Le programme politique JL

Je vous autorise à résumer le texte sous forme d'un bulletin d'information ou d'un
.... à l'exercice du pouvoir et réforme réellement l'état, agir pour remettre au c?ur
de notre ... Karine était une ancienne responsable des ventes de l'entreprise que
.... -En fait, j'ai prévu une réorganisation simple des services de l'état dans ...

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LE PROGRAMME DU CITOYEN JULIEN LEFORT
Je dédie cette histoire à mon père,
C'est une histoire, des idées,
Des idées mises en scène
Pour dire oui aux je t'aime
Pour dire non aux extrêmes Oui à la gaieté Ces verres qui passèrent
Entre les mains d'mon père,
Ces verres qui égayèrent
La vie de mon père Ces verres, ces verres d'alcool
Je les aimerai
Ces verres, ces verres d'alcool,
Je m'les enverrai. Mais non aux excès, Ces verres qui passèrent
Entre les mains d'mon père,
Ces verres qui emmenèrent
Un beau matin mon père Ces verres, ces verres d'alcool,
Je les briserai,
Ces verres, ces verres d'alcool,
Je les maudirai. Ces verres sont remplis
Des larmes de ma mère
Ces verres ont depuis
La mort de mon père
Un goût bien trop amer
Un goût bien trop amer !
1ère Partie : Le programme I LE MDP -Bonjour, je commence toujours mes entretiens par la question essentielle
« Pourquoi vivons-nous ? . Alors pourquoi vivons-nous ? Julien qui venait à cette radio pour exposer le programme politique de son
mouvement se dit qu'il fallait être sérieusement atteint pour accueillir
les gens avec une question pareille ! Il essaya de réfléchir à une réponse
pour recadrer la discussion : -Avant de chercher à répondre pourquoi, il faut déjà constater que nous
sommes nés. Puis comme les animaux et les végétaux, nous sommes
instinctivement programmés pour survivre.
Alors, qui nous donne cet instinct ?
Pourquoi tout ce qui vit ou a vécu est ou a été continuellement animé de
cet instinct ?
La réponse nous dépasse car nous ne disposons pas de suffisamment
d'informations et peut être d'intelligence pour la trouver. Il y a une
place importante qui reste réservée aux croyances diverses.
-Est ce Dieu, en tant que puissance supérieure, qui nous dirige ? Nous
n'en savons catégoriquement rien !
Pour ma part, quand je vois un destin comme celui d'Alexandre, je me dis
que les choix et les actions de ce grand personnage historique ont
forcément été inconsciemment téléguidés par une puissance supérieure. En
quelque sorte ce destin tellement incroyable est pour moi une sorte de
preuve de l'existence de Dieu.
Précisons que même si nous sommes amenés à croire à l'existence d'un Dieu,
cela n'explique pas pourquoi il nous a donné cet instinct de survie ! Au-delà de l'instinct qui nous anime, je crois que chacun courre après son
plaisir. A la différence des animaux et des végétaux, nous disposons d'une
capacité à faire des projets qui nous permet d'espérer selon les individus
des plaisirs futurs, possibles, impossibles, réalisations personnelles,
collectives, plaisirs familiaux etc.
Nous avons également de la mémoire. Nous nous souvenons des plaisirs de
l'enfance, plaisirs passés etc. auxquels nous pouvons nous référer si
notre vie est malheureuse. En conclusion, si on écarte la question de l'instinct, c'est la quête du
plaisir qui selon moi nous incite à survivre, donc à vivre. Si je m'intéresse personnellement aux questions qui touchent à
l'organisation de la société. C'est que je pense que chacun devrait à sa
place, pouvoir mieux profiter de ces plaisirs de la vie. Ca me donne envie d'agir. -Pourquoi ne pas vous inscrire dans un parti politique ou devenir membre
d'une association ? -J'écoute les hommes politiques parler depuis 1978 et comme beaucoup de
Français, je me dis qu'ils passent plus de temps à s'occuper d'eux que de
nous. Par exemple, quand, l'UMP lance un appel à l'UDF: « Gagnons les
régionales 2004 au lieu de nous préoccuper déjà de la présidentielle 2007»
Où s'occupe t'elle de nos problèmes ?
Dans le slogan de Jospin à la campagne présidentielle : « Présider
autrement » Où s'occupe t'il de nos problèmes ? Ce n'est pas son
organisation personnelle qui nous intéresse mais les résultats qu'il espère
obtenir ! Quand on entend tout le bruit fait autour de la réforme des retraites pour
finalement accoucher d'une proposition qu'il faudra réviser en 2008, quand
on voit l'assurance avec laquelle, Raffarin a soutenu qu'il y aurait 2.5%
de croissance en 2003 et qu'on sait qu'il n'y aura finalement que 0 ou
0.5%, on se dit que ces gens pourtant respectables et professionnels ne
sont finalement plus très crédibles. On n'a pas envie de militer dans un
parti qu'ils contrôlent. Personnellement, je pense que chacun doit faire son métier. Etre politique,
c'est un métier. C'est donc à la classe politique de gouverner. Seulement,
sa responsabilité est d'agir avant qu'on en arrive à des situations
extrêmes comme le 21 avril 2002. -En quoi pouvez vous l'aider si vous pensez que la classe politique
actuelle doit continuer à gouverner ? -Mon témoignage et mes idées reflètent celles des gens. Je suis père de
deux enfants, je travaille mais j'ai été au chômage, j'ai un crédit
immobilier à rembourser. Quand je discute avec mon entourage, je le
comprends. Par exemple au sujet de la fameuse baguette de pain. Elle est
passée de 64 centimes d'Euro à 70 centimes dans la boulangerie de mon
quartier. 9% d'augmentation ! Dans ces conditions, alors oui, je comprends
les gens qui disent que la vie augmente et je ne comprends pas le
gouvernement qui dit que l'inflation est maîtrisée.
Ce genre d'exemple démontre la nécessité de témoigner pour que le
gouvernement regarde la réalité en face. Pour cela, il faut de la
motivation et les évènements du 21 avril m'ont donné cette motivation. Eliot, l'animateur radio soupira. Encore un qui venait lui faire le coup de
la baguette de pain ! Encore un qui venait lui expliquer ce que cela
voulait dire que de comprendre le peuple !
Il eut un regard complice vers Virginie, son assistante. Soudain, Julien
vit naître un petit sourire au coin des lèvres d'Eliot. Un de ces sourires
nerveux qui ne présagent rien de bon. Virginie baissa les paupières et
Eliot compris immédiatement qu'elle était d'accord pour leur jeu favori. - Ecoutez M. Lefort dit Eliot, on va passer l'épreuve des trois dates et on
revient ensuite à votre programme. Dici là, un peu de musique ! Pendant que la radio diffusait Opium chantée par Jacques Dutronc, Julien
s'inquiéta de la nature de l'épreuve. - C'est quoi au juste l'épreuve des trois dates ?
- Oh! Ce n'est rien. J'annonce trois personnages historiques et vous devez
me donner une date les concernant. Leur année de naissance par exemple.
-Ah bon! Julien avait la gorge serrée. Mais qu'est ce que ça vient faire
dans notre entretien, je suis venu pour exposer mon programme, pas pour
répondre à des questions d'histoire ! Eliot jubilait intérieurement. -Vous n'allez pas me dire que quelqu'un qui ose avancer Alexandre comme
preuve de l'existence de Dieu en direct à la radio est emprunt de doutes.
Mon ami, vous prétendez aider le gouvernement, comprendre le peuple etc.
etc. Et bien il faut que le peuple en sache plus sur vous ! Attention c'est
la fin Prêt:
-Alors, nous disions ... Les trois dates : Hugues Capet, Jeanne d'Arc et
Charlemagne, donnez-moi une date pour chacun de ces personnages. Julien se sentit pris au piège. Il avait trouvé cette radio locale à Nice :
Live expression.
Pour une première interview, il s'était dit qu'il serait plus facile
d'aller sur une petite radio. L'animateur serait content d'avoir un invité.
Lui, pourrait exposer son programme tranquillement et peut être avoir
quelques retours.
Il n'avait pas prévu qu'il tomberait sur ce couple ahurissant qui, semble
t'il, avait décidé de s'amuser à le casser en direct. Il était assis en
face d'Eliot qui espérait de mauvaises réponses. Quel plaisir peut- on
prendre à être aussi méchant ? Pensa Julien. Eliot leva la main comme pour le presser de fournir des réponses. -Hugues Capet, a pris le pouvoir vers 980, Charlemagne, c'était avant, vers
300 je pense et Jeanne d'Arc a été brûlée en 1431 à Rouen.
-Pas mal, pas mal pour Capet et Jeanne d'Arc mais alors pour Charlemagne,
il a régné de 768 à 814 alors vous êtes un peu à coté. Julien pris la parole en souhaitant mettre un terme à l'émission. -Merci, j'aurais préféré que vous m'interrogiez sur le mouvement que je
souhaite créer pour plus de démocratie participative puisque j'étais venu
pour cela mais ce sera sans doute pour une prochaine fois. Eliot qui ne cachait pas sa satisfaction de voir Julien embarrassé lui
répondit : -Mais non, allez, donnez à nos auditeurs la mesure phare de votre
programme !
-Et bien disons rapidement qu'au MDP, nous avons une pensée solidaire qui
intègre l'idée de « moins d'état » pour laisser plus de liberté
d'entreprendre, de réussir et de participer à tous niveaux. Nous souhaitons
qu'une partie du pouvoir soit déléguée aux associations représentatives,
aux syndicats et autres organisations. Que le gouvernement ne soit plus un
acteur décisionnel exclusif sur des thèmes comme l'école, l'environnement
et les relations sociales. Une réforme pour l'état, l'Europe et les
collectivités locales. Merci Eliot fit signe à Virginie de lancer « La bicyclette » chantée par
Yves Montand. Il se leva pour serrer en vainqueur la main de Julien qui
encore sonné par tant d'agressivité se risqua : -Ca vous amuse de ridiculiser les gens comme ça ?
-Je vous rassure dit Eliot, on vous a fait croire au direct mais on est en
différé, vous vous écouterez demain à la même heure. On enlèvera les trois
questions.
-Ah bon! Mais quel intérêt ?
-On ne sait jamais, si vous devenez important, j'aurais en réserve une arme
contre vous ! .... Non, plus sérieusement, les gens sont plus sincères
quand ils sont en difficulté. Vous n'auriez pas été autant motivé sur la
fin si j' avais entretenu une ambiance de salon.
Au fait, c'est quoi les références de votre bouquin sur Alexandre ? -Edition Fayard, Alexandre de Paul Faure. Vous aviez l'air surpris que je
prenne cet exemple tout à l'heure, mais lisez ce livre. Ca vous fera peut
être réfléchir ! Vous m'expliquerez ensuite comment entre vingt et trente ans, même si on
est fils de roi, même si on a reçu une éducation, on peut laisser une
trace comme la sienne dans l'histoire de l'humanité. Car enfin, pour bâtir
la légende