Les Boréades

«Il y a déjà 26 ans, une commission a fait le tour du Québec, entendu des
centaines de ... Je souhaite répliquer au texte d'opinion de M. Denis Blondin, «
Les verts ...... un ?forum? sur la carte électorale, le mode de scrutin et des
élections à date fixe. ... Benoît Dutrizac,journaliste: http://www,985fm.ca/
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Demofoonte : Opéra napolitain en trois actes (1743) Le compositeur : Niccolo Jommelli (1714-1774)
Livret de Pietro Metastasio En langue italienne Argument :

Démophon, roi de Chersonèse de Thrace, doit chaque année sacrifier une
jeune vierge de son peuple. Il demande à l'oracle d'Apollon quand prendra
fin cette cruelle exigence. L'oracle répond : "Quand l'innocent usurpateur
d'un trône se connaîtra lui-même." La suite de l'opéra donnera la solution
de l'énigme. Démophon a des filles, mais il les a fait élever en lieu sûr,
afin qu'elles échappent au sacrifice. Son ministre Matusio, qui a lui aussi
une fille, Dircéa, veut faire de même, mais le roi, refusant le tirage au
sort, condamne la jeune fille. Il ignore toutefois que Dircéa est mariée
secrètement à son propre fils, Timante, héritier du trône, à qui il destine
Creusa. Celle-ci est en fait aimée du fils cadet du roi, Cherinto. Creusa,
offensée du dédain de Timante, veut s'en aller et repousser Cherinto.
Démophon découvre alors le mariage secret de Timante et Dircéa. Il les
condamne à mort, puis les gracie. Mais Matusio apprend, par une lettre de
sa défunte femme, que Dircéa n'est pas sa fille, mais celle du roi : elle
est donc la soeur de Timante. Heureusement, celui-ci apprend d'un document
laissé par sa mère qu'il n'est pas fils du roi, mais de Matusio. Il peut
donc aimer Dircéa sans obstacle, mais la prophétie se réalise : il était
usurpateur sans le savoir, et le sacrifice des vierges peut donc cesser.
Démophon donne Creusa pour épouse à Cherinto, son unique héritier légitime.
Demofoonte s'inscrit dans le cadre de la réhabilitation de l'opéra
napolitain du 18è siècle

Opéra baroque rarement joué, d'un très grand compositeur, un des plus
célèbres de son époque. Ce natif de Naples aura produit une synthèse
originale des styles italiens, allemands et français et sera célébré à sa
mort comme « le plus grand compositeur d'Europe », « le plus profond et le
plus grand artiste parmi les musiciens », « un Horace ». Riccardo Muti, natif de Naples également, est un des plus grands chefs
vivants, à l'égal d'un Claudio Abbado. Ancien directeur musical de La Scala
de Milan, dont il a démissionné en 2005.
Il sera à la tête d'un ensemble de jeunes chanteurs et de jeunes musiciens
de l'Orchestra Giovanile Luigi Cherubini
Fidélio : Opéra en deux actes (1814) Le compositeur : Ludwig Von Beethoven
Livret de Joseph Von Sonnleithner d'après Léonore ou l'Amour conjugal de
Jean-Nicolas Bouilly
Dialogues par Martin Mosebach En langue allemande Durée : environ 2h (sans compter l'entracte) ?uvre fétiche de Gerard Mortier. Seule incursion de Beethoven dans le
domaine lyrique, Fidelio a été la partition la plus remaniée du
compositeur. Il aura fallu 2 versions préalables (1805, 1806) pour aboutir
à la version définitive de 1814. ?uvre donnée au Châtelet en 2006. Dernière
production à l'Opéra de Paris en 1982. Argument : En Espagne, dans une prison près de Séville à la fin du 18è
siècle. Florestan a été jeté en prison par le gouverneur Pizarro dont il
avait dénoncé les agissements illégaux. Léonore, épouse de Florestan, est
déterminée à sauver son mari. Déguisée en jeune garçon, sous le nom de
Fidelio, elle parvient à s'introduire auprès du geôlier Rocco, à gagner sa
confiance et à libérer Florestan, aidée en cela par l'arrivée
providentielle du Ministre venu mettre fin à l'arbitraire tyrannique de
Pizarro. Hymne à l'amour conjugal et à la liberté, le livret met en scène une
héroïne au caractère d'une force exceptionnelle, une femme incarnant
l'aspiration à un idéal humaniste et fraternel. C'est un des très rares
exemples dans l'histoire de l'Opéra où la femme n'est ni victime ou
soumise, ni l'instrument perfide de la fatalité. L'opéra s'apparente, dans sa forme, à un singspiel allemand (cf la flûte
enchantée), alternant numéros traditionnels (airs, duos, trios, quatuor,
ensembles et ch?ur) et dialogues parlés. Musique d'une « sobriété opulente » (dixit Berlioz), où l'effectif
orchestral, utilisé souvent avec parcimonie, est au service de l'expression
la plus profonde, la plus dense. Pour beaucoup d'observateurs, l'écriture orchestrale est plus habile que
l'écriture vocale, même si Beethoven y semble précurseur en matière de
chant, en s'émancipant, tout particulièrement au 2è acte, du bel canto
traditionnel et en jetant les bases du chant wagnérien. En outre, le rôle
de Léonore, un des plus prisés du répertoire pour soprano, exige de
l'interprète une voix large, capable de graves opulents comme d'aigus
lumineux. Mise en scène de Johan Simons ( Simon Boccanegra) Très belle distribution avec Angela Denoke, soprano (Katia, Emily dans
L'Affaire M, Marie dans Wozzeck), Jonas Kaufmann, ténor (Cassio dans
Otello, Alfredo dans Traviata) et Franz- Josef Selig, basse (Roi Marke dans
Tristan, Gurnemanz dans Parsifal)
Macbeth : Melodramma en 4 actes (1847) Le compositeur : Giuseppe Verdi (1813-1901)
d'après la tragédie de William Shakespeare En langue italienne Durée : environ 2h Après Luisa Miller, Macbeth illustre une autre de ces pièces charnières
dans l'?uvre du compositeur : premier opéra de Verdi inspiré de Shakespeare
avant Otello et Falstaff. Opéra révisé en 1865. Argument : Suite à une prédiction de sorcières, Macbeth devient, avec
l'aide de sa femme Lady Macbeth, roi d'Ecosse, après avoir assassiné le roi
Duncan. La prédiction prévoyant également que Banco, ami de Macbeth,
deviendrait père de rois..., Macbeth le fait assassiner, ne pouvant
empêcher la fuite de Macduff, fils de la victime. Ce dernier finira par
châtier le tyran, permettant à Malcom, héritier légitime, de ceindre la
couronne. Livret tiré de la pièce de Shakespeare : efficacité théâtrale, dimension
fantastico-dramatique. Verdi souhaitait que ses interprètes respectent la
situation dramatique et le poète plus que le compositeur. Musique d'une tension dramatique, d'une violence, d'une théâtralité en tous
points exceptionnelles pour l'époque de la composition. Verdi souhaitait
pour Lady Macbeth, personnage central de l'?uvre, une interprète « laide et
monstrueuse », dont la voix devrait être « âpre, étouffée, sombre ». Peu d'airs véritables, mais plutôt des ariosi, insérés dans la trame des
récitatifs, permettant une continuité dramatique Mise en scène de Dmitri Tcherniakov (cf Eugène Onéguine)

Le chef, invité régulier du théâtre Mariinski, va diriger Don Carlo cette
saison. C'est le directeur musical de l'Opéra de Novosibirsk (Russie). Distribution 5 étoiles, avec le superbe Carlos Alvarez, baryton, dans le
rôle-titre (Iago d'Otello, Simon Boccanegra) et la magnifique Violeta
Urmana, soprano, (Kundry dans la précédente production de Parsifal), dans
celui de Lady Macbeth. Eugène Onéguine : Scènes lyriques en 3 actes et 7 tableaux (1879) Le compositeur : Piotr Ilyitch Tchaikovski (1840-1893)
D'après le poème d'Alexandre Pouchkine En langue russe Durée : environ 2h Opéra romantique par excellence qui s'est imposé sur toutes les scènes
internationales comme « l'?uvre témoin du romantisme russe » Argument : Tatiana, jeune fille réservée et romantique, vit dans un domaine
retiré avec sa mère Mme Larina et sa s?ur Olga.
Par le biais d'un jeune poète, Lenski, épris d'Olga, elle rencontre Eugène
Onéguine, être froid et cynique dont elle tombe éperdument amoureuse. Il la
repousse, prétextant qu'il n'est pas fait pour le bonheur, pour une vie
rangée. Lors d'un bal en l'honneur de Tatiana, Eugène Onéguine danse avec
Olga. Lenski, fou de jalousie, le provoque en duel. Onéguine le tue et
choisit la fuite.
Quelques années plus tard, Tatiana, devenue princesse Grémine, retrouve
Onéguine lors d'un bal à St Petersbourg. Se rendant compte qu'il est passé
à côté d'un grand amour, il la supplie de revenir à lui mais il est trop
tard : Tatiana est mariée et ne saurait trahir la confiance de son mari. Tchaïkovski se décrivait lui-même comme un peintre réaliste des sentiments.
Afin de rendre justice au poème de Pouchkine, le compositeur souhaitait que
l'on chante comme on parle. « Il se peut qu'Onéguine n'ait rien de dramatique. Cela n'a aucune espèce
d'importance. De toute façon, en quoi consiste un effet dramatique ? Vous
en trouverez peut-être dans Aïda, par exemple, mais je vous jure que pour
rien au monde je n'aurais écrit un opéra sur un tel sujet. Qu'est-ce que je
demande à un sujet d'opéra ? Des personnages qui ressentent en leur âme ce
que je ressens moi-même, afin que je puisse les comprendre et compatir à
leurs tourments. Ceux que vivent Aïda, Radamès, les africains et les dieux
me laissent totalement froid, comme les scènes de foule dans lesquels ils
apparaissent. Je recherche un drame intime, poignant, basé sur des
situations que j'ai ou aurais pu vivre. » Eugène Onéguine est une oeuvre sans effet de théâtre, « alla Tchekov », une
chronique intime orientée vers la vie intérieure des personnages et placée
sous le signe du fatum. La musique, d'un lyrisme contenu, intense et profond est imprégnée de
rythmes populaires (danse paysanne, mazurka, polonaise, valse). Opéra admirablement écrit pour les voix Production donnée au théâtre du Bolchoï en 2007, et qui a reçu un accueil
critique enthousiaste. De plus, caractère évènementiel de la venue du
Bolchoï, plus connu pour son ballet que pour son orchestre et sa troupe de
chanteurs Extrait de presse : « Le Bolchoï, un des six théâtres membres de l'association, propose une des
premières les plus marquantes de la saison 2006/07. Cette nouvelle version
de Eugène Onéguine a été saluée par les critiques pour son mariage réussi
de tradition et d'innovation. Le metteur en scène Dmitri Tcherniakov, qui avait réalisé plusieurs
spectacles dans les opéras et théâtres dramatiques de Moscou, Saint-
Pétersbourg, Novosibirsk, Kazan, Vilnus, etc., est connu pour sa capacité à
éviter habilement les clichés en simplifiant au maximum les décors,
costumes et scénographies pour mettre en valeur l'aspect dramatique. D