Relations parents ?Ecole :

Les épreuves les plus pertinentes, proches d'un exercice professionnel, peuvent
...... Toutefois, il faut prôner la complémentarité avec d'autres outils d'évaluation ...
En principe, une question ayant un indice de difficulté compris entre 0,40 et 0 ...

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Relations parents -Ecole : La famille, cellule affective, et l'école, cellule sociale, sont les deux
principaux lieux de vie de l'enfant d'age scolaire : lieux d'étayage où
celui-ci grandit et s'inscrit dans un projet de vie.
La famille représente l'ancrage affectif, le référent identificatoire, avec
des images parentales différenciées, un sentiment d'appartenance et de
filiation qui induit un principe de loyauté d'où l'incontournable nécessité
de l'impliquer dans le parcours scolaire de l'enfant.
L'école représente un ancrage social avec le sentiment d'appartenance à un
groupe qui lui aussi induit un autre principe de loyauté.
Aussi les relations famille école conditionnent le développement de
l'enfant. Un bon équilibre relationnel entre ces deux parties aura un
retentissement positif sur la scolarité de l'enfant. Dès lors ces relations
peuvent se construire sur la base de la complémentarité et de la co-
éducation.
Mais nous savons bien que les parents manifestent, surtout dans la période
actuelle, un fort attachement à la réussite à l'école de leur enfant. Ceci
engendre de fortes attentes vis-à-vis de l'école que nous devons gérer.
Pour ce faire, nous professionnels de l'école, nous devons sortir des
schémas traditionnels qui nous font voir les parents soit comme des
personnes vindicatives soit au contraire comme des personnes
démissionnaires. INTERVENTION du LEGISLATEUR :
Les relations entre l'école et les familles sont souvent compliquées ; mais
elles sont de toute première importance pour les apprentissages de
l'enfant. Aussi le législateur est intervenu afin de les organiser.
Les parents sont membres de la communauté éducative (article L 111-4 du
code de l'éducation). Leur participation à la vie scolaire et le dialogue
avec les enseignants sont assurés et encadrés dans chaque école. C'est le
cas par exemple, pour les représentants des parents d'élèves.
Le décret du 31 août 2006 met l'accent sur le nécessaire information des
parents, sur la prise en compte de leurs inquiétudes. Il encadre le droit
d'information et d'expression des parents.
Mais il y a également la réunion de rentrée pour les nouveaux parents
organisée par le directeur pour présenter la vie au sein de l'école.
Ensuite le texte parle de deux rencontres par an et par classe.
Les parents doivent être tenus informés des résultats de leur enfant. En
cas de divorce ou de séparation, une circulaire du 25 août 2006 stipule que
les deux parents doivent recevoir les convocations et les résultats (sauf
avis contraire du juge aux affaires familiales).
Enfin le législateur organise la concertation entre parents et enseignants
dans le cadre de l'équipe éducative (c.f. infra).
Le RASED et en particulier le psychologue de l'Education nationale, avec sa
double expertise : celle de la connaissance du développement de l'enfant et
celle de la connaissance du fonctionnement de l'institution scolaire,
apportent leur contribution à cet équilibre. LES ENJEUX AFFECTIFS de L'APPRENTISSAGE
La pensée est, à l'origine, une façon personnelle qu'a le nourrisson de
faire face à la défaillance relative de la fonction maternelle : (on
imagine déjà là le conflit pour l'enfant entre la famille et l'école).
Le nourrisson s'adapte à cette défaillance par la représentation :
Ex : du sein (ou du biberon) halluciné. Autrement dit le fonctionnement
mental vient remplacer la mère qui n'est pas ''complètement bonne''.
C'est le même symbolisme qui est en jeu avec l'école : celle-ci vient
remplacer la mère qui ne peut pas tout apprendre à son enfant. (Certains
parents ne le pensent pas).
L'enfant doit aussi comprendre que l'activité de penser ne rend pas sa mère
mauvaise. C'est un passage obligé pour accéder à l'autonomie.
Aussi, quand un parent s'approche trop près d'un enfant qui fait ses
devoirs (i.e. qui pense), l'effet secondaire est qu'il se rend
indispensable à son enfant, au moment où, au contraire, il devrait
s'écarter un peu.
L'école a donc un rôle important à jouer pour aider la famille à se tenir à
distance de l'enfant qui apprend qui pense. Cela est particulièrement
visible à deux moments clés de la scolarité.
* l'entrée à l'école maternelle
Pour que l'enfant puisse apprendre à l'école, il doit s'y sentir protégé,
(presque comme à la maison), s'y sentir en sécurité, et ce malgré la
séparation effective avec son milieu familial. (Renvoi sur l'intervention
de Gérard Verdier).
Un enfant venant à l'école, quitte son milieu familial protecteur. Pour
pouvoir apprendre, il doit d'abord se sentir en sécurité, dans un milieu
extérieur et nouveau. Il doit se sentir entouré, non d'affection comme à la
maison, mais de considération.
Qu'est-ce qu'un enseignant peut mettre en place pour que l'enfant se sente
considérer ? Cela passe certainement par une prise en compte individuelle
de sa personne.
La première marque est bien sûr de nommer l'enfant non pour qu'il apprenne
à reconnaître son prénom mais bien pour qu'il se constitue son
individualité au sein du groupe.
La seconde est de lui attribuer une place. Sans place au sein du groupe
l'enfant ne sera pas en sécurité.
La troisième est de le regarder à la fois comme une individualité et comme
un membre du groupe : tâche difficile s'il en est, mais qui conditionne la
suite de sa scolarité. * l'entrée au CP et les premiers devoirs donnés par l'enseignant (et
corrigé, validé par lui). L'enfant va rejouer dans son corps et dans sa
gestualité quelque chose de la fonction maternelle à l'occasion de creux
interactifs : i.e. quand sa mère était présente physiquement mais distante
psychiquement. C'est à ce moment qu'il apprend qu'il progresse.
Il en est exactement de même pour les devoirs. C'est dans cette présence
physique et cette distance psychique que l'enfant apprend, en pensant à un
tiers (l'enseignant).
C'est ce que nous appelons à la suite de Winnicott : Etre seul en
présence de ........
Moment qui se retrouve également dans la classe quand l'enseignant dit à
l'élève :
- '' commence ton exercice, je ne suis pas bien loin, je t'aide par mon
regard!''
'' Le fondement de la capacité d'être seul est l'expérience vécue d'être
seul en présence de quelqu'un.'' Voilà ce que nous dit Winnicott sur ce
moment fondateur pour les apprentissages. LES INEVITABLES CONFLITS
Il est évident que, s'il y a des tensions trop fortes entre les parents et
l'école, l'enfant se sentira pris dans un conflit de loyauté. Donc,
entourer l'enfant d'un climat de sécurité c'est entretenir des liens de
collaboration étroite avec les parents, (ou au moins un pacte de non
agression).
C'est ici où l'équipe éducative va jouer pleinement son rôle, non comme
gommage des conflits mais comme instance de négociation.
Notons qu'en cas de conflit famille école, l'enfant écartelé pourra choisir
la passivité ; et l'école dira alors : - ''je ne comprends pas pourquoi cet
enfant est paresseux''.
Parfois les conflits atteignent une telle intensité que la présence
d'un tiers est nécessaire à la résolution du conflit. Il peut être fait
appel au RASED (c.f. ; la charte des RASED)
Le rôle du RASED (et en particulier celui du psychologue de
l'Education nationale) est bien de soutenir la différenciation. Il apporte
une contribution à l'appréhension de l'altérité envisagée dans une
connotation positive (et non comme une impossibilité à gérer
l'hétérogénéité). L'autre n'est pas l'ennemi, pas le rival. A deux, la
dichotomie pointe son nez ; à trois c'est le symbole qui arrive dans
l'écart qui se crée. Il y aurait beaucoup à dire sur l'annonce des difficultés aux parents, de
la part de l'école. Ce que nous pouvons en retenir comme essentiel c'est
que, dans ce moment difficile, nous avons comme rôle de rassurer les
parents en leur affirmant que leur progéniture reste un être en devenir et
non pas seulement un malade à soigner ou un dysfonctionnement à réduire (ou
rééduquer) ; Si les parents ou bien l'enfant résistent à une prise en charge
(pédagogique, rééducative ou psychologique) c'est qu'ils ont de bonnes
raisons de le faire. Autrement dit c'est de là qu'il faut partir : c'est
avec ce temps de refus qu'il faut compter.
Mais bien sûr que cela pose une question fondamentale :
Est-ce que l'enseignant peut continuer à jouer son rôle d'enseignant
quand l'élève ne joue plus son rôle d'élève ? L'équipe éducative :
Décret n° 90-788 du 6 septembre 1990, article 21 modifié par l'article 9 du
décret du 24 août 2005 (pour tenir compte de la loi pour l'égalité des
droits et des chances la participation et la citoyenneté des personnes
handicapées du 11 février 2005.
Réunir une équipe éducative c'est réunir les personnes qui ont une
responsabilité vis-à-vis d'un enfant.
L'équipe éducative est composée des personnes auxquelles incombe la
responsabilité éducative d'un élève ou d'un groupe d'élèves. Elle comprend
le directeur de l'établissement le ou les maîtres les parents le
psychologue de l'Education nationale et éventuellement les enseignants
spécialisés intervenant dans l'école le médecin de l'Education nationale
l'infirmière scolaire l'assistante sociale et les personnes contribuant à
la scolarisation de l'enfant.
L'équipe éducative est réunie par le directeur chaque fois que
l'examen de la situation d'un élève l'exige qu'il s'agisse de l'efficience
scolaire de l'assiduité du comportement .......
Les parents peuvent se faire accompagner par toute personne qui pourrait
aider à résoudre cette situation.
Si la décis