Pierre NORMAND - Accueil
Guillaume II d'Orville et les familles Chaline et de Classebourg ...... à l'artillerie l'
exercice du fusil, l'école de peloton, l'exercice du canon, les man?uvres de ......
et dans sa succession (1506) on trouve une maison sise rue St Paul à Paris et le
fief ...... Rémy Bouteloup (7.2.36), ingénieur E.C.P. aux mines de Zellidja (Maroc),
.
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Maurice BOUTELOUP
11, Avenue de Clamart
Vanves - Hauts de Seine
[pic] Le Colonel d'Artillerie
Pierre NORMAND
(1782 - 1863)
et sa famille par un de ses arrières-petits-fils
1966
LES ORIGINES DE PIERRE NORMAND. ENFANCE ET JEUNESSE (1782 - 1800) 4
Naissance à Montfort l'Amaury 4
LA FAMILLE DE CATHERINE REYMOND, MÈRE DE PIERRE NORMAND 4
LA FAMILLE DU CHIRURGIEN NORMAND 5
LA CHIRURGIE AU 18ÈME SIÈCLE 5
LA VIE À MONTFORT L'AMAURY À L'ÉPOQUE DE LA RÉVOLUTION 6
PIERRE S'ORIENTE VERS L'ECOLE POLYTECHNIQUE - CRÉATION ET PREMIÈRES ANNÉES
DE L'ECOLE (1794-1800) 7
COMMENT ON FORMAT LES OFFICIERS D'ARTILLERIE SOUS LE CONSULAT 9 LA CARRIÈRE MILITAIRE JUSQU'AU MARIAGE (1800-1817) 12 LE NOUVEAU STATUT DE POLYTECHNIQUE. LA 7ÉME PROMOTION (1800) 12
ECOLE D'APPLICATION DE METZ (1802-1803) 13
L'ARMÉE DES CÔTES DE L'OCÉAN ET LA GRANDE ARMÉE : BOULOGNE, MEMMINGEN,
ULM. (1804-1806) 14
RETOUR À, L'ECOLE DE METZ COMME INSTRUCTEUR -UNE INCIDENTE: L'ARMÉE DU
NORD: ANVERS ET FLESSINGUE - ET DE NOUVEAU METZ 18
LA CAMPAGNE DE 1814 22
LES CENT JOURS : DÉFENSE DE PHILIPPEVILLE 27
CONTRÔLE DES TROUPES DE L'ARTILLERIE DANS L'EURE - 2ÈME RÉGIMENT
D'ARTILLERIE À PIED DE METZ - MARIAGE AVEC CLÉMENTINE GUYOT (1815-1817).
29
LA FAMILLE GUYOT - MARIAGE DE CLÉMENT GUYOT AVEC SOPHIE D'ORVILLE
D'ANGLURE (1798) 30 LES ORIGINES ET LES DEUX MARIAGES DE SOPHIE D'ORVILLE 32 ORIGINE DU NOM D'ORVILLE 32
GUILLAUME I D'ORVILLE ET LES FAMILLES DU MARCHAIS ET BOUESSEL 34
GUILLAUME II D'ORVILLE ET LES FAMILLES CHALINE ET DE CLASSEBOURG 35
JEAN 1 D'ORVILLE ET LA FAMILLE DE GISLAIN 35
JEAN II D'ORVILLE ET LES FAMILLES LE DIACRE ET DE VILLI 35
ADRIEN I D'ORVILLE ET LA FAMILLE MOUCHERON 36
ADRIEN II D'ORVILLE ET LES FAMILLES BOUJU ET LESECQ 37
CHARLES II D'ORVILLE ET LES FAMILLES NOVINCE ET POYEL 37
PASCAL D'ORVILLE, LA FAMILLE DE JOHANNES ET SES ALLIANCES 38
LES DEUX MARIAGES DE SOPHIE D'ORVILLE (1787 ET 1798) 43
RETOUR INOPINÉ D'ANTOINE DE JOHANNES (1801) ; ANNULATION DU SECOND MARIAGE
DE SOPHIE 45 CLEMENT GUYOT JUGE DE PAIX - SON SECOND MARIAGE 48 CLEMENT GUYOT JUGE DE PAIX 48
MARIAGE DE CLÉMENT GUYOT AVEC ANNE CLÉMENT DE LAUNAY (1824) 52 DU MARIAGE A LA RETRAITE ..(1817-1843) 53 LA JEUNESSE DE CLÉMENTINE GUYOT. 53
LE JEUNE MÉNAGE À METZ ET À LA FÈRE (1817-1822) - NAISSANCE DE PAULINE
NORMAND (1819). 53
PARIS ET VINCENNES (1822-1831) ; LE MINISTÈRE DE LA GUERRE ; LA GARDE
ROYALE - NAISSANCE D'HIPPOLYTE NORMAND. 54
RENNES - BESANÇON - BOURGES. (1831-1838) 55
MORT DE SOPHIE D'ORVILLE ET ASSASSINAT D'ANTOINE DE JOHANNES (1836) 56
SAINT OMER (1838-1842) - DÉCÈS D'ANNE CLÉMENT DE LAUNAY - PAULINE NORMAND
ÉPOUSE LOUIS DE PRÉAUDEAU - MISE À LA RETRAITE. 58 DE LA RETRAITE AU DECES (1843-1863) 59 DÉCÈS DE CLMENT GUYOT (1851). 59
PIERRE NORMAND DEVIENT DÉPUTÉ D'EURE-ET-LOIR (FÉVRIER 1852) 59
HIPPOLYTE NORMAND ÉPOUSE VALENTINE DABRIN (1853). 60
LES ANNÉES 1853-1863 63 LES DERNIERES ANNEES DE CLÉMENTINE GUYOT (1863-1879) 67 APRÈS LA MORT DE PIERRE NORMAND. 67
LA GUERRE DE 1870 68
APRÈS LA GUERRE 70
ALBERT DE PRÉAUDEAU ÉPOUSE LOUISE ROUSSELLE. 71
RAYMOND NORMAND : LONDRES ; LE SERVICE MILITAIRE ; LE BRÉSIL (1874-1878).
72
RAOUL DABRIN ÉPOUSE CLAIRE AUDIBERT (1875) 75
MARGUERITE NORMAND ÉPOUSE PROSPER PÉCHOT (1877) 75
MALADIE D'EUGÈNE DE PRÉAUDEAU. 76
MORT DE CLÉMENTINE (1879) 76 APRÈS LA MORT DE CLÉMENTINE GUYOT 77 ALICE NORMAND ÉPOUSE PAUL BOUTELOUP. 77
LA FAMILLE PÉCHOT 78
HIPPOLYTE NORMAND EST MIS À LA RETRAITE (1883) 79
LUCIEN NORMAND ÉPOUSE MARIE MOREAU (1889). 79
LE DOCTEUR JULES GUYOT (1828-1905) 80 LES NOUVELLES GENERATIONS 81 COTÉ DE PRÉAUDEAU 81
COTÉ PÉCHOT 83
COTÉ BOUTELOUP. 84
COTÉ NORMAND. 86
COTÉ GUYOT. 86 AUTRES PARENTES DU COLONEL NORMAND 86 DESCENDANCE DE RAYMOND NORMAND, FRÈRE DU COLONEL 86
DESCENDANCE DE LA S?UR ET DES DEUX FRERES DU CHIRURGIEN NORMAND PÈRE DU
COLONEL. 86
DESCENDANCE DE CHARLES FRANCOIS D'ORVILLE 86
FRERE DE SOPHIE D' ORVILLE (1761-1847) 86 PARENTÉ PAR ALLIANCE D'HIPPOLYTE NORMAND 86 COTÉ DABRIN 86
CÔTÉ WATIN 86
CÔTÉ CARON 86 ANNEXES 86 ANNEXE L : PROCLAMATION ÉLECTORALE DU COLONEL NORMAND. 86
ANNEXE 2 : LETTRE DU COLONEL NORMAND À SON FILS HIPPOLYTE SUR LA NAISSANCE
DU PRINCE IMPÉRIAL (1856) 86 LES ORIGINES DE PIERRE NORMAND. ENFANCE ET JEUNESSE (1782 - 1800) Naissance à Montfort l'Amaury Le 12 octobre 1782, à Montfort l'Amaury, Catherine Reymond, épouse du
chirurgien Pierre Normand, donnait le jour à un garçon.
C'était le second enfant du ménage: une fille Pauline était née
l'année précédente. Le père avait 27 ans, la mère 22.
Le nouveau-né, baptisé le lendemain, reçoit les prénoms de Pierre -
François - Hubert; Il a pour parrain Claude Hubert Aubé, «lieutenant du 1er
chirurgien du Roi pour la communauté des maîtres en chirurgie de la ville
de Vernon en Normandie»; la marraine est Marguerite Jeanne Gabalda, femme
de Guillaume Bouron, «maître en chirurgie des Dames de France en leur
château de Belle Vue, de la paroisse de Sève»[1]
L'enfant débute ainsi dans la vie sous le signe d'Esculape. Et non
seulement le père est chirurgien, mais la mère est fille, petite-fille et
nièce de chirurgiens.
La famille de Catherine Reymond, mère de Pierre Normand
En effet, elle était fille de Pierre Reymond, qui, né à Périgueux en
1714, était monté vers la capitale, probablement pour y acquérir le titre
de maître en chirurgie. Il avait, semble-t-il, exercé à Orgerus, à une
quinzaine de km de Montfort, avait épousé la fille d'un chirurgien de
Thoiry, localité voisine, Marguerite Thomas[2], puis s'était installé à
Montfort, où il devait devenir, vers la cinquantaine, «lieutenant du
Premier Chirurgien du Roi de la Communauté des Maîtres en chirurgie de la
'ville de Montfort l'Amaury, suivant un brevet du 23 mai 1763 conservé par
la famille.
Et Marguerite Thomas était l'aînée des 6 enfants de Simon Thomas et de
Marguerite Marquet (de Villiers-le-Mahieu)[3], deux de ses frères devaient
succéder à leur père comme chirurgiens à Thoiry.
Ajoutons, pour compléter la liste des ascendants qui nous sont connus
de, ce coté, que ce Simon était fils d'un autre Simon Thomas et de
Françoise Dijon, et que les parents de sa femme étaient Denis Broquet et
Joachine Fontenay[4].
Quant aux parents de Pierre Reymond : Jean Reymond et Marguerite
Reynaud, ils habitaient à Massevon, paroisse d'Atur, en Dordogne.
Atur est maintenant une petite commune de 500 habitants, à 7km au sud-
est de Périgueux; les registres paroissiaux y mentionnent d'assez nombreux
Reymond et Reynaud, mais ne m'ont pas permis d'établir une ascendance
certaine. Retenons seulement que les parents de Pierre, ont dû naître vers
1680-1690 et que le père était «praticien», c'est à dire modeste juriste de
village, se chargeant de rédiger les actes pour une population très peu
lettrée.
La famille du chirurgien Normand Il eut, à 40 ans de distance, une carrière curieusement similaire de
celle de son beau-père. Sa famille habitait depuis plusieurs générations la
Rochebeaucourt, à la limite du Périgord et de la Champagne charentaise. Le
village est situé au confluent de la Claire Lisonne et de la Manoure; il ne
compte aujourd'hui que 500 habitants, mais en avait davantage autrefois.
Pays riant et tempéré, terrain jurassique, calcaire, rocheux. Tout près de
là, à Argentine, deux grottes de 600 m2 qui furent habitées au moyen-âge.
Dans le village, une église romane du 13è siècle; en face, sur la rive
droite de la Lisonne un château (La Rochebeaucourt était le siège d'une
baronnie)[5].
La famille Normand installée là était constituée, suivant les
registres paroissiaux, par des «marchands». Le plus ancien que j'aie trouvé
est Pierre Normand (1684 env.- 1766), qui avait épousé une Marie Léger. Ce
sont les grands-parents du chirurgien.
Ils avaient eu au moins 5 enfants, dont 3 vécurent; parmi eux, Jean
qualifié dans les actes, tantôt de «marchand», tantôt de «notaire », i1
épousa a 23 ans Hélène Granger, d'un an plus jeune[6], fille d'un sellier
de La Rochebeacourt qui tenait en même temps une auberge, François Granger,
et de Françoise Suzanne Amilien. Le jeune ménage eut, de 1755 à 1769, 5
garçons et l fille; l'aîné des enfants était Pierre, né le 8.7.1855, qui
devait être le père du colonel Normand.
Comment eut-il l'idée de devenir chirurgien ? Les registres
paroissiaux signalent un Jean Léger, maître en chirurgie, qui assiste en
1761 au mariage d'une soeur (Marie) de Jean Normand; on le retrouve en 178I
à celui d'une fille (Marie également) du même: c'était probablement un
proche parent de Marie Léger, la mère de Jean Normand; et on peut supposer
que cette parenté a joué un rôle dans la détermination du jeune homme.
Quoi qu'il en soit, celui-ci commence par être, vers 18 ans, élève du
chirurgien de la Rochebeaucourt, Hugues, pendant 3 ans.
La chirurgie au 18ème siècle Les chirurgiens étaient nombreux dans les bourgs, car les médecins
résidaient surtout dans les villes, et étaient d'ailleurs en petit nombre.
Dans sa «Monographie de la ville et du canton de Nontron»[7], Ribault de
Laugardière cite un acte d'apprentissage de 1693, notarié, par lequel un
maître chirurgien de Javerlhac, près de La Rochebeaucourt, s'engage à
prendre en pension un jeune homme pendant 3 ans. Il sera tenu de le nourrir
«et de lui apprendre son métier et art de chirurgien à son possible»,
moyennant la somme de 80 livres, payable 40 dans un an et 40 à la