Sai Satcharita traduction complète - chapitres 1 a 5 - Site consacré á ...
La première partie sera consacrée aux informations générales concernant ...
Nous allons aussi procéder à l'analyse stylistique de l'oeuvre, d'une façon
générale. ...... les petites jouaient à la marelle et les grandes révisaient leurs
examens. ..... na vytírání omá?ky ? za?ít jíst p?íli? horkou ka?i od okraj? talí?e
nebo na ni foukat, ...
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Sri Sai Satcharita
La Vie et les Enseignements
de
SHIRDI SAI BABA
[pic]
Govind R. Dabholkar (Hemadpant)
Titre original de l'ouvrage en langue Marathi :
Sree Sai Samartha Satcharita
Traduit du Marathi en Anglais par Zarine
© Shri Saibaba Sansthan Trust, Shirdi
Préface de la seconde édition anglaise révisée
La récitation quotidienne (parayana) du « Sr? S?? Samartha
Satcharita » est, pour les dévots Sai, aussi sacrée que celle de la
Bhagavadg?t?, du R?may?na ou d'autres textes de littérature épique
religieuse. Puisque le texte original du Satcharita, écrit par Govind
Raghunath Dabholkar (Hemadpant) est en langue Marathi, Madame Zarine, de
Mumbai, une ardente fidèle de B?b?, a assumé la tâche de traduire en
Anglais, mot à mot la version Marathi du livre sacré, afin de répondre au
désir d'un nombre toujours croissant de dévots Sai dans tout le pays et à
l'étranger.
La première édition de cet ouvrage avait été publiée par les
Editions S?? Press India Pvt. Ltd, et avait une distribution limitée.
L'éditeur original, considérant comme essentiel que le livre soit mis à
la disposition de tous les fidèles, en a offert les droits au Shr? S??
B?b? Sansthan Trust, Shirdi, ce qui a été accepté avec reconnaissance.
J'ai le grand plaisir de présenter la nouvelle édition révisée de
cet ouvrage monumental, à tous les fidèles de Shr? S?? Samartha, au nom
du Comité de direction du Shr? S?? Baba Sansthan Trust. J'espère que,
lisant cet ouvrage et adoptant le mode de conduite approprié, les fidèles
en tireront un immense profit.
Smt. Zarine n'est plus parmi nous pour partager ce bonheur, car elle
s'est immergée dans les Pieds de Lotus de Baba le 28 décembre 2006.
Salutations à Shr? S??.
Paix à tous les êtres
14 avril 2008
Jayant Murlidhar Sasane
Shr? R?ma Navami
Président, Shr? S?? Baba Sansthan Trust Préface
Rares sont les cas où une personne a marqué aussi profondément l'esprit
des gens, indépendamment de leur caste et de leur religion, que ne l'a
fait mon 'Sh?h? B?b?' plus d'un siècle après son Incarnation.
Dans le prologue de son ouvrage intitulé The Life and the Teachings
of S?? B?b? of Shirdi (la Vie et les Enseignements de S?? B?b? de
Shirdi), Antonio Rigopoulos dit que « des millions de personnes Le
vénèrent et l'adorent comme un Dieu, un Avatar (Incarnation divine), et
comme un instructeur de tolérance et d'harmonie entre l'Hindouisme et
l'Islam ». Le but ultime d'un Avatar consiste à nous faire réaliser que
nous faisons partie de Dieu.
Rigopoulos a supposé que l'expansion constante de sa réputation est
due avant tout à ses présumés pouvoirs de faiseur de miracles et de
guérisseur.
« A côté de cette caractéristique fondamentale du Saint de Shirdi, sa
personnalité reste, en grande partie, énigmatique et obscure. Son lieu
de naissance et son affiliation religieuse sont un mystère pour tout
le monde, et encore aujourd'hui les gens continuent à discuter pour
savoir s'Il était Hindou ou Musulman.
« Ce qui est certain, c'est qu'un jeune ascète, identifié par les
villageois comme un Musulman, arriva dans le hameau de Shirdi un beau
jour du siècle dernier (au 19e siècle), qu'on lui attribua le nom de
S?? B?b?, et qu'Il a vécu dans le village (dans le district
d'Ahmednagar, Etat du Maharashtra) jusqu'à la fin de Ses jours,
habitant dans une mosquée en ruines.
Son humeur était imprévisible - tendre, acerbe, enjouée,
caustique. Mais Il avait un charisme spirituel aussi bien lorsqu'Il
parlait en paraboles que quand Il restait plongé dans de longs
silences. La personne entière de S?? B?b?, Ses mouvements, Ses paroles
et Ses regards, transmettaient une expérience tangible et immédiate du
sacré.
Par Sa parole, le saint Précepteur allumait une lampe ; Il
dissipait ainsi l'obscurité du temple de l'ego et faisait voir la
précieuse salle des joyaux. »
Les habitants de Shirdi adoraient S?? comme leur Dieu. À Shirdi, Il
était considéré comme l'incarnation de la pure Existence-Conscience-
Béatitude (Sat-Cit-?nanda), comme le Sadguru (Le Maître qui conduit à la
réalisation du Soi), le Roi des Rois, le Roi des Yogis, le Brahman
absolu. Quand les gens mangeaient, buvaient, travaillaient dans les cours
de leurs maisons ou dans leurs champs, s'occupant des tâches domestiques,
ils pensaient constamment à S?? et chantaient Ses louanges. Cependant au
début, B?b? ne permettait à personne de lui offrir sa vénération et de
lui faire l'archanam (rituel d'adoration). Chaque fois que quelqu'un
s'approchait de Lui avec le p?ja thali (plateau sur lequel sont préparés
les articles du rituel), B?b? devenait furieux et renversait même le
plateau. Mais voyant la sincère dévotion des gens, Il revint sur sa
décision.
L'adoration individuelle se faisait dans la mosquée déjà vers 1894.
Certains Musulmans s'y opposèrent. Mhalsapati était le plus fervent de
tous dans son adoration à B?b?, suivi par Nanasaheb Chandorkar. Megha
accomplissait également sa p?ja en grand style. Mais c'est au Dr. Pandit,
un ami de Tatyasaheb Noorkar, que revient le mérite d'avoir mis pour la
première fois de la pâte de santal sur le front de Baba, en y traçant un
Tripundra (trois lignes horizontales, selon le culte à Shiva), comme il
le faisait à son propre Guru. Jusqu'alors, seul Mhalsapati avait
l'habitude de mettre de la pâte de santal sur Baba, et encore, uniquement
sur son cou.
« Pour l'adoration d'autres déités, il y a des articles requis et un
rituel spécifique, mais pour votre adoration, rien au monde n'est digne
de Vous », chante Das Ganu. Les dévots exprimaient leur adoration au
Sadguru manifesté, le Shr? S??n?tha Maharaj de Shirdi, suivant leurs
préférences. Baba s'asseyait habituellement sur un sac en toile ; alors
les bhaktas (dévots) couvrirent le sac d'un joli petit matelas et
placèrent un traversin pour soutenir le dos de B?b?. Il respectait les
sentiments de ses fidèles et leur laissait pleine liberté de Lui adresser
leur vénération comme il leur plaisait. Certains agitaient devant Lui des
chamaras (éventails de plumes), d'autres jouaient de la musique, certains
Lui lavaient les mains et les pieds, d'autres appliquaient sur son corps
de l'encens et du parfum, certains Lui donnaient à mâcher une feuille
fraîche et de la noix de bétel, certains faisaient l'oblation de l'eau
pour la vénération de ses pieds, d'autres encore offraient naivedya
(offrande rituelle de nourriture).
L'adoration collective de Sai Baba commença aux environs de 1909,
avec l'?rati de midi. A partir du 10 décembre 1909, on y ajouta l'?rati
de la nuit après la procession du Chavadi, tous les deux jours. L'?rati
du matin était également chanté dans le Chavadi, avant que Baba ne
retourne au Dwarakamay? (nom de sa mosquée). L'?rati du soir entra en
vigueur beaucoup plus tard.
Il incomba à Govindrao Raghunath Dabholkar de rédiger la vie
légendaire de B?b?, entre 1910 et 1916, quand il séjournait plus ou moins
longuement à Shirdi ; l'idée lui vint après avoir vu B?b? moudre du
froment et faire jeter la farine à l'entrée du village pour prévenir une
épidémie de choléra. Cet incident fut, pour Dabholkar, une source
d'inspiration pour son Shr? S?? Samartha Satcharita, car il contemplait
presque chaque jour la mouture de B?b?, cette fois non de grain, mais des
fautes, des afflictions physiques ou mentales et des misères de ses
fidèles. Il demanda à B?b? la permission d'écrire Sa biographie et cela
lui fut accordé. B?b? lui conseilla de prendre des notes et de conserver
les informations, ce qu'il fit. La rédaction proprement dite fut faite
après le Mah?sam?dhi (décès) de Baba.
L'?uvre poétique de Dabholkar se développe sur cinquante-trois
chapitres, selon le modèle de l'Ekanathi Bhagavati, et comprend plus de
neuf mille ovis ou vers. Chaque chapitre est un mélange de philosophie,
d'anecdotes et d'enseignements. Pour les fidèles de S??, ce livre a la
valeur des Védas.
Il y a plus de vingt ans, une conversation fortuite avec mon révéré
Sivanesan Swamiji déboucha pour moi sur la lecture du Shr? S?? Samartha
Satcharita en langue Marathi, ou plus exactement, quelqu'un le lut pour
moi, car je ne connaissais pas du tout cette langue.
Depuis lors, le parcours a été long. Tandis que je m'efforçais
d'assimiler ce que m'enseignait mon professeur, Madame Mohini Varde, je
me suis mise à écrire le texte en anglais. Après avoir terminé plus de la
moitié des cinquante-trois chapitres, mon étude fut interrompue par une
suite d'événements, dont la mort du père de mon professeur et celle de ma
propre mère chérie, Dhunmai. Le révéré Sivanesan Swamiji est la source de
mon inspiration pour toutes mes