LES SES ET LA SÉRIE ES DANS LE LYCÉE DU XXIè SIÈCLE - Cours
Intervention du SE-UNSA - Julien Maraval, Conseiller technique national second
..... en entrant dans des grandes écoles de commerce, gestion, comptabilité, etc.
..... des bacheliers S, mais qui est vite corrigé en deuxième et troisième année,
..... bacheliers ES, l'habitude d'apprendre les définitions, de faire les exercices etc
.
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Les SES et la série ES
dans le lycée du XXIème siècle
Les actes du colloque du 17 novembre 2007
Sommaire Ouverture et introduction (10h) 4
Discours d'ouverture de Laurent Batsch - Président de l'université Paris-
Dauphine 5
Discours introductif de Renaud Chartoire - Co-secrétaire général de
l'Apses 7
Discours introductif de Marjorie Galy - Co-secrétaire générale de l'APSES
8
Table ronde n°1 : Pourquoi un bac ES ? (10h30-12h15) 10
Intervention de Rémi Jeannin - Professeur de SES 11
Intervention de Bruno Magliulo - IPR de SES, auteur de "Que faire avec un
bac ES ?" 13
Intervention de Bernard Guillochon - Paris IX Dauphine 16
Questions 18
Intervention de Dominique Thiébaut - Doyen de la Faculté de Sciences
Economiques et de Gestion de Paris 12, vice-président de la conférence des
Doyens de FSEG 20
Intervention d'Isabelle Waquet - Professeur de SES en CPGE HEC, vice-
présidente de l'APHEC 21
Intervention de Michel LARMANDE - Directeur département Statistiques à
l'IUT Paris Descartes. 24
Intervention de l'AFS 25
Interventions des représentants des syndicats enseignants et des
fédérations de parents d'élèves sur la série ES et les SES (13h45-14h15)
28
Intervention du SNES-FSU - Roland Hubert, co-secrétaire général 29
Intervention du SGEN-CFDT 31
Intervention du SE-UNSA - Julien Maraval, Conseiller technique national
second degré. 32
Communication de la PEEP 34
Message du SNESUP - Michelle LAUTON 35
Table ronde n°2 : Quelle complémentarité des disciplines dans la série ES ?
(14h20-15h45) 36
Introduction de la table ronde - Philippe Watrelot 37
Intervention de Daniel Rallet - Enseignant de SES 38
Intervention de l'APMEP - Contribution de Louis-Marie BONNEVAL 40
Intervention des Clionautes - Chantal BEAUCHAMP, Enseignante d'Histoire-
Géographie 41
Intervention de l'APHG - Nicolas Lemas 43
Intervention de l'APPEP - Elisabeth Cassou Barbier 45
Intervention de l'APLV - Sylvestre Vanuxem, Président de l'APLV 46
Intervention de l'UNL - Léo Moreau, Secrétaire national de l'UNL 48
Intervention de la FIDL - Tristan Rouquier 49
Table ronde n°3 : Quel enseignement économique et social au lycée ? (15h55-
17h30) 51
Intervention d'Henri Lanta - Professeur de SES en prépa BL 52
Intervention de Pascal Combemale - Enseignant de SES en prépa BL 54
Intervention de Renaud Chartoire - Co-secrétaire général de l'APSES 57
Intervention de Michel Lallement - Sociologue 60
Intervention du MEDEF - Elie de Saint Jores 62
Intervention de Maryse Dumas pour la CGT - Secrétaire générale de la CGT
64
Intervention de Leïla De Comarmond - Journaliste Enjeux Les Echos 67
17h35 : Conclusion et ouverture 68
La conclusion de Sylvain DAVID 69
DECLARATION COMMUNE 70
Ouverture et introduction (10h)
Mot de bienvenue : Laurent BATSCH (Président de l'Université Paris-
Dauphine) Introduction : Renaud CHARTOIRE & Marjorie GALY (Co-secrétaires généraux de
l'Apses)
Discours d'ouverture de Laurent Batsch - Président de l'université Paris-
Dauphine (Retranscription) Bonjour à chacune et chacun d'entre vous, et bienvenue à l'université Paris-
Dauphine. Merci à L'APSES d'avoir choisi notre établissement pour
accueillir vos travaux.
Je voulais simplement vous dire que vous étiez ici chez vous , que vous
êtes chez vous d'abord parce que nous sommes une université dédiée à
l'économie, à la gestion, aux mathématiques appliquées , à l'informatique
de gestion , à toutes disciplines qui, en général, sont des débouchés
importants pour les lycéens de SES lorsqu'ils deviennent étudiants, et puis
vous êtes ici chez vous aussi, parce que Paris-Dauphine, contrairement aux
clichés qu'on voit parfois ici ou là, est une université - une université
publique. Une université publique, ça veut dire tout simplement que nous
sommes une structure, un établissement qui préfigure en quelque sorte ce
qui est aujourd'hui le modèle d'enseignement supérieur dans les grands pays
développés. Je veux dire par là que ce qui est devenu aujourd'hui le modèle
d'établissement d'enseignement supérieur, ce ne sont pas les écoles à la
française, ce n'est pas le modèle napoléonien de la grande école, c'est le
modèle de l'université pluridisciplinaire, ouverte, critique, adossée à la
recherche. Je le dis parce que j'entends parfois dire : oh bien, Dauphine,
c'est comme une grande école. C'est vrai que les débouchés de nos
étudiants, le niveau auquel ils postulent quand ils sortent, c'est à peu
près celui des trois parisiennes, mais - je n'arrête pas de le dire- nous
avons un avantage ... et un avantage qui sera croissant par rapport aux
grandes écoles, c'est que nous, nous sommes déjà une université. Regardez
tous les efforts que déploient les écoles aujourd'hui pour essayer de
ressembler à une université , regardez la façon dont elles essaient de
débaucher à grands frais des chercheurs, regardez la façon dont elles
essaient de recruter leurs étudiants pas seulement à la sortie du concours,
mais de manière latérale, regardez les efforts qu'elles font pour s'adosser
à des alliances universitaires et s'intégrer à des structures de type
universitaire , vous comprenez à ce moment-là qu' elles ont un handicap par
rapport aux universités, et en particulier aux universités publiques . Eh
bien, nous sommes une université, nous sommes une université publique, et
nous n'allons sûrement pas - et surtout pas - l'oublier au moment où les
écoles déploient énormément d'efforts pour essayer de nous ressembler.
J'ajoute que être une université, ca veut dire aussi être une alternative à
un modèle pédagogique de type bachotage, concours et bureau des élèves.
C'est une montée en puissance progressive, une montée en charge du travail.
C'est un adossement de la formation au modèle de recherche et au modèle
d'une formation critique. C'est une approche pluridisciplinaire, et vous
savez qu'à Dauphine, on a une particularité, c'est que nous ne sommes pas
organisés par discipline : nous n'avons pas une UFR d'éco, une UFR de
gestion, nous avons un département, une UFR de licence, un département, une
UFR de master. C'est-à-dire qu'on est horizontal, tout simplement parce
que, ce que nous délivrons, ce ne sont pas des diplômes professionnels au
sens technicien du terme, c'est des formations qui sont
pluridisciplinaires, alors on est professionnalisés, on l'assume et puis on
va le rester, ça je vous rassure, mais en revanche, on a ce caractère de
toute université d'être pluridisciplinaire, ouvert et critique. Voilà, je
voulais vous dire ces quelques mots pour vous dire qu'on valait peut-être
mieux que ce qu'on disait de nous , mais tout ce qu'on dit de nous n'est
pas toujours faux. [pic]
Laurent BATSCH (Président de l'Université Paris-Dauphine)
C'est vrai aussi qu'on sélectionne à l'entrée. Nous avons 600 étudiants en
économie, et 200 en mathématiques et beaucoup plus de candidats. Nous
n'avons pas assez de lycéens de SES, Bernard Guillochon, directeur du
département de LSO (Licence des Sciences de l'Organisation) va nous le
dire, et c'est vrai , Bernard, qu'il faudra qu'on fasse quelques chose dans
ce domaine. C'est vrai que nous sélectionnons , et c'est vrai aussi que
nous allons augmenter les droits d'inscription, pas dans les proportions
qu'on dit, mais nous allons le faire un petit peu, très loin de ce que vos
élèves paieront quand ils seront en écoles de commerce, très loin, mais un
petit peu quand même. Parce que c'est une question d'équité, et puis parce
que il y a quand même un moment, où quand une université, comme les classes
préparatoires d'ailleurs, reçoit plus de 50 % d'étudiants d'origine de CSP
professions libérales et cadres supérieurs, quand ces catégories sociales-
là ont le paquet fiscal d'un côté, de l'autre côté un service public qui
leur est dédié, il y a un petit problème de redistribution à l'envers, et
qu'il faut le traiter. Or vous savez, on dit beaucoup que Dauphine est une
fac de riches, vous ne tarderez pas à vous apercevoir quand vous
fréquenterez ces locaux que pour une fac de riches, ce n'est pas très
brillant. On a le sort de toute université. Voilà, simplement, on veut se
battre à armes égales, donc on va en prendre les moyens, on va faire de la
redistribution à notre mesure, à notre façon, mais on va en faire un petit
peu.
Je vous souhaite de très bons travaux, et encore une fois merci d'être
parmi nous, et j'espère que vous ne regretterez pas d'être passés à Paris-
Dauphine. A bientôt.
Discours introductif de Renaud Chartoire - Co-secrétaire général de l'Apses
Bonjour, Il nous revient, à Marjorie Galy et moi-même, le redoutable honneur
d'ouvrir ce colloque. Avant toute chose, nous tenons à remercier tous ceux
qui se sont déplacés, les intervenants aux tables rondes comme les
participants, malgré les conditions de circulation difficiles. L'Apses
prépare ce colloque depuis plus d'un an. Ce colloque n'existe donc pas en
réaction aux polémiques sur la série ES ayant émaillé la rentrée 2007, même
si les propos qui ont alors pu être tenus par le Ministre de l'Education
Nationale ne pourront être absents des discussions que nous pourrons avoir
au cours de cette journée. [pic]
Renaud CHARTOIRE (Co-secrétaire général de l'APSES), Sylvain DAVID
(Président de l'APSES) et Rémi JEANNIN (APSES) Nous avons construit ce colloque autour de deux grands objectifs :
[pic] faire le point sur les spécificités de la série ES et sur ses enjeux
à venir
[pic] faire le point sur l'enseignement des