Correction du sujet Polynésie Française juin 2006

Correction du sujet Polynésie Française juin 2006 Familles multigéniques ... S'il s
'agit de gènes homologues résultant d'un même gène ancestral alors on peut ...

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Correction du sujet Polynésie Française juin 2006 Familles
multigéniques Introduction
. Définir une famille multigénique . 2 catégories de séquences en AA
- celles qui possèdent une grande similitude de séquence en AA avec la séq
de référence ( Ers2 et 3)
- celles qui possèdent une plus faible similitude ( Ers 4 et 5) I- Les grandes similitudes des séquences Ers 2 et 3 avec Ers 1
R : Ers 2 a en commun avec Ers1, 58 AA sur 80 soit 72,5 % d e similitude
ErS 3 a en commun 689 AA sur 80 soit 86,25 % d e similitude I : Une telle similitude ne peut être due au hasard, de plus la séquence en
AA est déterminée par la séquence en nucléotides des gènes C : Les gènes codant ces séquences polypeptidiques ont donc des séquences
très proches. S'il s'agit de gènes homologues résultant d'un même gène ancestral alors on
peut expliquer les différences par des mutations après les duplications et
transpositions. II- Les similitudes plus discrètes des séquences Ers 4 et 5 avec Ers1
R : Ers4 est bcp plus courte que Ers 1 mais le début des 2 séquences est le
même. I :un même début de séquence en AA plaide en faveur des séquences en
nucléotides très proches, la faible longueur de la chaîne peut être
expliquée par une mutation non sens ( remplacement d'un codon codant pour
un AA par un codon stop) qui interrompt la traduction de l 'ARNm issu de la
transcription de ce gène. Aucune donnée ne permet de connaître la séquence
en nucléotides du gène correspondant. C : La similitude des débuts de séquence en AA implique une grande
similitude des débuts des séquences en nucléotides des gènes
correspondants. R : comparaison Ers5 à Ers1,on observe 2 AA différents dans les 31
premiers AA puis tous les AA diffèrent d'une séquence à l'autre. I: Les premiers AA sont codés par des séquences en nucléotides très
proches, et il suffit d'une mutation par délétion ponctuelle au niveau du
32 ème triplet de nucléotides pour entraîner un décalage du cadre de
traduction par le ribosome donc une séquence en AA différente de celle de
Ers1 ainsi qu'une mutation non sens au niveau du 66 ème triplet pour
écourter la chaîne d'AA. C : La grande similitude de la première moitié des séquences en AA implique
une grande similitude des débuts des séquences en nucléotides des gènes
correspondants. Les différences observées n'infirment pas l'hypothèse d'une
homologie de ces gènes. Bilan :
- Ces gènes pourraient intervenir dans le développement du grain de
Maïs=ont des fonctions voisines ?
- De grandes similitudes entre les séquences de ces gènes sont fortement
suspectées.
- Les similitudes moins importantes peuvent cependant s'expliquer dans le
cadre de mutations particulières. - L'examen des séquences nucléotidiques permettrait de renforcer
l'hypothèse d'une famille multigénique.