Première partie : appuis théoriques - Canalblog

Le placement des produits pétroliers en entrepôt fiscal doit faire l'objet de
déclarations ... a) tenir une comptabilité des stocks et des mouvements de
produits ; ...... Préparations contenant en poids 70% ou plus d'huiles de pétrole
ou de ..... le chiffre de 400 000 kilowatt/heures est corrigé proportionnellement à
la période ...

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NB : Question : quels sont les effets des dispositifs TICE sur
l'acquisition des connaissances et compétences des élèves en tic?
L'apport de notre travail est de montrer s'il y a des effets positifs ou
non des politiques TICE sur l'appropriation des TICE par les élèves
PLAN THÈSE Introduction générale Première partie : appuis théoriques
Chapitre 1 des théories de l'apprentissage (social) Introduction
1 des modes d'acquisition (de construction, d'appropriation) des
connaissances
Le concept de connaissance et de représentation
Les modes d'acquisition des connaissances en milieu scolaire
Les modes d'acquisition des connaissances en milieu social
2 l'inégalité devant l'école
Conclusion Chapitre 2 : les technologies de l'information et de la communication :
apports au système éducatif et aux apprentissages Introduction
1 quelques caractéristiques des TIC
2 apports des TIC pour l'enseignement et l'apprentissage
Conclusion Chapitre 3 Les TIC dans la population française
Introduction
1 équipements et usages de la population
2 équipements et dépenses des ménages en TIC
3 les usages dans les ménages
-Les parents et les TIC : quels usages ?
- Les jeunes et les TIC en milieu extra scolaire :
Quels usages, connaissances compétences et représentations ?
Conclusion
Chapitre 4 Les politiques publiques en TIC dans le premier degré en France
Introduction Plans, prescriptions, discours officiels, programmes en faveur des TIC
dans l'enseignement (1985-2008)
- Sur le plan matériel
- Sur le plan de la formation des enseignants Conclusion Chapitre 5 Les usages des TIC à l'école élémentaire
Introduction
1 Le B2i et ses compétences
1-1 la notion de compétence(s), état des lieux
1-1-1 Définitions et champs d'usage de la notion de compétence
1-1-2 la notion de compétences dans le milieu du travail et de l'éducation
1-1-3 Les compétences dans les programmes de l'enseignement élémentaire
(fréquence d'utilisation de la notion, le sens qui lui est donné...)
2 La création du B2i
3 usages et processus d'acquisition des compétences des élèves dans les
écoles
Conclusion
Deuxième partie : L'enquête
Rappel de la problématique, des hypothèses et du cadre méthodologique
Chapitre 6 le travail de terrain et résultats Introduction
L'enquête
Recueil de données
Analyse des résultats
Conclusion et perspectives Index des auteurs Annexes Références bibliographiques
FICHE DE LECTURE BOURDIEU, Pierre. et PASSERON Jean Claude ( ). Les héritiers
Théorie du capital culturel, ils dénoncent l'idéologie des dons.
Ils montrent la place de l'Université dans la reproduction ; à travers
l'école chaque individu hérite de la classe sociale de son père
Ils montrent que la réussite ou l'échec scolaire est déterminé par
l'origine sociale des élèves et étudiants (déterminisme culturel)
Les enfants provenant de milieu favorisé ont plus de chance d'accéder à
l'université que les fils et filles d'ouvriers
-le fonctionnement de l'université favorisaient les favorisés et
défavorisaient les défavorisés
car les critères implicites du jugement universitaire, l'ensemble des
savoirs, savoir-faire et savoir-dire qu'ils exigeaient, sanctionnaient plus
les aptitudes acquises par familiarité dans les familles bourgeoises que
les savoirs transmis ou acquis à l'université.
Montrent la place de l'Université dans la reproduction ; à travers l'école
chaque individu hérite de la classe sociale de son père
«Un calcul approximatif des chances d'accéder à l'université selon la
profession du père fait apparaître que celle-ci vont de moins d'une chance
sur cent pour les fils de salariés agricoles à près de Soixante- dix pour
les fils d'industriels et à plus de quatre- vingt pour les fils de membres
de professions libérales. Cette statistique montre à l'évidence que le
système scolaire opère, objectivement, une élimination d'autant plus totale
que l'on va vers les classes les plus défavorisées » 11
les chances scolaires(d'accéder aux études Universitaires) selon l'origine
socio- professionnelle en 1961-1962: étudiants de parents salariés
agricoles 0,7%, agriculteurs3,6%, personnel de service 2,4%, ouviers1,4%,
employés9,5%, patrons de l'industrie et du coimmerce16,4%, cadres
moyens29,6%, professions libérales et cadres supérieurs58,5(tableau page
13)rien«de tous les facteurs de différenciation, l'origine sociale est sans
doute celui dont l'influence s'exerce le plus fortement sur le milieu
étudiant, plus fortement en tout cas que le sexe ou l'âge et surtout plus
que tel ou tel facteur clairement aperçu, l'affiliation religieuse par
exemple »
« Définissant des chances, des conditions de vie ou de travail tout à fait
différentes, l'origine sociale est, de tous les déterminants, le seul qui
étende son influence à tous les domaines et à tous les niveaux de
l'expérience des étudiants, et en premier lieu aux conditions d'existence.
L'habitat et le type de vie quotidienne qui lui est associé, le montant des
ressources et leur répartition entre les différents postes budgétaires,
l'intensité et la modalité du sentiment de dépendance, variable selon
l'origine des ressources comme la nature des expérience et les valeurs
associées à leur acquisition, dépendent directement et fortement de
l'origine sociale en même temps qu'il en relaient l'efficacité »
-l'aide de la famille fait vivre seulemnt14% étudiants provenant de milieu
défavorisé alors qu'ils sont 57% dans les familles aisées
Les premiers sont 36% contraints à un travail en dehors de leurs études, et
seulement 11% des seconds (23, 24)
L'influence de l'origine sociale s'exerce tout au long de la scolarité et
particulièrement lors des grands tournants de la carrière scolaire (le coût
élevé de certaines études, inégalités d'information, sur les études et les
débouchés, choix de certaines disciplines), tout ceci peut expliquer les
réussites et l'échec des étudiants
« Les originaires basses classes, qui ont survécue à l'élimination, les
désavantages initiaux ont évolué, le passé social se transformant en passif
scolaire par le jeu de mécanisme de relais tel que les orientations
précoces, et souvent mal informées, le choix forcé ou le piétinement
L'exemple d'un groupe d'étudiants de la faculté des lettres, 41% ayant fait
du latin proviennent du milieu peu aisés contre 83% de milieu riche sachant
que cette discipline est importante dans une filière littéraire, les
auteurs observent aussi que la part des étudiants qui disent avoir demandé
conseil à leurs parents pour opérer un choix décisif dans leur carrière
scolaire croît en même temps que s'élève l'origine sociale
héritage des savoirs et savoir-faire, des goûts qui seront rentables à
l'école
Cet héritage se transmet de façon discrète et la plus indirecte possible et
même en l'absence de tout effort méthodique et de toutes actions
manifestes, nous percevons souvent que sous ses formes les plus brutales
(aides aux devoirs, recommandations, enseignement supplémentaire...) 34
« La fréquentation des ciné-clubs, pratique à la fois économique,
compensatoire et quasi- scolaire, semble être surtout le fait d'étudiants
de classes moyennes. Pour les individus des couches les plus défavorisées,
l'école reste la seule et unique voie d'accès à la culture, et cela à tous
les niveaux de l'enseignement; partant elle serait la voie royale de la
démocratisation de la culture, si elle ne consacrait, en les ignorant, les
inégalités devant la culture et si elle n'allait souvent- en reprochant par
exemple à un travail scolaire d'être trop « scolaire »- jusqu'à dévaloriser
la culture qu'elle transmet au profit de la culture héritée qui ne porte
pas la marque roturière de l'effort et a, de ce fait, toutes, les
apparences de la facilité et de la grâce. »35
Partant du constat que certains ont des prédispositions et présavoirs
qu'ils doivent à leur milieu les auteurs concluent que les étudiants ne
sont pas égaux devant le savoir savant Ils réfutent l'idée de l'inégalité des dons individuels pour expliquer la
réussite scolaire des uns et l'échec des autres
« Les cécités aux inégalités sociales condamne et autorise à expliquer
toutes les inégalités, particulièrement en matière de réussite scolaire,
comme inégalités naturelles, inégalités de dons. Pareille attitude est dans
la logique d'un système qui, repose sur le postulat de l'égalité formelle
de tous les enseignés, condition de son fonctionnement, ne peut reconnaître
d'autres inégalités que celles qui tiennent aux dons individuels. Qu'il
s'agisse de l'enseignement proprement dit ou de la sélection, le
professeurs ne connaît que des enseignés égaux en droits et en devoirs; si
au cours de l'année scolaire, il lui arrive d'adapter son enseignement à
certains, c'est « aux moins doués », et non aux plus défavorisés par leur
origine sociale...) »103
Cette idéologie du don repose avant tout sur la cécité des inégalités
sociales devant l'école et la culture
« En l'état actuel de la société et des traditions pédagogiques, la
transmission des techniques de pensée exigées par l'école revient
primordialement au milieu familial. Toute démocratisation réelle suppose
qu'on les enseigne là où les plus défavorisés peuvent les acquérir c'est à
dire à l'école; que l'on élargisse le domaine de ce qui peut être
rationnellement et techniquement être acquis par un apprentissage
méthodique au dépens de ce qui est abandonné irréductiblement aux hasard
des talents individuels, c'est à dire en fait à la logique des privilèges
sociaux...) 111
BOURDIEU, Pierre et PASSERON Jean-Claude (1970). La reproduction, éléments
pour un