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les grandes opérations (production, répartition primaire et redistribution, ... Les
déterminants économiques de la consommation. 2. ... investissement direct/ de
portefeuille, balance des transactions courantes, balance commerciale. ... Le
principal agrégat utilisé aujourd'hui est le PIB (Produit intérieur brut). .... Exercice
1.

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Chapitre 2. Quelles sont les grandes fonctions de l'économie ? « On étudiera (...) les grandes opérations (production, répartition
primaire et redistribution, consommation et épargne, investissement,
échanges extérieurs). Cette approche, nécessairement synthétique, sera
développée dans les éléments de comptabilité nationale traités dans le
programme de l'enseignement d'économie approfondie » Plan : I. La production
A. Comment mesure-t-on la production au travers du PIB ?
1. PIB / PNB
2. PIB marchand/ PIB non marchand
3. Unités monétaires : PIB en valeur / volume / PPA
4. Les trois approches du PIB : la production, le revenu, la demande B. Le PIB est-il un bon indicateur ?
1. Les avantages et les limites du PIB
2. Les indicateurs alternatifs au PIB
II. La répartition primaire et secondaire
A. La répartition primaire : quelle est l'évolution du partage de la valeur
ajoutée ?
1. La répartition capital/travail
2. Comment mesurer les inégalités de revenus du travail et du capital ?
3. Comment évoluent les inégalités de revenus du travail ?
4. Comment évoluent les inégalités de patrimoine ?
5. Comment évoluent les inégalités tous revenus confondus ? B. La répartition secondaire : Comment évolue la redistribution français
depuis le XIXème siècle ?
1. Qu'est-ce que la redistribution ?
2. Les trois mondes de l'Etat-providence : des modèles de redistribution
différents
3. Une brève histoire de la redistribution en France : vers un modèle de
protection sociale mixte et universaliste
4. Le système français est-il redistributif aujoud'hui?
III. La consommation
A. Qu'est-ce que la consommation ?
B. Comment évolue la consommation ?
C. Quels sont les déterminants de la consommation ?
1. Les déterminants économiques de la consommation
2. Les déterminants sociaux de la consommation IV. L'épargne
A. Qu'est-ce que l'épargne ?
B. Quelle est l'évolution de l'épargne ?
C. Quels sont les déterminants de l'épargne ? V. L'investissement
A. Qu'est-ce que l'investissement ?
B. Quels sont les déterminants de l'investissement ?
C. Comment évolue l'investissement ? VI. Les échanges extérieurs
A. Comment comptabilise-t-on les échanges extérieurs ?
B. Qui échange quoi ? Mots-clés : PIB, PNB, PIB (valeur, volume, PPA), PIB marchand/non marchand,
les trois approches du PIB, valeur ajoutée (brute/nette), Paradoxe
d'Easterlin, IDH, la répartition (primaire et secondaire), la mesure de la
valeur ajoutée (prix de base, coûts des facteurs), la méthode des
quantiles, le rapport interdécile, l'écart interdécile, la courbe de Lorenz
et le coefficient de Gini, revenus (travail, capital, mixte), patrimoine,
la redistribution (verticale, horizontale), risques sociaux, logique
d'assurance sociale, logique d'assistance sociale, l'Etat-providence (ses 3
formes), prélèvements sociaux, revenus de transfert, prestations sociales,
services collectifs, cotisations, impôts (directs/indirects), revenu
disponible (ajusté), consommation intermédiaire, consommation finale, loi
d'Engel, élasticité (revenu, prix, demande, offre), effet d'imitation,
consommation ostentatoire, épargne financière/non financière, taux
d'épargne (financière, non financière), inflation, analyse en termes de
cycles de vie, investissement (FBCF), rentabilité économique, rentabilité
financière, effet levier, effet massue, taux de marge, l'investissement, la
balance des paiements (et les comptes qui la composent), investissement
direct/ de portefeuille, balance des transactions courantes, balance
commerciale. Auteurs : - Easterlin « Does Economic Growth Improve the Human Lot? », in Paul A.
David et Melvin W. Reder, Nations and Households in Economic Growth :
Essays in Honor of Moses Abramovitz, New York, Academic Press, 1974
- Philippe Askenazy, Gilbert Cette et Mickaël Sylvain, « Le partage de
la valeur ajoutée », 2012.
- Le rapport COTIS, « Partage de la valeur ajoutée, partage des profits
et écarts de rémunération en France », 2009
- La Commission Sen-Stiglitz-Fitoussi, « Commission sur la mesure des
performances économiques et du progrès social », 2009
- Thomas Piketty, « Le capital au XXIème siècle », 2013
- William Beveridge « Report to the Parliament on Social Insurance and
Allied Services", 1942
- Gosta Esping-Andersen « Les trois mondes de l'Etat-providence », 1990
- Camille Landais, Thomas Piketty et Emmanuel Saez, « Pour une
révolution fiscale », 2011
- Milton Friedman, « A theory of the consumption function », 1957
- John Duesenberry, « Income Saving and the Theory of Consumption
Behavior », 1948
- Thorstein Veblen, « Théorie de la classe de loisir », 1899
- John Galbraith, « L'Ère de l'opulence », 1961
- Ando et Modigliani, « The life cycle hypothesis of saving », in
American Economic Review, 1963
- Kenichi Ohmae, « La Triade : émergence d'une stratégie mondiale de
l'entreprise », 1985 I. La production A. Comment mesure-t-on la production au travers du PIB ? 1. PIB / PNB Le principal agrégat utilisé aujourd'hui est le PIB (Produit intérieur
brut). Il mesure la création de richesses des agents économiques,
principalement par la somme des valeurs ajoutées brutes (VAB) au prix du
marché (ie prix payé par l'acheteur), résidant sur le territoire national
quelle que soit leur nationalité pendant une période donnée, le plus
souvent une année ou un trimestre. Il y a plusieurs mesures de la création de richesses, soit à travers
différentes manières de calculer le PIB, soit à travers le calcul de formes
dérivées du PIB. On peut regrouper toutes ces différentes approches de la
création de richesses autour de quelques typologies. Commençons par la distinction entre le PIB et le PNB (Produit national
brut).
2. PIB marchand/ PIB non marchand La distinction entre PIB marchand et non marchand renvoie à la différence
entre productions marchande et non marchande. 3. Unités monétaires : PIB en valeur / volume / PPA Le PIB en valeur est exprimé en unité monétaire dont la valeur varie selon
l'inflation. En période d'inflation, le PIB en valeur ne s'accroît pas
seulement en raison d'une augmentation des richesses créées, mais aussi en
raison d'une augmentation des prix. Le PIB en volume est exprimé en unité monétaire déflaté. Il s'agit alors de
corriger les données en valeur nominale des effets de l'inflation, c'est-à-
dire de les ramener à des prix constants pour pouvoir comparer les données
dans le temps. Pour ce faire, on utilise la formule suivante : PIB réel = (PIB nominal/indice des prix) X 100
On enregistre alors plus que les créations de richesses (si aucune
indication des données, on considère, par convention, qu'il s'agit du PIB
en valeur) car les effets de l'inflation sont écartés. On peut alors
comparer les PIB réels au cours du temps. Les comparaisons internationales des PIB nécessitent qu'ils soient libellés
en une même unité monétaire, le dollar le plus souvent, en fonction du taux
de change en vigueur. Pour cela, on utilise la parité de pouvoirs d'achat
(PPA). Cette méthode offre la possibilité de comparer, dans différents
pays, quel montant de biens et de services la monnaie de chaque pays,
convertie en dollars (si on choisit cette monnaie), permet d'acquérir. Cependant, si l'on considère que le coût de la vie est inégal d'un pays à
l'autre, il est préférable d'effectuer des conversions, en dollars par
exemple, à partir d'un taux de change ajusté par les méthodes des parités
de pouvoirs d'achats. Dans leur forme la plus simple, les parités de pouvoir d'achat (PPA) sont
des prix relatifs, ou autrement dit des rapports de prix en monnaie
nationale d'un même bien ou service dans différents pays. On peut donner
l'exemple de l'indice Big Mac créé par The economist en 1986. Deux fois par
an, l'hebdomadaire The Economist collecte les prix du Big Mac, de la
société McDonald's, dans une cinquantaine de pays ou zones monétaires (dont
la zone euro). Comme le Big Mac est un produit relativement identique
partout dans le monde, The Economist compare ses prix de vente dans les
différents pays dans l'idée que les différences de prix permettraient de
calculer des taux de change et de raisonner en PPA. Prenons un exemple, en
Suisse, en 2015, le Big Mac coûtait 7,54 dollars contre 4,79 dollars aux
Etats-Unis. Le PIB courant par habitant était en 2015 de 55 805 dollars
aux Etats-Unis et de 80 675 dollars en Suisse. Si l'on considère que
l'indicateur Big Mac reflète précisément le taux de change en PPA comme le
prétend the Economist alors le PIB en PPA américain est supérieur au PIB
PPA suisse. En effet, 7,54/4,79 = 1,57. Or 55 805 X 1,57 = 87 843 dollars,
ce qui est supérieur à 80 675 dollars. Bien entendu, le calcul des taux de change à parité de pouvoir d'achat
relève d'un mécanisme plus complexe et c'est la raison pour laquelle on
recourt à d'autres taux de change de PPA. Mais cet indicateur Big Mac donne
une idée de ce qu'est le PPA.
4. Les trois approches du PIB : la production, le revenu, la demande Il est possible de calculer le PIB à l'aune de la production, du revenu, de
la demande L'approche par la production PIB = Sommes des valeurs ajoutées brutes + TVA + Droits de douanes -
subventions à l'importation.
Exercice 1. Evolution trimestrielle du PIB à prix constants en France (en
milliards d'euros de 2000 et en % par rapport au trimestre précédent) |Année |2008 |2009 |2010 |
|Trimestre |T2 |
| |1,0 |1