Tous les membres du - Collectif VAN

Parente de l'histoire, elle se distingue de la géographie mathématique, ...... son
tour, jusqu'à ce qu'il soit chassé de la place par l'arrivée de Philippe Bridau,
lequel ..... D'autre part, le tracé d'un territoire suppose aussi l'exercice d'un
empire, d'une autorité. ...... Cependant, même s'il l'inscrit sous le signe du chaos,
Balzac ne ...

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1 A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 Avril 2006 : 91ème anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
91 ans de déni : ça suffit !
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Mercredi 07 mars 2007 Retrouvez les news sur :
http://www.collectifvan.org 11 PROCES A LAUSANNE
Le procès de Dogu Perincek, qui maintient sa négation du génocide arménien,
s'est ouvert 06.03.2007 10:26 Le procès du politicien turc Dogu Perincek s'est ouvert mardi à Lausanne
sous haute surveillance policière. La notion délicate de génocide a
largement occupé cette 1e journée d'audience. Le nationaliste de gauche a
campé sur ses positions. Selon lui, il y a bien eu des massacres en 1915, mais on ne peut pas parler
de génocide contre le peuple arménien. Cités par la défense, plusieurs
historiens internationaux ont soutenu la même thèse. A l'inverse, une
sociologue allemande a affirmé que l'intention du gouvernement ottoman de
massacrer les Arméniens est prouvée par des témoignages. (SWISS TXT) http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=200002&sid=7591249&cKey=1173205886
000 Onze heures pour refaire l'Histoire GÉNOCIDE ARMÉNIEN Lors d'une première journée d'audience interminable, le
Turc Dogu Perinçek maintient son credo négationniste. GRÉGOIRE DURUZ
06 mars 2007 Dogu Perinçek aura au moins fait parler de lui. Le négationniste turc, jugé
au Tribunal de Montbenon à Lausanne pour avoir qualifié le génocide
arménien de «mensonge», a suscité hier un débat de... 11 heures de temps!
Une journée-marathon qui s'est achevée à 21h00 passées. Au total, sept
témoins convoqués par l'accusé et l'Association Suisse-Arménie, partie
plaignante, se sont succédés à la barre pour refaire l'histoire des
massacres de plus d'un million d'Arméniens dès 1915 en Turquie. Le procureur général Eric Cottier s'était pourtant juré de ne pas laisser
se rediscuter la question du génocide arménien, un fait avéré selon lui,
pour confronter directement Dogu Perinçek à ses déclarations négationnistes
relevant de la discrimination raciale selon le code pénal. Ce fut peine
perdue. Stoïque et déterminé, l'accusé n'a fait qu'enfoncer le clou: «Suite
à mes nombreuses recherches, j'ai la conviction qu'aucun génocide n'a été
commis contre les Arméniens.» Avant d'attaquer, plus tard, la décision
prise en 2003 par le Conseil national de reconnaître le génocide: «Un
dicton dit que les parlementaires peuvent décider de tout, mais pas de
transformer les garçons en filles!» Sûr de son bon droit, Dogu Perinçek n'a fait que jouer à l'affrontement,
estimant «non valables» ou «falsifiés» les documents historiques brandis
par le procureur. Les témoins appelés à la rescousse de l'accusé - dont un
historien américain décoré de l'Ordre du mérite turc et un écrivain
français ayant acquis... la nationalité turque - n'auront pas atténué
l'agacement évident du juge Pierre-Henri Winzap. Admettant des «massacres»
d'Arméniens et leur «déportation», ils contestaient néanmoins l'idée d'un
«génocide», arguant que sa préméditation ne peut être prouvée. Dans l'autre camp, Philippe Nordmann, avocat de l'Association Suisse-
Arménie, ne cachait pas sa satisfaction à l'issue de l'audience. «Nos
témoins ont fait une superbe impression. L'idée du génocide me semble
acquis. Reste maintenant à juger à quel point M. Perinçek a eu l'intention
de discriminer les Arméniens en niant leur extermination.» Réquisitoire et
plaidoirie ont lieu demain. © Le Matin Online http://www.lematin.ch/nwmatinhome/nwmatinheadactu/actu_suisse/onze_heures_po
ur_refaire.html Bataille d'historiens sur le génocide des Arméniens
VAUD. Accusé de négationnisme, le politicien turc Dogu Perinçek se défend
avec les thèses en vigueur dans son pays. Témoins à l'appui. Sylvie Arsever
Mercredi 7 mars 2007 Les débats ont été calmes, parfois même un brin soporifiques. Mais c'est de
passion qu'il était question devant le Tribunal de police de Lausanne
chargé de juger l'homme politique turc Dogu Perinçek, accusé de négation du
génocide des Arméniens. Passion des dizaines de Turcs qui se sont pressés tôt le matin sur les
marches du tribunal dans l'espoir de trouver une place dans la salle. Ou de
ceux qui étaient venus les attendre à la pause de midi, enveloppés dans les
écharpes rouges et les drapeaux qu'ils avaient arborés à la place de la
Riponne (lire ci-contre). Cette passion, l'accusé la résume ainsi:
«L'accusation de génocide est une insulte pour mon honneur et mon pays.» Deux discours L'autre passion s'était faite plus discrète mais elle habitait aussi les
bancs du public. C'est celle de membres de la diaspora arménienne en
Suisse. Pour eux, la reconnaissance de la mémoire du génocide est aussi
vitale qu'elle est insupportable pour la partie adverse. Mais ils laissent
faire la loi, qui désormais semble de leur côté. D'autant plus peut-être
qu'au fond, ils sont quelques-uns à souhaiter autant la réconciliation que
la revanche. D'un camp à l'autre, d'ailleurs, on se connaît, on se salue
même parfois. L'accusé se voit reprocher deux discours, tenus l'un à Lausanne le 7 mai
2005 et l'autre à Opfikon (ZH) le 25 mai. Tous deux s'inscrivaient dans le
cadre des commémorations du Traité de Lausanne par lequel la communauté
internationale a reconnu les frontières que la Turquie avait reconquises
après le démembrement de l'Empire ottoman en 1918. Et ils s'en prenaient
sans nuance au «mensonge international» constitué par le génocide des
Arméniens. Historien contre historien Dogu Perinçek ne conteste pas la déportation, organisée à partir d'avril
1915, des Arméniens d'Anatolie vers les déserts de Mésopotamie. Il ne nie
pas davantage que ces derniers soient morts en masse, de faim ou de maladie
ou encore victimes de massacres délibérés. Mais il ne s'agit pas d'un
génocide. C'était la guerre; 200000 Arméniens s'étaient enrôlés dans les
troupes russes qui avançaient alors en Anatolie. De nombreux civils
musulmans avaient été massacrés. C'était une question de sécurité et les
efforts du président pour lui faire admettre un autre point de vue ne le
font pas dévier d'un pouce. L'interrogatoire de l'accusé terminé, c'est historien contre historien. Les
uns, mal à l'aise d'être dans un camp devenu dangereux sur le plan légal,
nuancent, relativisent. Les autres prononcent clairement le mot de
génocide. Peu de choses, au fond, les divisent mais il s'agit de choses
essentielles. Le regard d'abord: peut-on juger avec les instruments juridiques
d'aujourd'hui des événements qui se sont déroulés il y a bientôt un siècle?
Et avec quels instruments? La convention contre le génocide de 1948, dont
la définition, large, est comparée par un témoin à une boîte de Pandore? La
définition plus restreinte donnée à l'article 6 du statut de la Cour pénale
internationale? «Des génocides» Paul Leidinger, professeur à l'Université de Münster, s'y refuse. A
l'époque où prend place la déportation des Arméniens, les mouvements forcés
de population sont un instrument de la politique. Comme celui qui a chassé
des Circassiens de Russie en Turquie cinquante ans plus tôt. Pour Justin MacCarthy, professeur à l'université de Louisville, si l'on
parle de génocide, il faut en parler au pluriel: à Van et en Cilicie contre
les Turcs, à Trébizonde et à Harput contre les Arméniens. Mais surtout, font-ils valoir, on n'a pas de preuve d'une volonté de l'Etat
ottoman de liquider la population arménienne. Les fameux télégrammes du
ministre de l'Intérieur, Talaat Pacha, produits au procès de l'assassin de
ce dernier à Berlin en 1921? Des faux, désormais reconnus comme tels. Les
attaques de convois? Le fait d'irréguliers dont beaucoup ont été
immédiatement traduits en justice. Pour la sociologue berlinoise Tessa Hofmann et l'historien français Yves
Ternon, les choses sont beaucoup plus simples. Le schéma des événements
retrace celui d'autres génocides: désignation d'un groupe comme ennemi
intérieur, montée de la haine et des violences, anéantissement, négation.
Pour le second, la planification ne fait pas de doute et peu importent les
télégrammes. Les mêmes événements se sont produits, au même moment, dans
des points éloignés de l'Empire. Et c'est la déportation elle-même qui a
constitué la méthode du génocide: il s'agissait, non de supprimer les
Arméniens, mais de les effacer de la terre où ils vivaient depuis vingt-
sept siècles. Pourquoi les Turcs refusent-ils cette évidence? Parce que l'Etat kémaliste,
qui n'a pas participé au génocide, s'est construit sur le vide laissé par
les Arméniens. Et que cette faute originelle n'a pas sa place dans une
histoire nationale magnifiée. La pénalisation de ce déni est-il de nature à le vaincre ou à l'aggraver?
La question, posée en filigrane par les témoins de l'accusé, ne figure pas
au menu du procès. Les débats reprennent jeudi. Manifestation clairsemée et calme
Environ 200 sympathisants à Lausanne.
Nicolas Dufour
La manifestation devait être sans prise de parole, il y en a eu quelques-
unes. Sans grande agitation. Mardi matin à la Riponne, où les autorités les
avaient cantonnés, quelque 200 partisans de Dogu Perinçek se sont
rassemblés pour exprimer leur soutien. Et expliquer aux journalistes le
caractère intolérable des pressions exercées sur la Turquie par les
puissances. Issus d'une foule plutôt âgée, quelques orateurs ont tenu de brefs
discours, avant que l'assemblée n'entonne un chant et ne se prête aux
photos de groupes. Les sympathisants venaient, grâce à six cars,
d'Allemagne, de Belgique ou des Pays-Bas. Quelques-uns se sont ensuite
rendus à Neuchâtel pour suivre des conférences, tandis que vers midi,
environ 150 personnes acclamaient le politicien à sa sortie du Tribunal. Un
déplacement à Mont