L'ÉCHO - Exercices corriges
55° [2 fragments recyclés : fragments issus de massifs en béton armés ou non et
...... qui ont été collectés dans le cadre de l'exercice de l'obligation d'acceptation,
.... (EOX), huiles minérales et hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).
...... 5° si le laboratoire ne corrige pas à temps le manquement inadmissible, ...
Part of the document
L'ÉCHO DU TÉMOIGNAGE RECUEIL CONSACRÉ A L'ÉTUDE D'APRÈS LA PAROLE DE DIEU DES DIVERS SUJETS CONCERNANT L'ÉGLISE ET LA PROPHÉTIE Celui qui rend témoignage de ces choses, dit: Oui, Je viens bientôt. Amen!
Viens, Seigneur Jésus! Apoc. 22:20. TOME IIIe PARIS LIBRAIRIE MEYRUEIS, RUE DE RIVOLI, 174 ANGOULÊME ADRIEN BOISSIER VEVEY (Suisse) C. FR. RECORDON 1863
Angoulême, Typ. PARIS, place Marengo, 33. L'ÉCHO DU TÉMOIGNAGE
REMARQUES SUR L'APOCALYPSE CHAPITRE 4. Nous sommes maintenant arrivés à la partie strictement prophétique du
livre de l'Apocalypse. Les sept assemblées forment ensemble ce que le Saint
Esprit nomme «les choses qui sont.» Et le Fils de l'homme a été vu jugeant
la maison de Dieu sur la terre, représentée par les églises d'Asie. Elles
existaient au temps de Jean, et, d'une manière mystique au moins, elles ont
une existence continue et, jusqu'à un certain point, successive, aussi
longtemps qu'un témoignage est rendu par le corps professant sur la terre.
Si l'application de ce qu'elles signifiaient littéralement appartient au
passé, leur portée comme représentant l'Église dans son existence prolongée
continue encore. Au chap. 1:19, il nous est dit que, outre «les choses que tu as
vues,» et «les choses qui sont», il y a une troisième division: «les choses
qui doivent arriver ci-après,» (vers. Angl.) Le mot «ci-après» est vague,
tandis que le sens indiqué paraît précis: il faut lire, «les choses qui
doivent arriver après celles-ci,» comme signifiant ce qui doit suivre après
que l'Église a pris fin sur la terre. Son histoire actuelle se clôt ici,
bien qu'il lui soit réservé une meilleure existence dans le ciel, et
qu'elle doive régner aussi sur la terre au jour de la gloire milléniale.
Nous arrivons donc à cette partie toute prophétique. Les chapitres 4 et 5
sont une espèce de préface aux «choses qui doivent arriver après celles-
ci.» Leur grand objet est de nous montrer, non les événements qui
surviendront sur la terre, mais l'attitude ou l'aspect sous lequel Dieu
apparaît, et la position de ceux qui sont le plus près de lui pendant la
durée des événements futurs, c'est-à-dire, la crise du présent siècle. Il
me faut m'arrêter un peu sur le premier de ces chapitres. «Après ces choses je vis, et voici une porte fut ouverte dans le ciel, et
la première voix (que j'avais ouïe, comme d'une trompette, parlant avec
moi),» etc. (Vers. 1). Ici, «la première voix» ne veut pas dire la première
des voix qui allaient maintenant parler, ainsi que plusieurs l'ont
étrangement pensé, mais la voix que Jean avait déjà entendue au chap. 1 -
la voix de Celui qui était au milieu des sept chandeliers d'or. Elle lui
parle encore comme la voix d'une trompette, toutefois non plus de la terre,
mais du Ciel. Il y avait là une porte, et c'est de cette porte que la voix
parlait - en sorte que cette portion du livre fait supposer que pour le
moment c'en est fait avec la terre; et que la scène a lieu en haut. Ce
n'est pas simplement que les saints rendent témoignage sur la terre; mais
la voix parle du ciel, montrant les choses qui doivent faire suite à la
condition de l'Église sur la terre, en ce moment-là arrivée à son terme.
«Monte ici et je te montrerai les choses qui doivent arriver après celles-
ci.» Puis il est rapporté que Jean fut sur-le-champ en Esprit (vers. 2),
c'est-à-dire qu'il se trouva dans un état caractérisé par la puissance du
Saint Esprit, de manière à entrer dans les scènes nouvelles qu'il avait
désormais à contempler. «Et voici un trône était placé dans le ciel, et sur le trône quelqu'un
était assis. Et Celui qui était assis», etc. Dieu, comme tel, n'est pas
nommé dans cette description, excepté comme Celui qui est assis sur le
trône. Il va nous montrer quel était l'aspect sous lequel apparaissait
Celui qui était assis sur le trône, tandis qu'il y a en Dieu ce qu'aucun
homme n'a vu, ni ne peut voir; c'est la représentation, d'une façon
symbolique, de la gloire de Dieu. Il peut revêtir quelque forme qu'il Lui
plaît; mais pour autant qu'il en permet ici le déploiement, c'est celle à
laquelle répond la figure de ces pierres précieuses. Au chap. 21, l'épouse,
la nouvelle Jérusalem, descend «du ciel d'auprès de Dieu;» «ayant la gloire
de Dieu,» et son luminaire était semblable à une pierre très précieuse,
comme à une pierre de jaspe cristallin.», etc. Il est de toute évidence que
ceci ne saurait être la gloire essentielle de Dieu. Cela indique
plutôt, je pense, qu'il ne s'agissait pas d'une gloire humaine, mais d'une
gloire divine. Il y a en Dieu ce qu'il peut conférer à la créature, et il y
a ce qui est incommunicable. Ici la gloire divine est mise pour contraster
avec la gloire de la créature, non pas celle qui déroberait à la majesté de
Dieu, mais celle qui en serait un reflet. Son luminaire était comme une
pierre de jaspe; la muraille aussi était de jaspe (vers. 18), ainsi que le
premier fondement (vers. 19)[1]. L'aspect général de la cité était comme de
jaspe. Ceci répond un peu, je pense, à ce qui nous est présenté dans le
chap. 4, de la vue dont il fut donné à Jean de jouir, de Celui qui était
assis sur le trône. En Rom 5:2, il est dit que non seulement nous avons
accès à la grâce de Dieu dans laquelle nous nous tenons fermes, mais que
nous nous glorifions dans l'espérance de la gloire de Dieu. La gloire de
Celui qui était assis sur le trône, en tant qu'elle pouvait être
contemplée par la créature, est présentée sous la figure du jaspe et du
sardius (vers. 3). Et quand l'Église apparaîtra dans la gloire de Dieu, sa
lumière sera comme de jaspe. C'est-à-dire, que c'est la pensée de la gloire
de Dieu, et non de celle de l'homme, qui est présentée à l'esprit. Même au
«jour éternel», on ne verra jamais que Dieu abandonne ou abaisse la dignité
de sa propre Divinité; car il y aura toujours une distance infinie entre
Dieu et les créatures les plus élevées. Cependant il y a de la ressemblance
entre la gloire de Dieu, telle que l'homme la voit, et la gloire que
l'Église revêtira bientôt. Et ceci correspond exactement aux paroles de
notre Seigneur dans l'évangile de Jean (17:22, 23): «Et la gloire que tu
m'as donnée, je la leur ai donnée, afin qu'ils soient un comme nous sommes
un: moi en eux, et toi en moi; afin qu'ils soient consommés en un, et que
le monde connaisse que tu m'as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m'as
aimé.» Mais outre la manifestation de la gloire divine, il y avait un arc-en-
ciel autour du trône. Ceci ramène évidemment nos pensées vers l'alliance
que Dieu a traitée, non avec son peuple d'Israël, mais avec la terre en
général. L'alliance avec son peuple est mentionnée pour la première fois au
chap. 11 de ce livre, où l'on voit le ciel ouvert et dans son temple
l'arche de son alliance. Ce n'est pas la nouvelle alliance elle-même; car
lorsqu'elle sera établie il n'y aura point de tremblements de terre,
d'éclairs et de tonnerres, etc.: ce sera le jour de paix et de
bénédiction pour Israël. Mais au temps marqué par la vision, Dieu fera voir
qu'il a égard à son alliance. Ici l'arc-en-ciel indique que Dieu se
souvient de son alliance avec la terre. L'arche dont il est parlé au chap.
11 indique que Dieu se souvient de son alliance avec son peuple. Dieu va
exercer des jugements sur la terre et sur ceux, qui avaient, la
responsabilité d'être son peuple. Mais il prend la peine de montrer, avant
qu'un seul jugement tombe, qu'il y a de la miséricorde en réserve. Avant
qu'il touche à la création, il y a le signe de son alliance avec la terre;
tout comme on voit l'arche de son alliance quand Il est forcé de frapper de
plaies son peuple d'Israël. L'arc-en-ciel témoignait que Dieu n'avait pas
oublié son ancienne parole - Il ne saurait oublier. L'arc-en-ciel est le
signe de la miséricorde. Il mesure les cieux, et embrasse, sur la terre et
dans la mer, tout ce que Dieu a placé sous cette miséricordieuse garantie,
dont il a mis le signe dans cet arc merveilleux. Mais ici nous trouvons
l'arc-en-ciel non seulement sur le monde, mais encore autour du trône dans
le ciel. Ce n'est pas là sa place habituelle; mais il était doux pour Jean,
au milieu de toute cette splendeur, de voir Dieu désireux de remplir son
c?ur de confiance. Il n'avait pas simplement la vision de ce qui allait
arriver sur la terre; mais il voit l'arc-en-ciel dans la sphère de la
manifestation et de la puissance divines, en haut. Dieu nous montre sa
propre gloire, et en même temps l'arc-en-ciel nous déclare que Dieu est
véritable - que c'est à dessein qu'il amène l'homme à penser au gage
donné après le grand jugement d'autrefois; et d'autant plus que, pour
rassurer nos c?urs, il le met maintenant dans cette place particulière, où
jamais auparavant on n'avait vu d'arc-en-ciel. Mais quoique particulière,
que pourrait-il y avoir de plus significatif, car il s'agit du trône de
Dieu, le Tout-Puissant, le Créateur, le Maître Souverain de toutes choses.
Il est peut-être inutile de remarquer que, naturellement, a