Santa Teresa del Bambino Gesù - Documenta Catholica Omnia

Page 11 PREMIERE PARTIE : OBJET DE L'ETUDE ..... appel au service relève
de violences conjugales et même 52% si l'on intègre aussi les « simples »
mésententes. ..... gestion personnalisée ou exercice d'une action socio-éducative
à partir de ...... N = 6. 71 24,4%. 54 29,3%. 17 15,9%. TOTAL. 291 100 %. 184
100%.

Part of the document


Santa Teresa del Bambino Gesù
Poésies 2 Février 1893
J.M.J.T « - La Rosée Divine - » n. 1
ou « - Le Lait Virginal de Marie - » n. 2 1.
Mon Doux Jésus, sur le sein de ta Mère
u m'apparais, tout rayonnant d'Amour. n. 3
L'Amour, voilà l'ineffable mystère
Qui t'exila du Céleste Séjour... n. 4
Ah! laisse-moi me cacher sous le voile n. 5
Qui te dérobe à tout regard mortel
Et près de toi, ô Matinale Etoile! (Ap 22,16)
Je trouverai un avant-goût du Ciel. 2.
Dès le réveil d'une nouvelle aurore
Quand du soleil on voit les premiers feux
La tendre fleur qui commence d'éclore
Attend d'en haut un baume précieux
C'est du matin la rosée bienfaisante
Toute remplie d'une douce fraîcheur
Qui produisant une sève abondante
Du frais bouton fait entrouvrir la fleur. 3.
C'est toi, Jésus, la Fleur à peine éclose,
Je te contemple à ton premier réveil,
C'est toi, Jésus, la ravissante Rose,
Le frais bouton, gracieux et vermeil.
Les bras si purs de ta Mère chérie
Forment pour toi berceau, trône royal
Ton doux soleil, c'est le sein de Marie
Et ta Rosée c'est le Lait Virginal! 4.
Mon Bien-Aimé, mon divin petit Frère
Dans ton regard je vois tout l'avenir
Bientôt pour moi tu quitteras ta Mère
Déjà l'Amour te presse de souffrir
Mais sur la croix, ô Fleur Epanouie!
Je reconnais ton parfum matinal,
Je reconnais la Rosée de Marie.
Ton sang divin, c'est le Lait Virginal!... 5.
Cette Rosée se cache au sanctuaire,
L'ange des Cieux la contemple ravi,
Offrant à Dieu sa sublime prière
Comme Saint Jean, il redit: « Le voici » (Jn 1,29)
Oui, le voici, ce Verbe fait Hostie,
Prêtre éternel, Agneau sacerdotal,
Le Fils de Dieu, c'est le Fils de Marie,
Le pain de l'Ange est le Lait Virginal, 6.
Le séraphin se nourrit de la gloire
Au paradis son bonheur est parfait
Moi faible enfant, je ne vois au ciboire
Que la couleur, la figure du Lait
Mais c'est le Lait qui convient à l'enfance
Et de Jésus l'Amour est sans égal
O tendre Amour! Insondable puissance
Ma blanche Hostie, c'est le Lait Virginal!... (Air: Minuit, chrétiens) PN 2
Intr. PN 2 A NOTRE MAÎTRESSE ET MÈRE CHÉRIE
POUR FÊTER SES SOIXANTE ANS 1.
Oh! Quel joyeux anniversaire
Nous célébrons en ce beau jour!
A notre bonne et tendre Mère,
Chantons, chantons tout notre amour. 2.
Depuis soixante ans, sur la terre,
Divin Jésus, vous contemplez
Une fleur qui vous est bien chère,
De vos grâces vous l'arrosez. 3.
Jésus, votre fleur embaumée
A pour vous gagné bien des coeurs,
Elle a cueilli dans la vallée
Une belle moisson de fleurs. 4.
Divin Jésus, dans la Patrie
Vous saurez la récompenser;
De la moisson qu'elle a cueillie
Nous vous verrons la couronner. 5.
Jésus, votre Rose est la Mève
Qui dirige nos coeurs d'enfants;
Daignez écouter leur prière:
Qu'ils fêtent ses quatre-vingts ans! Les trois petites novices
Sr. Thérèse de l'Enfant Jésus
Sr. Marthe de Jésus
Sr. Marie-Madeleine 20 Février de l'an de grâce 1894 PN 3
Intr. PN 3 Sainte Cécile Pendant le son des instruments
Cécile chantait en son coeur... (Office de l'Eglise) V 1.
Sainte bien-aimée, je contemple ravie
Le sillon lumineux qui demeure après toi n.1
Je crois entendre encor ta douce mélodie.
Oui, ton céleste chant arrive jusqu'à moi
V 5.
De mon âme exilée écoute la prière
Laisse-moi reposer sur ton coeur virginal
Ce lys immaculé qui brilla sur la terre
D'un éclat merveilleux et presque sans égal.
O très chaste Colombe, en traversant la vie
V 10.
Tu ne cherchas jamais d'autre époux que Jésus,
Ayant choisi ton âme, Il se l'était unie
La trouvant embaumée de toutes les vertus.
Cependant un mortel, radieux de jeunesse,
Respira ton parfum blanche et céleste fleur!
V 15.
Afin de te cueillir, de gagner ta tendresse,
Valérien voulut te donner tout son coeur.
Bientôt il prépara des noces magnifiques.
Son palais retentit de chants mélodieux...
Mais ton coeur virginal redisait des cantiques
V 20.
Dont l'écho tout divin s'élevait jusqu'aux Cieux!
Que pouvais-tu chanter, si loin de ta Patrie, (Ps 137,4)
Et voyant près de toi ce fragile mortel?
Sans doute tu voulais abandonner la vie
Et t'unir pour toujours à Jésus dans le Ciel...
V 25.
Mais non... j'entends vibrer ta lyre séraphique,
Lyre de ton amour dont l'accent fut si doux,
Tu chantais au Seigneur ce sublime cantique:
« Conserve mon coeur pur, Jésus mon tendre Epoux!... » (Ps 119,80)
Ineffable abandon! Divine mélodie!
V 30.
Tu dévoiles l'amour par ton céleste chant.
L'amour qui ne craint pas, qui s'endort et s'oublie (1Jn 4,18)
Sur le Coeur de son Dieu, comme un petit enfant.. n.2
Dans la voûte azurée parut la blanche étoile
Qui venait éclairer de ses timides feux
V 35.
La lumineuse nuit qui nous montra sans voile
Le virginal amour des époux dans les Cieux... Alors Valérien rêvait la jouissance,
Cécile, ton amour était tout son désir...
Il trouva le bonheur dans ta noble alliance
V 40.
Tu lui montras la vie qui ne doit pas finir.
« Jeune ami, lui dis-tu, près de moi toujours veille
« Un ange du Seigneur qui garde mon coeur pur,
« Il ne me quitte pas, alors que je sommeille,
« Il me couvre avec joie de ses ailes d'azur.
V 45.
La nuit, je vois briller son aimable visage
« D'un éclat bien plus doux que les feux du matin,
« Sa face me paraît la transparente image
« Le pur rayonnement du visage divin. »
Valérien reprit: « Montre-moi ce bel Ange,
V 50.
« Afin qu'à ton serment je puisse ajouter foi.
« Autrement, crains déjà que mon amour se change
« En terrible fureur, en haine contre toi... »
O Colombe cachée dans le creux de la pierre! (Ex 33,22)
n. 3 (Ct 2,14)
Tu ne redoutais pas les filets du chasseur (Ps 91,3)
V 55.
La Face de Jésus te montrait sa lumière, n.4
L'Evangile sacré reposait sur ton coeur... n.5
Tu repris aussitôt avec un doux sourire:
O Mon céleste Gardien exauce ton désir,
« Bientôt tu le verras, il daignera te dire
V 60.
« Que pour voler aux Cieux, tu dois être martyr.
« Mais avant de le voir, il faut que le baptême
« Répande dans ton âme une sainte blancheur,
« Il faut que le vrai Dieu l'habite par Lui-même
« Il faut que l'Esprit-Saint soit la vie de ton coeur.
V 65.
« Le Verbe, Fils de Dieu et le Fils de Marie, (Jn 1,1)
« Dans son immense amour s'immole sur l'autel.
« Tu dois aller t'asseoir au Banquet de la Vie
« Afin de recevoir Jésus le Pain du Ciel. (Jn 6,32 Jn 6,48) (Jn 6,59) n. 6
« Alors le Séraphin t'appellera son frère,
V 70.
« Et voyant dans ton coeur le trône de son Dieu
« Il te fera quitter les plages de la terre
« Tu verras le séjour de cet esprit de feu. »
- « Je sens brûler mon coeur d'une nouvelle flamme »
S'écria dans sa joie l'ardent patricien.
V 75.
« Je veux que le vrai Dieu habite dans mon âme,
« Cécile, mon amour sera digne du tien!... » Revêtu de la robe emblème d'innocence,
Valérien put voir le bel ange des Cieux,
Il contempla ravi sa sublime puissance
V 80.
Il vit le doux éclat de son front radieux.
Le brillant séraphin tenait de fraîches roses
Mélangées de beaux lys éclatants de blancheur;
Dans les jardins du Ciel, ces fleurs étaient écloses
Sous les rayons d'Amour de l'Astre créateur.
V 85.
« Epoux chéris des Cieux, les roses du martyre
« Couronneront vos fronts, dit l'ange du Seigneur, n.7
« Il n'y a pas de voix, il n'y a pas de lyre
« Capables de chanter cette grande faveur!
« Je m'abîme en mon Dieu, je contemple ses chaînes,
V 90.
« Mais je ne puis pour lui m'immoler et souffrir,
« Je ne puis lui donner ni mon sang ni mes larmes
« Malgré tout mon amour, je ne saurais mourir...
« La pureté, de l'ange est le brillant partage
« Son immense bonheur ne doit jamais finir,
V 95.
« Mais sur le Séraphin, vous avez l'avantage
« Vous pouvez être purs, et vous pouvez souffrir!...
.....................................................
« De la virginité vous voyez le symbole
« Dans ces lys embaumés que vous envoie l'Agneau
« Vous serez couronnés de la blanche auréole,
V 100.
« Vous chanterez toujours le cantique nouveau. (Ap 14,3)
« Votre chaste union enfantera des âmes n.8
« Qui ne rechercheront d'autre époux que Jésus,
« Vous les verrez briller comme de pures flammes,
« Près du trône divin, au séjour des élus. »
V 105.
Cécile, prête-moi ta douce mélodie
Je voudrais convertir à Jésus tant de coeurs!
Je voudrais comme toi sacrifier ma vie
Je voudrais lui donner et mon sang et mes pleurs
Obtiens-moi de goûter sur la rive étrangère n.9
Le parfait abandon, ce doux fruit de l'amour.
O ma Sainte chérie! bientôt, loin de la terre,
Obtiens-moi de voler près de toi sans retour 28 Avril 1894 PN 4
Intr. PN 4 (Air Pitié, mon Dieu) Cantique pour obtenir la canonisation de la Vénérable Jeanne d'Arc. 1.
Dieu des années, l'Eglise tout entière
Voudrait bientôt honorer à l'Autel
Une Martyre, une Vierge guerrière
Dont le doux nom retentit dans le Ciel. Refrain 1
Par ta Puissance
O Roi du Ciel
Donne à Jeanne de France (bis)
L'Auréole et l'Autel! (bis) 2.
Un conquérant pour la France coupable
Non ce n'est pas l'objet de son désir
De la sauver Jeanne seule est capable
Tous les héros pèsent moins qu un martyr! 3.
Jeanne Seigneur, est ton oeuvre splendide
Un coeur de feu, une âme de guerrier
Tu les donnas à la Vierge timide
Que tu voulais couronner de laurier. 4.
Jeanne entendit dans son humble prairie
Des voix du Ciel l'appeler au combat
Elle partit pour sauver la patrie
La douce enfant à l'armée commanda. 5.
Des fiers guerriers elle gagna les âmes
L'éclat divin de I'Envoyée des Cieux
Son pur regard, ses paroles de flammes
Surent courber les fronts audacieux.... 6.
Par un prodige unique dans l'histoire
On vit alors un monarque tremblant
Reconquérir sa couronne et sa gloire
Par le moyen d'un faible bras d'enfant. 7.
Ce ne sont pas de Jeanne les victoires
Que nous voulons célébrer en ce jour
Nous le savons, ses véritables gloires
Ce sont, mon Dieu, ses vertus, son amour. 8.
En combattant, Jeanne sauva la France
Mais il fallait que ses grandes vertus
Fussent marquées du sceau de la souffrance
Du sceau divin de son Epoux Jésus! 9.
Sur le bûcher sacrifiant sa vie
Jeanne entendit l