Français - Free
... variés : comparaison de manuels, éléments théoriques, exercices de manuels
? ..... L'exercice de la dictée, assez inefficace dans l'absolu, doit être réaménagé
... est l'hyperonyme de « rose » mais que « rose » est l'hyponyme de « fleur ».
Part of the document
Français 1. La synthèse Une brève introduction présente les textes du dossier (de façon détaillée)
et le thème principal qu'il aborde. S'ensuit un développement ordonné où il
faut confronter les documents. Il faut rester neutre, objectif. La
conclusion peut reprendre rapidement les éléments marquants.
On sanctionne oublis et ajouts, extrapolations et jugements personnels.
Le poids représente entre ¼ et 1/3 du total. Les citations sont plutôt à
exclure.
Auteur, date, nature de la publication sont des indices extérieurs
pertinents. Pourquoi a-t-on écrit cela ? Que cherche-t-on à dire et à qui ? La problématique ne doit être ni trop vague ni trop précise ou trop
partielle et doit englober tous les textes. Il n'est pas rare non plus que
le thème commun aux textes soit trop large pour être un axe de travail
pertinent.
Il faut chercher un « quel problème est l'enjeu du débat ? » davantage
qu'un « qu'est ce qui est commun aux textes ? ». Le plan ne doit pas être un résumé à tiroirs des différents textes. Il y a
une certaine chronologie, rythmée par des connecteurs logiques. Un bon plan
est : 1-constat du problème, 2-enjeux soulevés, 3-mises en ?uvre. 2. L'analyse de productions d'élèves Il s'agit d'évaluer un texte d'élève, les points positifs et négatifs pour
son niveau et éventuellement parler de remédiation. On traite ce point en
30 minutes. Les thèmes sont des faits de langue : verbes, orthographe,
ponctuation, syntaxe, vocabulaire...
Il convient de justifier ses choix (faits retenus ou écartés, principe de
classement...)
La réponse doit être organisée mais pas nécessairement sur le plan
réussites/erreurs (ce n'est pas toujours si tranché !), il faut plutôt
travailler par rubriques thématiques. Une conclusion brève peut être
appréciée.
Il ne faut pas être trop sévère avec l'élève : il ne s'agit que d'un écrit
et il faut nuancer s'il a lieu en début d'année ou non. 3. L'analyse didactique Rappelons que la didactique est centré sur le choix d'enseignement d'une
discipline et que la pédagogie renvoie à des choix d'apprentissage plus
généraux.
Cette partie est professionnelle, il ne s'agit pas d'une question de cours.
On étudie le niveau de classe en faisant une analyse critique.
Les thèmes sont variés : lire-écrire, productions d'écrits, grammaire-
orthographe-vocabulaire, poésie...
Les documents sont variés : comparaison de manuels, éléments théoriques,
exercices de manuels...
Les questions peuvent être variées : analyser les documents, les démarches,
repérer les compétences ou les niveaux de classe, dégager les concepts
théoriques, formuler une opinion, proposer des pistes de travail. 4. Les niveaux de langue Les usages varient entre argotique, vulgaire, populaire, familier, courant,
soutenu et académique (mais l'usage se cantonne à 3 : familier, courant,
soutenu).
Les variations d'usage peuvent avoir des origines diverses : spécificité
régionale, sociale, culturelle, technique. Elle dépendent aussi de la
compétence du locuteur (un locuteur aisé aura davantage de choix). 5. Classer les textes Les classements sont multiples et complémentaires.
Selon le support : extraits de livre, encyclopédie, dictionnaire, BD,
calendrier, manuel...
Selon le destinataire : public jeune, adulte, spécialiste...
Selon le « pacte de lecture » passé avec le lecteur : écrit documentaire ou
littéraire
Selon le contenu : informatif, poétique...
Selon le type d'écrit ou genre social : dos de couverture, nouvelle,
notice, article...
Selon le genre littéraire : conte, récit d'aventure ou d'anticipation
On peut tenter des classifications binaires : présence ou non de schémas,
texte écrit gros ou petit.
Par types de séquences textuelles : narratives, descriptives, explicatives,
injonctives, argumentatives... Il faut se tenir à un seul principe de classification = avoir un classement
homogène. Il y a 4 classifications clés en primaire :
Les types d'écrits (définis par leur support spécifique)
Les genres littéraires (définis par des procédés stylistiques différents)
Les types de discours (définis par rapport à l'énonciation) : discours en
situation, discours théorique, récit interactif, narration.
Les séquences textuelles : séquence narrative (roman, conte, récit),
séquence descriptive (description romanesque, touristique), séquence
injonctive (consignes, notices, recettes), séquence explicative (répond à
des questions), séquence argumentative (publicité, éditorial de journal,
tract), séquence diagonale (conversations, interviews, dialogues), séquence
poétique. Il faut pouvoir écouter une grande variété de texte, mettre en ordre la
bibliothèque, produire ses 1ers textes (cycle 1), formuler des idées et
relater des évènements, lire des supports variés (cycle 2), communiquer de
façon plus variée, narration, correspondance, élaboration d'un journal
(cycle 3). Le tri de texte reste une activité scolaire clé, il faut justifier ses
choix. Il faut un nombre de textes assez important pour démarrer (10 à 20)
car il est plus facile de trier en grand nombre, car les solutions pourront
être multiples, car les élèves doivent argumenter leur choix face à ceux de
leurs camarades.
Les supports sont divers (photocopies, textes complets ou extraits,
apportés par l'enseignant ou par l'élève lui-même) tout comme la
formulation des consignes (« regroupez en autant de catégories » ou « j'ai
regroupé les textes, quelles sont les points communs »). Il faut faire
précéder une phase de réflexion individuelle à l'analyse collective. 6. De la langue à la communication Le français poursuit ces deux objectifs : maîtrise de la langue et maîtrise
de la communication.
La communication suit un « parcours chronologique » : Shannon et Weaver proposent :
source(codeur(émetteur(voie(récepteur(décodeur(destinataire Jakobson distingue les fonctions du langage : référentielle (centrée sur la
situation), expressive (centrée sur le locuteur), impressive (centrée sur
le récepteur), contact (dialogues entre locuteurs), métalinguistique,
poétique (qui peut évoluer en fonction ludique). 7. Phonétique et phonologie La phonétique travaille sur le son alors que la phonologie étudie les
phonèmes (unités abstraites). La phonologie découle de la linguistique
alors que la phonétique relève aussi de la physiologie (articulations) et
de la physique (acoustique). Un mot ne constituera qu'une seule unité
phonologique (ex : progrès) mais pourra correspondre à des phonétiques
différentes (selon la façon de prononcer le « r » par exemple). Pour l'API (alphabet phonétique international), chaque signe note un son et
un seul, chaque son est toujours noté par le même signe. Les consonnes sont
proches de celles de l'alphabet mais il y a davantage de cas de figures
pour les voyelles (semi-voyelles). Le découpage des mots se fait en petites unités de son appelées « monèmes »
et « phonèmes ». Le monème est la plus petite unité dotée d'une forme et
d'un sens. Le phonème, à l'inverse, n'est pas porteur de sens. ( Compléter avec Nina Catach 8. La place de l'oral à l'école Quel est le statut de l'oral ? Chronologiquement, on trouve ces 4
conceptions :
. Il est défini négativement par rapport à l'écrit
. Oral et écrit sont 2 ordres différents de réalisation de la
langue
. Oral et écrit se définissent par des variantes résultant des
différences dans la situation d'énonciation
. Les formes d'oral sont toutes légitimes et doivent être étudiées
pour elles-mêmes Pourtant l'oral ne serait pas un écrit familier (il n'y a pas de différence
de type « niveau de langue » entre l'oral et l'écrit).
A partir des années 1960, l'oral est revalorisé mais il convient de bien
équilibrer les 2 ordres : il n'y pas de différence de niveau de langue mais
des codes différents. Même à l'inverse, l'oral semble le préalable à
l'appréhension de l'écrit (maternelle). Seule la morphologie (à des fins orthographiques) permet des applications
didactiques.
Ce peut être :
. la marque du nombre (4 visuels à l'écrit pour « leurs livres sont
ouverts » contre 1 seul à l'oral « leurs livres sont ouverts »)
. le genre des adjectifs (le « e » féminin sur les adjectifs pose
encore plus de problèmes à l'oral : nécessité de prononcer la
consomme finale ( vert/verte, long/longue...)
. les homophones... On distingue aussi l'oral direct et l'écrit indirect. | |Conversation |Lettre |
|Contact |Direct |indirect |
|émetteur/récepteur | | |
|Réception du message |Simultanée |Différée |
|Perception du message |Vue et ouïe (mots + |Vue uniquement (mots) |
| |gestes) | |
|Rétroaction |Immédiate |Non immédiate |
|Chaîne |Linéaire (on ne peut |Possibilité de modifier|
| |revenir en arrière) |et ne garder qu'une |
| | |version finale |
|Traitement de |Au fur et à mesure, de |Possibilité de |
|l'information |façon linéaire avec |s'arrêter, revenir en |
| |possibilité de demander|arrière mais pas de |
| |des informations |demander des |
| | |informations |
|Phrases |Juxtaposées |Construites | En fonction de cette dichotomie, il faut r