veille media - Collectif VAN
5 mars 2009 ... 24 Avril 2008 : 93ème anniversaire du génocide arménien de 1915 ... à l'idée d'
avoir l'opportunité de présenter une série d'exigences aux U.S.A, ..... Le collectif
Urgence Darfour et BAC Films vous proposent d'assister à une ..... le premier
chef d'Etat en exercice à être visé par un mandat d'arrêt de la CPI.
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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 Avril 2008 : 93ème anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
93 ans de déni : ça suffit !
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5 VEILLE MEDIA
Jeudi 05 Mars 2009 Retrouvez les news sur :
http://www.collectifvan.org Luttez contre Al Bashir en soutenant le Collectif Urgence Darfour Le Collectif Urgence Darfour et BAC Films vous proposent d'assister à une
projection exceptionnelle du film "LA VAGUE" le Mardi 10 mars à 20H15 au
cinéma UGC Ciné Cité Les Halles 75 001 Paris. RESERVATION INDISPENSABLE PAR EMAIL à :
lavague.lefilm@gmail.com AVANT CE VENDREDI 7 MARS 2009 (NOMBRE DE PLACES LIMITE). Le Collectif VAN, membre du Conseil d'Administration du Collectif Urgence
Darfour, vous suggère de réserver très rapidement votre place ! La soirée est réalisée au profit du Collectif Urgence Darfour. Au Darfour, déjà 300 000 morts selon l'ONU, 400 000 morts selon plusieurs
experts, et plusieurs millions de personnes déplacées. Un mandat d'arrêt a été lancé le 4 mars par la CPI à l'encontre du
Président soudanais Omar Al Bashir mais les darfouris ont toujours autant
besoin du soutien des associations et de la société civile. PAF : 16 euros. Lire la suite à la rubrique Darfour 6 TURQUIE/IRAK
Retrait d'Irak : un chantage de la Turquie en vue
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Depuis que le Président Obama a
déclaré qu'il allait mettre fin à la présence militaire américaine en Irak,
les responsables turcs salivent à l'idée d'avoir l'opportunité de présenter
une série d'exigences aux U.S.A, en échange de l'autorisation de passage
des troupes américaines par la Turquie. L'une de ces exigences sera bien
sûr la demande de bloquer toute reconnaissance du génocide arménien aux
Etats-Unis. Selon Harut Sassounian, l'approche la plus sage pour Barack
Obama et l'Administration américaine, serait d'éliminer de telles exigences
et de telles menaces une bonne fois pour toute. On s'attend d'ailleurs à ce
que les troupes américaines soient évacuées d'Irak par la Jordanie et le
Kuweit. Le Collectif VAN vous propose la traduction de cet éditorial de
Harut Sassounian publié dans The California Courier du 5 mars 2009.
Les U.S.A préfèrent quitter l'Irak via la Jordanie et le Koweït, plutôt que
par la Turquie De Harut Sassounian
Édité par The California Courier
Éditorial de Sassounian du 5 mars 2009 Depuis que le Président Obama a déclaré qu'il allait mettre fin à la
présence militaire américaine en Irak, les responsables turcs salivent à
l'idée d'avoir l'opportunité de présenter une série d'exigences aux U.S.A,
en échange de l'autorisation de passage des troupes américaines par la
Turquie. En tant qu'allié de l'OTAN fermement opposé à la guerre en Irak, on aurait
pu s'attendre à ce que le gouvernement turc déploie toute l'aide logistique
nécessaire aux États-Unis pour le retrait des troupes de la région de
manière sécurisée, ordonnée et rapide. Au lieu de quoi, les responsables
turcs voient le départ des Américains comme une chance en or pouvant être
exploitée jusqu'à la garde à leur propre bénéfice. Bien avant que quiconque dans le gouvernement américain ait mentionné la
possibilité que les troupes américaines quittent l'Irak via la Turquie, les
responsables à Ankara se sont portés volontaires pour soutenir cette idée
qui serait bien sûr sujette à des négociations et à l'accord éventuel du
Parlement turc. En d'autres mots, si le prix est correct et si les
exigences turques sont satisfaites, la Turquie se fera un plaisir de donner
son accord. Les responsables turcs sont également ravis de la décision du Président
Obama d'augmenter le nombre des troupes stationnées en Afghanistan, en plus
du fait de faire venir des soldats d'autres pays. Ceci est encore une autre
opportunité pour les Turcs d'alimenter le quotidien américain Today's Zaman
qui a déclaré que des responsables (non nommés) d'Ankara, auraient dit que
la Turquie est opposée à l'envoi de troupes supplémentaires en Afghanistan,
en plus de ses 800 soldats non combattants déjà stationnés. Cependant, la
commémoration du génocide arménien approchant, et puisque l'on pense que le
Président Obama et le Congrès vont prendre position sur cette question, la
Turquie pourrait bien changer d'avis et décider d'envoyer quand même des
troupes en Afghanistan ! C'est le même style de maquignonnage qu'en 2003, lorsque Washington avait
demandé l'autorisation de pénétrer dans le nord de l'Irak par la Turquie.
Après un long marchandage sur le nombre de milliards de dollars que les
U.S.A offriraient à Ankara pour leur permettre de passer par son
territoire, le Parlement turc avait rejeté la requête américaine. Ce rejet
avait retardé le début de la guerre, obligeant les troupes américaines à
voyager par la Méditerranée et le Golfe persique jusqu'en Irak, avec comme
résultat un nombre plus importants de victimes parmi les troupes
américaines qui ont dû remonter du sud vers le nord de l'Irak. On peut se demander quelles seront les exigences des Turcs cette fois-ci,
en échange de l'autorisation pour les troupes américaines de quitter l'Irak
par la Turquie et de l'envoi de davantage de soldats turcs en Afghanistan.
Combien de milliards de dollars exigeront les responsables turcs et quels
thèmes de la politique américaine voudront-ils influencer, en dehors de la
reconnaissance du génocide arménien ? On ne peut qu'espérer que le Président Obama tirera de précieuses leçons
des expériences des Administrations précédentes -- savoir, que la Turquie
n'est pas un allié fiable -- une leçon tirée par Israël lors du récent
conflit à Gaza. Il semblerait que certains responsables militaires américains soient déjà
arrivés à la conclusion qu'ils ne peuvent placer le sort des soldats
américains aux mains de capricieux responsables turcs. On s'attend à ce que
les troupes américaines soient évacuées d'Irak par la Jordanie et le
Kuweit, pays qui n'ont jamais posé de conditions ni d'exigences au
gouvernement américain ! Étant donné l'attrait de cette voie de retrait via
ces deux pays arabes amis, l'armée américaine pourrait bien ignorer
complètement l'option de transit via la Turquie. La pratique traditionnelle
de la Turquie consistant à faire des demandes excessives pourrait enfin
s'être retournée contre elle. L'AP (Associated Press) a émis un communiqué la semaine dernière, révélant
que les troupes américaines "se déplaceraient" vers le sud (frontière
koweitienne) et "sortiraient" par le désert, ce qui signifie la Jordanie.
L'AP a cité Terry Moores, adjoint à l'État-major de la logistique du
Commandement Central du Corps des Marines, disant : "Les Marines ont déjà
testé des routes de sortie par la Jordanie et planifient un départ à grande
échelle" en 2010. On peut espérer que les mesures américaines visant à toujours apaiser la
Turquie cessent enfin. L'erreur commise par les Administrations américaines
précédentes ainsi que par les gouvernements israéliens, c'est que plus ils
cèdent au chantage turc, plus les Turcs deviennent exigeants. En raison des continuelles tactiques d'intimidation de la Turquie de par le
passé, les officiers américains ont de bonnes raisons de s'inquiéter du
choix de la Turquie comme option de retrait de l'Irak. Que se passerait-il
si au beau milieu du retrait des troupes, les dirigeants turcs s'opposaient
à une politique particulière des États-Unis ? Ou si les Turc menaçaient de
bloquer le passage des troupes à moins que le Département d'État ne modifie
son dernier rapport sur les Droits de l'Homme, qui accuse la Turquie de
torture, d'assassinats arbitraires, de restrictions de la liberté
d'expression et des droits de ses minorités ? L'approche la plus sage est d'éliminer de telles exigences et de telles
menaces une bonne fois pour toute, en disant à la Turquie qu'à moins
qu'elle ne coopère pleinement avec les U.S.A, elle ne recevra plus
d'assistance économique ou militaire. Après tout, la Turquie a besoin des
États-Unis bien plus que les États-Unis n'ont besoin de la Turquie. Il ne
faudrait pas brider le cheval par la queue !
©Traduction C.Gardon pour le Collectif VAN - 4 mars 2009 - 08:40 -
www.collectifvan.org
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=28029 Lire le texte original dans la rubrique "Articles en anglais"
Irak: Retrait des troupes via la Turquie?
04/03/2009 - 17:55 Le chef de la diplomatie turque, Ali Babacan, a indiqué mercredi que son
pays autoriserait l'armée américaine à utiliser ses bases aériennes et ses
ports pour retirer des troupes d'Irak. Les Etats-Unis n'ont pas
officiellement demandé à utiliser les bases et les ports turcs et, dans
cette hypothèse, Ankara devrait examiner les équipements acheminés, les
itinéraires suivis et d'autres points, a-t-il déclaré aux journalistes
avant de gagner Bruxelles pour une réunion de l'Otan.
http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200910/irak-retrait-des-
troupes-via-la-turquie_192019.html?popup Erdogan met en garde les Etats-Unis à propos du 24 avril
jeudi5 mars 2009, par Stéphane/armenews Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a avertit les Etats-Unis que
la résolution sur le « prétendu génocide arménien qui pourraît être votée
au Congrès américain » serait une mesure négative des Etats-Unis qui
saboterait les relations entre les deux pays. Étant à Van dans le cadre des préparatifs aux élections locales, le Premier
ministre Recep Tayyip Erdogan a parlé aux représentants des médias et a dit
qu'il ne pensait pas que les Etats-Un