Imam Reza.
Le présent livre n'est pas la traduction du livre de Pand-e-Saleh
(Conseils du Vertueux), mais juste une tentative d'interprétation.
L'original en persan, bien qu'écrit d'une manière simple et abordable à
tous, reflète le pouvoir de compréhension du lecteur et arrose son c?ur à
sa capacité personnelle. Il cache au fond une musique qui restera
impossible à traduire et à transmettre. Une musique qui chirurgie le
pouvoir de réflexion et l'élargit, traduit en plus par des mots et des
phrases.
Le soufisme, en tant que tronc mystique et philosophique de toute
religion, a été omniprésent. Le présent est une version mystique islamique. Dans ce texte les termes sont simplifiés et repris à l'original persan
ou arabe. Il a été essayé de tout simplifier pour rendre les propos le plus
accessible possible.
Des commentaires et des exemples, sont extraits, choisis et adaptés
parmi les discours des maitres soufis, spécialement ceux de mon maitre
vénéré : Haj Docteur Nourali Tabandeh Majzoob-Ali-Shah, aussi bien que des
expériences personnelles.
Un grand Merci à tous ceux qui m'ont réchauffé le c?ur et m'ont aidé
pour le finir, même si pas à la hauteur et partiellement. Que cela soit une
chandelle parmi tant d'autres pour aider les assoiffés de la voie de la
perfection et de la connaissance mystique.
N'oubliez pas de me dédier des prières, ce qu'on appelle des énergies
[ou pensées] positives de nos jours.
Firouz BIDABAD
Téhéran, Janvier 2016
Préface Hou
121[1] Au nom de Dieu le Miséricordieux, le Clément
A Lui avons-nous confiance et espoir
Louange pure est digne de l'unique possesseur, du rayonnement duquel,
toutes existences proviennent[2], ainsi dévotion et prières vaut l'unique
[sans pareil[3]] Dieu, qui est sage, clairvoyant et puissant, à Lui
retournent tous, et l'Apparition en vient[4]. Le miséricordieux qui, dans
les étapes de la création, empli le souhait du talent de chaque particule
[toute espèce], et le bienveillant qui a grand-ouvert le chemin du retour
vers « Lui-même » pour les fidèles[5] [attentifs], dont le plus proéminent
est le guide à son suivi [à sa servitude], par l'intermédiaire des
messagers, ainsi son meilleur don est de nous élire pour suivre le messager
de «l'Akhér-o- zaman, [ou Akhar-o-zaman][6]».
Ô Dieu le Clément ! ... nous prétendons la servitude envers toi et nous
nous accrochons à ta corde serrée[7], accorde nous l'honneur de nous
tourner [le c?ur] vers toi grâce au guide de ton messager bien-aimé, et de
ton pur dévoué Mahomet Ben Abdullah, (que Dieu le bénisse et le salue,
ainsi que son clan [spirituel][8]), et de nous comporter en accord avec ses
commandements, ainsi qu'illuminer notre c?ur au Walâyat[9] et suivre
résolument les successeurs de ce grand personnage.
Par la suite, en demandant l'honneur de réussite au Dieu le Clément,
pour cet impuissant pauvre (Bi'tchareh[10]), serviteur des Darviches[11],
moi Mohammad Hassan Gonabadi, honoré en tarîqat par le surnom [mystique] de
Saleh Ali Shah[12], afin de rappeler les devoirs islamiques, ainsi qu'imâni
[ceux en relation avec la foi][13] aux confrères spirituels et les
itinérants du tarîqat Mortazavi[14] et les adhérents à l'Ordre Nematullahi
Sultan Ali Shahi[15], j'écris cette lettre et ces instructions suite à
leurs multiples demandes, et d'emblée je cite les maintes raisons qui ont
induit à l'écriture de cette lettre :
Premièrement :
Depuis un certain temps, beaucoup de lettres me sont parvenues de la
part des chercheurs de la « Voie[16] » et des initiés, spécialement des
zones où ils n'ont pas accès aux maîtres autorisés et n'ont pas de
fréquentation avec les soufis[17] [faquir] plus expérimentés et ne
connaissent pas des livres d'Orafâ[18] [des grands maitres mystiques] ou
n'y ont pas accès. Ils ont posé beaucoup de questions ou ils ont demandé
les instructions en rapport avec les aspects extérieurs ainsi qu'intérieurs
des ordonnances [ahkâm[19]], et j'ai répondu mais comme les questions se
répétaient et les mêmes réponses devaient se répéter en même temps les
autres n'en seraient pas informés, alors j'ai pensé à écrire cette épitre
bien détaillée et écrire les propos en questions, autant qu'on peut placer
dans une missive pour qu'ils soient publics et utiles à tous, et pour le
reste, je vous invite à l'apprendre de la bouche [du guide] des maîtres du
chemin.
Deuxièmement :
Certains des nouveaux itinérants[20], parmi les initiés [fidèles soufis-
foqarâ] ou d'autrui, entendent des propos de la part des amis, ou des
ennemis de faqr [voie soufie, darvichie ou soufisme] mais ne font pas de
recherches, ainsi tombent dans le piège de doute. Ou bien ils lisent dans
les livres d'Orafâ [grands maîtres soufis] les secrets de tarîqa, qui sont
les révélations du c?ur et les inspirations secrètes [intérieures]. Ou bien
ils en ont entendu de la bouche des maitres du chemin mais ne les ont pas
compris, alors ils se sont imaginés ces propos et ces secrets comme des
simples termes, à prendre littéralement ou à les considérer [négliger]
comme d'autres actes. Ils ne se renseignent pas dans des livres des maîtres
et ne demandent pas aux plus sages non plus. Ou bien même ils peuvent avoir
vu ou entendu certaines choses, et les imaginent comme des coutumes
sectaires ou d'autres, leurs questions n'étant pas résolues, il se peut
qu'ils tombent dans le piège des pensées calomniées ou actions indécentes,
ou encore bien possible qu'ils prendraient des bons personnages pour des
insanes. Alors dans cette lettre, l'explication est donnée directement ou
en y faisant allusion ainsi leurs questions seront comprises.
Troisièmement :
Certains non connaisseurs [inconnus ou ignorants] des pensées du
soufisme [faqr] et de la voie du mysticisme [Erfan, gnosticisme][21],
spécialement de nos jours, n'ayant pas pris connaissance du sujet en
détails et du principe, en plus ils n'ont pas réfléchi profondément aux
élocutions d'Orafâ[22], n'ayant pas lu leurs livres, qui sont heureusement
disponibles, ou bien qu'ils ont lu mais ont mal interprété les termes ou
les ont falsifiés ou commenté à leur propre gré, induisent les autres à
l'erreur. Même encore certains opposants, par animosité et par obstination,
dans le but de créer de l'hostilité, cherchent à induire que faqr et
darvichie [soufisme islamique] qui s'agit du suivi des prophètes et des
imams en respectant ces deux aspects ; extérieurs [rituels de la charia] et
la purification intérieure, qui se résumerait en d'autres mots à « dédier
son c?ur et son âme au bien aimé, en ayant la main au travail de vie
matérielle et sociale[23] tout en restant affectueux et sincère avec toute
créature » comme une nouvelle hérésie. Ils essayeraient de démontrer le
soufisme comme le promoteur de la paresse, fainéantise, et du parasitisme
de la société, irrespectueux envers la charia et les lois canoniques, ou
indifférent à l'égard des codes de la morale religieuse ; et plutôt
contraire à la civilisation. Et cela dans le but de rendre le soufisme
indécent auprès des chercheurs. Alors certains des chercheurs de la vérité
croient à ces propos et s'éloignent de la vérité. Alors une remarque sur
les croyances et les actes se montrait nécessaire comme rappel.
Quatrièmement :
Certains des chercheurs ou itinérants, ont entendu que le tarîqat est
la purification et l'éducation de l'éthique, mais pensent que l'éducation
théorique et scolaire qui est mentionnée dans les livres de la morale
serait suffisante, ou bien ils réduisent l'éthique, qui est la « malékâté
nafsaniyeh[24] » [la sainteté de l'âme] à la simple sociabilité[25] et des
gestes ou des habitudes en pratiques habituelles. Alors une brève
explication de l'éthique islamique dans le tarîqat d'Erfan[26] aura lieu,
espérant que cela sera utile.
Cinquièmement :
Les fidèles [darviche, soufis initiés] savent trouver leurs devoirs à
chaque ère [du temps] dans l'engagement et le renouveau du pacte de beyat
[27] en accord avec ses conditions, et savent prendre exemple sur le Sage
et Âref vivant[28] de l'ère actuelle. Il s'avère que certains n'ayant pas
observé attentivement les détails, ou n'ayant pas compris le commandement
général, ou l'ont jugé insuffisant, ou bien par précaution et assurance
poseraient des questions sur les devoirs de détails dérisoires[29]. D'autre
part certains se trompent en pensant que darvichie [le mysticism