TD 1 semestre 1 : le comportement du ... - Association Just'Aix
Une première analyse de cet exercice permettra d'identifier les raisons qui nous
.... Nous nous sommes concentrés sur quelques notions de base en
microéconomie, .... L'élasticité-prix de la demande se définit comme la variation
en pourcentage de .... ce qui représente une situation importante dans la théorie
économique.
Part of the document
TD 1 semestre 2 : le comportement du consommateur
Exercice 1.1 :
1-
Tout besoin voit son intensité diminuer à mesure qu'il est satisfait.
L'utilité marginale associée à la consommation d'un bien est forcément
décroissante
L'utilité cardinale c'est l'utilité mesurée par des nombres qui sont des
unités de mesure.
L'utilité ordinale, c'est l'idée selon laquelle l'utilité ne peut être
mesurée mais qu'elle peut donner lieu à une échelle de préférence.
2-
L'utilité marginal d'un bien X c'est la dérivée de la fonction d'utilité
totale, c'est-à-dire la variation de plaisir, d'utilité totale, quand la
quantité de bien consommé augmente d'une unité en valeur relative.
|Quantité |Ux |U'x |Uy |U'y |Uz |U'z |
|0 |0 |0 |0 |0 |0 |0 |
|1 |4 |4 |120 |120 |40 |40 |
|2 |6 |2 |220 |100 |76 |36 |
|3 |10 |4 |300 |80 |106 |30 |
|4 |12 |2 |360 |60 |128 |22 |
|5 |12 |0 |400 |40 |140 |12 |
|6 |10 |-2 |420 |20 |140 |0 |
Le choix optimal, c'est le maximum d'utilité des trois biens. Ce choix
optimal est à la quantité 1 de bien qui offre la plus grande utilité
marginale pour les trois biens.
[pic]
U'x=dU/dx
Avec x la quantité de bien
U l'utilité totale du bien
U' l'utilité marginale
Exercice 1.2
Selon l'approche ordinale que met en ?uvre la théorie microéconomique du
consommateur, chaque consommateur dispose d'une carte d'indifférence
reflétant ses goûts et ses préférences. Les courbes d'indifférence
expriment graphiquement la fonction d'utilité du consommateur. Une courbe
d'indifférence exprime des niveaux de consommation différents entre deux
biens. Elle traduit les différentes combinaisons de biens qui procurent la
même satisfaction. Une courbe d'indifférence qui se trouve au dessus d'une
autre représente des combinaisons qui vont être préférées à celle qui se
trouvent en dessous. Les courbes d'indifférence ne peuvent se couper.
Niveau U1
[pic]
Niveau U2
[pic]
Le taux marginal de substitution de X à Y TMS x à y est le rapport, défini
comme étant positif, entre la quantité/\y que le consommateur est prêt à
céder et la quantité/\x qu'il désire recevoir en contrepartie
TMS= dx/dy
Commentaire des textes
La bataille du pouvoir d'achat
L'article étudié, appelé la bataille du pouvoir d'achat, a été publié dans
le numéro du 9 septembre 2006 de l'hebdomadaire la nouvelle lettre dirigé
par jacques Garello. Dans celui-ci, l'économiste revient sur le projet de
Dominique de Villepin relatif à la création d'un chèque transport. Projet
qui s'explique par la pression des syndicats et le mécontentement d'une
partie de la population qui pense voir son pouvoir d'achat diminuer. Ce
pouvoir d'achat est d'ailleurs un thème de campagne et un sujet
régulièrement évoqué par les médias français. Pour répondre aux attentes
naissantes Dominique de Villepin a donc avancé son chèque transport. Il a
même affirmé que la rentrée se ferait «sous l'égide de la justice sociale
et que le chèque transport en serait un élément central ». Mesure qui ne
fait pas l'unanimité dans le gouvernement, mais aussi chez les libéraux
français. C'est ainsi Jacques Garello et son équipe explique en premier
lieu pourquoi ce ticket n'aura pas d'apport bénéfique et en second lieu
qu'elles seraient plutôt les mesures à prendre.
1-Un ticket perdant pour la France
A- les modalités du ticket et de la bataille du pouvoir d'achat
Le prix de l'essence et des énergies a augmenté, c'est indéniable. Et le
pouvoir d'achat n'a lui guère évolué. Quelles est la solution trouvée par
le gouvernement français ? Celle de créer un chèque transport proche dans
sa forme du célèbre ticket restaurant et la tenue d'une conférence sur les
revenus et l'emploi. La première mesure consisterait en une distribution
facultative ou obligatoire de chèque au salarié et fonctionnaire par leurs
employeurs, ces chèques s'échangeant contre de l'essence. L'Etat prendrait
ainsi en charge la moitié de ces charges nouvelles, principalement par le
biais de prélèvement fiscaux sur les entreprises et les ménages. Il s'agit
donc d'une redistribution, redistribution qui serait négative sur
l'économie d'après les auteurs de la nouvelle lettre.
B- une redistribution a somme négative
En fin de compte, on prend au un pour donner aux autres. Mais qui sont ces
uns et ces autres et quels seront les effets de ces prélèvements sur
l'économie française ?
Ces victimes du prélèvement supplémentaire seront « les riches », c'est-à-
dire souvent des entrepreneurs. L'imposition aura donc peut être comme
effets pervers de démotiver ces acteurs de la vie économique, tout comme
les entreprises, les investissements, l'épargne, et donc le travail. Pour
reprendre l'article de la nouvelle lettre « faire payer les riches et
imposer en moyenne plus de 50% de prélèvement sociaux c'est une façon
immanquable de démotiver l'entreprise, l'épargne et le travail ». On peut
donc imaginer qu'une telle mesure conduirait à augmenter le nombre de
chômeur, à créer « chômage supplémentaire ». Cette idée est répétée dans la
troisième partie du texte. Y est écrit que « comme on prend aux plus
entreprenants, cela débouche sur une récession, du chômage et une baisse du
pouvoir d'achat pour tous ».
Pour appuyer cette hypothèse, les auteurs de l'article prennent ensuite
l'exemple de la prime pour l'emploi, autre redistribution qui aurait eu des
effets négatifs. Ainsi au lieu d'encourager l'emploi, elle a conduit à
distribuer des fonds à des personnes qui n'y avaient plus droit, du fait du
changement de leur situation. L'Etat a donc privé de ces fonds les
personnes prélevés pour les donner à des personnes qui n'aurait pas du les
recevoir. Le résultat est donc doublement négatif. Les auteurs de l'article
expliquent les conséquences néfastes d'une telle redistribution par la
complexité de son fonctionnement, le dynamisme des situations sociales des
personnes.
2- Les moyens d'augmenter le pouvoir d'achat
A- une politique libérale de hausse du pouvoir d'achat
Les auteurs donnent quatre voies à suivre pour accroitre le pouvoir
d'achat. Ils proposent en premier lieu « d'accroitre le revenu de tous les
salariés en leur versant un salaire complet et en les autorisant à choisir
leur protection sociale». Il ne faut pas voir ici le souhait d'une
politique de revenu par l'Etat rejeté également par l'auteur. C'est bel et
bien « au pire » que Jacques Garello imagine « fixation autoritaire revenus
par l'Etat ». La première véritable piste offerte par l'économiste français
consisterait « à diminuer les prélèvement ». Le consommateur dispose alors
d'un revenu plus élevé et donc automatiquement d'un pouvoir d'achat plus
élevé. Néanmoins cette baisse des prélèvements signifie aussi une baisse
des subventions de l'Etat et la baisse de son budget. A moins, comme le
préconise l'auteur de « diminuer les dépenses publiques, privatiser les
services publics et la protection sociale ». En second lieu il faudrait
selon l'économiste français permettre au français de produire, travailler
et gagner plus, et ce en supprimant les 35 heures. Là encore
l'accroissement du revenu du travailleur et du capital de l'entreprise est
le catalyseur de l'augmentation du pouvoir d'achat. C'est la même idée qui
se retrouve dans la dernière piste du disciple de Bastiat, à savoir
améliorer la compétitivité des entreprises pour augmenter la croissance et
la productivité garantes de l'accroissement du pouvoir d'achat par
l'augmentation du salaire et la baisse des prix des biens. Pour cela il
faut comme nos voisins anglais notamment, rendre plus flexible le secteur
de l'emploi, afin de dynamiser celui. Mais aussi « privatiser le secteur
public, ouvrir les services publics à la concurrence, rendre l'Etat
libéral. Pour Garello, « moins d'Etat, c'est plus de pouvoir d'achat »
B Une approche libérale critiquée par le modèle socialiste
Parmi les propositions de Jacques Garello, on retrouve celle de
privatisation et de mise en concurrence du service public, de baisse des
prélèvements sociaux, de la flexibilité du travail, la suppression des 35
heures et la privatisation de la protection sociale. Toutes sont des
propositions libérales qui sont, en tout cas sur le court terme, des
propositions qui avantagent les capitalistes aux dépens des prolétaires. En
effet elle relance l'activité économique et relance en théorie le marché et
augmente le pouvoir d'achat de tout le monde. Mais les théoriciens
socialistes avanceront que le pouvoir d'achat des classes riches et les
capitaux des entreprises augmenteront beaucoup plus vite que ceux des
classes moyennes et pauvres, créant ainsi pour eux une frontière sociale
intolérable. On a donc d'un côté une politique socialiste qui vise plutôt à
égaliser le pouvoir d'achat des français quitte à tirer l'ensemble vers le
bas, et de l'autre une politique libérale qui vise à augmenter le pouvoir
d'achat de tous au risque de voir un gouffre social s'approfondir entre les
classes. A l'heure des élections présidentielles où ce pouvoir d'achat est
un sujet majeur, les électeurs auront le mot de la fin. Le bon, il faut
l'espérer.
La cigale sauvera-t-elle l'économie française
Alors que 32% des français considèrent que leur pouvoir d'achat a diminué,
alors que la plupart des instituts lui ont trouvé une valeur stable, la
consommation de bien par les français a augmenté en 2006. Si les néo-
keynésiens y voient un signe de croissance, les libéraux, tel Jacques
Garello dans ce numéro de la nouvelle lettre, n'y voit rien d'autre qu'un
endettement des foyers français. En premier lieu, l'économiste dissèque les
chiffres de la consommation et les compare a c