CertuFnauInseeSeminaireObservationUrbCR
Il s'agit, comme dans les exercices précédents, de quelque chose d'itératif. ......
Cela va être corrigé. ... Et puis, il y a le cadre des projets Geostat qui visent à
trouver un cadre un petit peu général, pas seulement pour faire des statistiques
de ...
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Certu, Fnau, Insee 9ÈME SÉMINAIRE DE L'OBSERVATION URBAINE
Compte rendu des débats
Musée Social - Paris - Mardi 15 novembre 2011 Centre d'études sur les réseaux, les transports,
l'urbanisme et les constructions publiques SOMMAIRE 1. Les actualités de l'observation urbaine 6
1.1 Nouveau zonage en aires urbaines 6
2. Observer et mesurer la périurbanisation 9
2.1 Évolution de la population dans les nouvelles aires urbaines
9
1. Les actualités de l'observation urbaine (suite) 15
1.2 Refonte des zonages urbains européens 15
1.3 Quelques informations sur les données carroyées 21
2. Observer et mesurer la périurbanisation (suite) 23
2.2 Desserrement de l'emploi salarié 23
2.3 Consommation foncière 27 2.3.1 L'observation foncière dans le Finistère : objectifs et
méthodes 27
2.3.2 Utilisation des fichiers fonciers pour suivre la
consommation d'espace 33 3. Modes d'habiter et structuration des espaces périurbains : quelques
exemples d'analyses 39
3.1 Les profils socioéconomiques dans le périurbain
de l'agglomération rennaise 41
3.2 Précarité énergétique dans le périurbain 46 3.2.1 Cartographie à la commune de la vulnérabilité
énergétique des ménages :
vers une spécificité du périurbain 46
3.2.2 Vulnérabilités énergétiques des ménages
et des territoires : exploration comparative 1999-2006
dans l'aire métropolitaine de Lyon 51 3.3 Les pôles secondaires dans la réorganisation des mobilités
périurbaines 58
3.4 Scénarios d'urbanisation dans les espaces périurbains :
favoriser l'accessibilité aux aménités vertes 64
4. Conclusion 68 Mot d'accueil et introduction de la journée Brigitte BARIOL, Déléguée générale de la FNAU
Bonjour à tous. J'ai le plaisir de vous accueillir à ce 9ème séminaire de
l'Observation urbaine, coorganisé par l'Insee, le Certu et la Fnau. Je suis
la nouvelle déléguée générale de la Fnau depuis quelques semaines et
j'étais auparavant directrice de l'agence d'urbanisme de Saint-Étienne. Je
vais donc prendre la succession de Marcel Belliot qui va partir vers une
nouvelle vie dans quelques semaines. J'avais déjà eu l'occasion de
rencontrer un certain nombre d'entre vous et de participer à ce séminaire
de l'observation urbaine, rendez-vous important pour les professionnels de
l'observation en France.
Pourquoi ce thème du périurbain a-t-il été choisi aujourd'hui ? Comme le
dit le géographe Martin Vanier, il s'agit plutôt d'un tiers espace souvent
regardé en creux comme objet d'étalement urbain, de déséquilibre
démographique quelquefois et qui pose également des questions de
développement spatial ou de préservation des espaces naturels et agricoles.
Nous l'utilisons assez peu comme objet d'observation en tant que tel. La
posture que nous vous proposons donc aujourd'hui est vraiment de nous
intéresser à ces dynamiques de manière intrinsèque, comme un objet de
connaissance dont il faut arriver à mieux connaître les mécanismes de
développement social, économique, mais aussi d'évolutions spatiales. Nous
allons donc nous intéresser à ce territoire du périurbain comme un espace
de projets, un espace où il s'agit de conduire des politiques publiques.
Une actualité est intéressante pour nous : la publication par l'Insee des
nouvelles aires urbaines. Un certain nombre de cartographies des nouvelles
aires urbaines françaises ont été affichées dans la salle. Nous notons une
évolution, ces aires urbaines s'élargissent depuis une dizaine d'années,
puisque les précédents travaux dataient de la fin des années 1990/début des
années 2000. D'ailleurs, à cette époque, avec l'Insee, la Fnau avait engagé
un travail d'atlas des aires urbaines françaises qui avait fait un peu date
pour comprendre ces nouveaux mécanismes d'organisation des territoires.
Nous avons pour projet de refaire un travail de ce genre avec l'Insee dans
les mois à venir, sans doute renouvelé dans ses méthodes.
Aujourd'hui, nous allons nous intéresser aux dynamiques sociales et
économiques du périurbain : ce qui guide les ménages dans leur choix
résidentiel, quels sont les mécanismes à l'?uvre et quelles sont les
dynamiques en termes de mobilité, mais aussi comment se comportent ces
territoires par rapport aux questions énergétiques. Enfin, une question
majeure, celle du foncier puisque notamment avec le renforcement de la loi
ENE pour les SCOT, nous allons devoir mettre en ?uvre des outils de suivi
de la consommation foncière beaucoup plus exigeants dans les territoires.
Existe-t-il un périurbain durable ? Cette question traverse les débats
d'experts. Ce périurbain est-il seulement un territoire qui consomme ? Peut-
il être aménagé de manière durable ? J'espère que les présentations qui
seront faites permettront d'éclairer la connaissance et les enjeux de ces
territoires.
Pour terminer cette introduction, cette question de la durabilité nous
interroge grandement sur nos méthodes d'observation qui sont certainement
appelées à changer de manière assez radicale, puisque pour aborder les
questions de développement durable, nous sommes obligés d'avoir une
approche qui soit non plus sectorielle, mais globale et intégrée. Donc,
certainement un enjeu d'une observation plus transversale et plus intégrée.
Également, un enjeu d'une observation plus prospective. Dans les années à
venir, il va falloir que nous sachions déceler les signaux faibles
d'évolution. Une observation qui sera certainement aussi plus qualitative,
puisqu'au-delà des aspects statistiques, il faut arriver à comprendre et à
décrypter les mécanismes. Cela passe souvent par des enquêtes, des aspects
beaucoup plus fins et qualitatifs. L'enjeu aussi d'une observation plus
comparative, puisque de plus en plus, les collectivités par exemple, mais
aussi les services de l'État ou les partenaires, nous demandent de nous
situer par rapport à d'autres. Une observation également plus évaluative,
puisque nos travaux vont servir de plus en plus à évaluer les politiques
publiques, à rendre compte. C'est une tendance de fond des politiques
publiques actuelles qui nous est donnée par l'Europe et par les enjeux de
durabilité. Tout cela nous conduit à une observation beaucoup plus en
réseau, capitalisée au niveau national, qui doit être interactive. Ces
rencontres sont l'occasion de poser des jalons de cette capitalisation au
niveau national.
Merci aux différents intervenants et à Marcel qui va animer cette séance. Marcel BELLIOT, animateur, FNAU
Merci, Brigitte. Bienvenue à tous à ce 9ème séminaire de l'Observation
urbaine. Je voudrais remercier ceux qui ont participé activement à sa
préparation : Estelle Kesseler de l'IAU Ile-de-France, Jean-Michel Floch
ici présent et Monsieur Morain. À eux trois, ils ont monté le programme et
ils ont réussi à faire de cette journée quelque chose qui doit marier à la
fois la méthode et le contenu, qui doit permettre d'apporter à tous les
techniciens que nous sommes ici - puisque nous avons majoritairement des
gens qui viennent des agences d'urbanisme, de l'Insee, des services de
l'État ou des collectivités territoriales - des outils qui permettent de
mieux observer, de mieux comprendre, de mieux analyser les situations dans
nos vies et dans nos territoires. En même temps, apporter un minimum
d'applications concrètes de manière que cela ne reste pas trop
méthodologique, un peu trop ésotérique, mais qu'il y ait des illustrations
qui permettent de montrer concrètement comment ces outils, ces méthodes
peuvent être utilisés dans notre travail quotidien.
Avant de passer la parole à notre premier intervenant, Jean-Michel Floch,
je voudrais que monsieur Bernard Morel, responsable du département actions
régionales à l'Insee, nous dise quelques mots. Il a beaucoup contribué à
tout ce qui est produit par l'Insee depuis des années, notamment dans le
cadre du dernier recensement. Je voudrais qu'il nous fasse un petit point
sur la situation actuelle. Bernard MOREL, responsable du département actions régionales, INSEE
Merci, Brigitte Bariol et Marcel Belliot.
À l'Insee, nous accordons vraiment beaucoup d'importance à ces rencontres
qui sont pour nous essentielles pour bien orienter nos travaux et donner un
tour concret à ces questions parfois très méthodologiques.
Par rapport à l'actualité que vous avez soulignée et pour introduire les
interventions qui vont venir, aujourd'hui, l'Insee et plus largement le
service statistiques publiques s'est engagé dans une campagne de révision
des zonages qui sont de la responsabilité de la statistique publique. Il
s'agit d'un chantier qui a été initié il y a maintenant deux ans et dont le
Conseil national de l'information statistique avait souligné l'importance
dans le cadre de son programme à moyen terme arrêté vers 2006. Pourquoi ?
Parce qu'avec les résultats du nouveau recensement, il appartient
effectivement au service statistiques publiques de mettre à jour ces
zonages.
En deux mots, quel est le périmètre de cette action ? Le premier - mais
nous n'en parlons a priori pas ici - est la révision des zones d'emploi.
Cela relève de la responsabilité du service statistiques du ministère en
charge du Travail et de l'emploi donc, de la DARES. Ces zones d'emploi ont
été révisées et mises à di