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[pic] |LYCEE JULES HAAG - BESANCON Expérimentation pédagogique :
« soutien aux élèves en difficulté
des séries scientifiques »
- rapport d'étape - | |
|Résumé du projet : |
|Les difficultés, rencontrées par les élèves en 1ère et terminales S dans les |
|matières scientifiques, nous ont fait repenser notre mode d'évaluation ou de |
|contrôle des connaissances. Un système d'évaluation dit « Evaluation par contrat |
|de confiance » a été expérimenté dans 5 classes scientifiques (deux 1ères et 3 |
|terminales) et a permis d'apporter une amélioration de la qualité du travail |
|personnel des élèves, de leur motivation et dans un certain |
|nombre de cas une meilleure réussite scolaire. |
|Nature de l'établissement |Lycée polyvalent de centre ville |
| |Population : 50 % CSP favorisés |
| |Formations générales : ES (1/3) S(2/3) |
|Acteurs adultes : |4 professeurs impliqués dans le projet |
| - enseignants | | |
| |4 |Mathématiques, sciences |
| | |physiques |
| - non | | |
|enseignants | | |
|Acteurs élèves : |158 élèves impliqués |5 classes |
| |64 % niveau terminales S |45 % de filles |
| |36 % niveau premières S |55 % de garçons |
|Conditions de l'action : |Durée totale : deux années|Périodicité : quotidienne |
| | | |
| | | |
| |Année concernée : 2ème | |
| |année | |
| | |Horaire élèves de 2,5 h à |
| | |5 h par semaine |
|Place dans l'emploi du |Sur temps disciplinaire : | |
|temps de l'élève : |1 discipline concernée par| |
| |classe soit les | |
| |mathématiques soit les | |
| |sciences physiques | |
|Moyens mis à disposition |HSE 48 |HSE hors DHG : 20 |
|de l'équipe : | | |
| |Crédits d'établissement |Crédits académiques |
|Correspondant de |Jim TAILLARD, |Jim.taillard@ac-besancon.f|
|l'action : |mathématiques |r |
| | |Denis.millet@ac-besancon.f|
| |Denis MILLET, sciences |r |
| |physiques | |
|[pic] | |
| | |
| |ÉVALUATION |
| |PAR CONTRAT |
| |DE CONFIANCE |
I Présentation de l'action menée : a) présentation générale L'évaluation par contrat de confiance trouve ses origines dans un rapport
d'André ANTIBI, fondateur du mouvement « lutte contre la constante
macabre » (voir en Annexe 1 la présentation de ce qu'on peut appeler
constante macabre) Pourquoi a-t-on systématiquement dans toutes les classes un groupe d'élèves
qui ne doit pas réussir ?". A partir de ce constat, l'idée est de mettre en
place une évaluation par "contrat de confiance"(EPCC), méthode où l'élève
est informé du contenu de l'exercice et s'y prépare. Environ 500 enseignants expérimentent déjà ce contrat avec près de 15 000
élèves. Des enseignants de maths et de français ont pu témoigner de son
efficacité : globalement la moyenne remonte même si quelques élèves restent
en retrait. A la base, les 4 cinquièmes de l'évaluation à laquelle l'élève sera soumis
auront été traités d'une façon ou d'une autre en cours et avant chacune de
ces évaluations, l'enseignant se prêtera à une séance de questions-réponses
afin de revenir sur les dernières difficultés rencontrées, repréciser le
cadre de l'évaluation (méthodes indispensables..etc). b) au sein du lycée Jules Haag Au sein du lycée Jules Haag, nous sommes quatre collègues à avoir décidé
d'appliquer cette méthode après avoir fait le constat suivant ; nombreux
sont les élèves qui s'engagent dans une série scientifique après la classe
de seconde et qui éprouvent d'énormes difficultés en physique et en
mathématiques. Notons que pour la plupart le passage se fait tout
naturellement au vu de leurs résultats de seconde ; ce n'est donc pas
d'éventuelles lacunes accumulées qui pourraient expliquer ces difficultés
en première S. Ces élèves en général réussissent malgré tout dans la grande majorité le
baccalauréat en deux ans mais dans des conditions psychologiques pour le
moins difficiles. Ce procédé a donc été expérimenté dans 5 classes, la
première ST1 de Mme Hoummady (sciences physiques), la classe de 1SG2 de M
Millet (sciences physiques), la classe de TSG3 (europe) de Mme PERCIER
(mathématiques) et les classes de TES1 (sportifs de haut niveau) et TSG1
(sportifs de haut niveau) de M TAILLARD (mathématiques). c) intérêt de la méthode adoptée . L'élève étant prévenu que les 4 cinquièmes du sujet porteront sur des
points déjà traités en cours, l'élève travaille davantage à la maison,
est plus concentré en cours, aborde ses révisions de manière plus
sereine et arrive beaucoup moins stressé à l'évaluation. . Les élèves qui ne réussissent pas, n'ont plus tendance à mettre la
faute sur le sujet choisi (sujet trop difficile, trop long, trop en
décalage avec ce qui a été fait en cours...). Ce système a tendance à
les responsabiliser. . Un rapport de confiance voit le jour entre les élèves et l'enseignant
qui n'est plus là semble-t-il pour les piéger. . Les classes moins vivantes gagnent en assurance. . L'enseignant sait maintenant sans aucun doute quel élève ne travaille
pas assez. II Bilan de cette action Précisons qu'en ce qui concerne les classes de première, les 4 cinquièmes
de l'évaluation avaient été traités en cours alors que pour les classes de
terminales, seule la moitié de l'évaluation avait été traitée en cours, ce
système ayant été abandonné au troisième trimestre à l'approche du
baccalauréat. Il est clair que les enseignants concernés ont tous été agréablement
surpris par les bienfaits de cette méthode (voir pour cela l'annexe 2
présentant les commentaires de chacun des 4 enseignants). Et en ce qui
concerne les élèves, la grande majorité plébiscite ce système même si
quelques élèves, les meilleurs, émettent quelques réserves, ayant
l'impression de n'être pas assez préparés (voir l' annexe 3 présentant
l'enquête effectuée dans nos classes et l'exploitation qui en a été faite). III Les limites de cette action . Certains nous demandaient pourquoi ne pas expérimenter cette méthode
en seconde ; nous pensons que l'orientation en seconde est trop
délicate pour rajouter une difficulté supplémentaire ; il serait en
effet difficile de savoir si un élève réussit grâce à cette méthode
ou s'il réussit parce qu'il possède des qualités dans la matière. Nous
pensons que cette méthode est simplement un moyen de mieux accompagner
les élèves éprouvant des difficultés jusqu'au baccalauréat. . En ce qui concerne les classes de terminales, les meilleurs élèves
nous ont posé une question, à savoir « sont-ils bien préparés à
l'examen ? », certains craignaient de ne pas l'être, c'est la raison
pour laquelle la méthode a été adaptée (10 points « connus » sur 20 au
lieu des 16 initialement prévus, et abandon de cette méthode au
troisième trimestre). Seuls les résultats au baccalauréat nous
permettront de répondre à cette question. . L'autre difficulté qui peut survenir pour les classes de première,
c'est la façon dont elles s'adapteront en terminale si l'enseignant ne
prolonge pas cette action, la transition risque d'être rude ! Annexe 1 : présentation de la constante macabre (Extrait du site
mclcm.free.fr) [pic][pic]
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