le plan comptable - Cours
La comparabilité des états financiers annuels au cours des exercices successifs
.... du chemin de révision et en donnant droit d'accès à la documentation relative
aux ..... de clôture de l'exercice, leur enregistrement initial est corrigé sur la base
du dernier cours de change à cette date. ..... Champs d'application du SYSCOA.
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Centre Coopératif d'Etudes, de Formations Actives
et de Développement Entrepreneurial au Sahel
www.cefades.org
|COURS A DISTANCE |
|EN |
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|Version adaptée du cours à distance de l'ISPEC : |
|« COMPTABILITE DES ENTREPRISES COOPERATIVES » |
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|MODULE III : |
|LE COMPTE, |
|LE PLAN COMPTABLE |
|ET |
|LE LIVRE JOURNAL |
Préparé par Jean BIMINGO
En collaboration avec Abdoul Wahab FAYE
et Bernard Cocou AKPLA
Avec le soutien du Fonds Francophone des Info routes
Et l'appui pédagogique de l'Institut Supérieur Panafricain d'Economie
Coopérative
Janvier 2003
TABLE DES MATIERES
|Contenu |Pages |
|Table des matières |1 |
|AVANT - PROPOS |2 |
|PREFACE |3 |
|MODULE 3: LE COMPTE, LE PLAN COMPTABLE ET LE LIVRE |6 |
|JOURNAL |7 |
|OBJECTIF D'APPRENTISSAGE | |
|THEME 7: Les comptes d'une coopérative |8 |
|Activité d'éveil 7 |9 |
|Activitéd'information 7 | |
| |15 |
|Activité d'intégration 7 |16 |
|Activité d'auto - évaluation 7 |17 |
|THEME 8 L e plan comptable |18 |
|Active d'eveil 8 |19 |
|Activite d'information 8 |37 |
|Activité d'intégration 8 |38 |
|Activité d'auto-évaluation |39 |
|THEME 9 : Le journal |40 |
| Activité d'éveil 9 |41 |
| Activité d'information 9 |46 |
| Activité d'intégration 9 |47 |
| Activité d'auto - évaluation 9 |48 |
|RESUME DU MODULE 3 : |49 |
AVANT-PROPOS
La nécessité de développer la formation permanente des opérateurs
économiques que sont les coopératives, groupements, associations et des
acteurs individuels a emmené en 1993 l'Institut Supérieur Panafricain
d'Economie Coopérative de Cotonou (ISPEC) en collaboration avec l'Institut
de Recherche et d'Enseignement pour les Coopératives de l'Université de
Sherbrooke (IRECUS) et avec l'appui de l'Agence de Coopération Culturelle
et Technique (ACCT) à concevoir et à mettre à la disposition des cibles
précitées les deux cours à distance suivants :
- organisation et administration des coopératives ;
- gestion et comptabilité de l'entreprise coopérative.
Fort de cette expérience, le Centre d'Etudes, de Formations Actives et
de Développe-
ment Entrepreneurial au Sahel (CEFADES), sis à Dakar, qui a assuré la
conduite des deux cours depuis cette période comme représentation de
l'ISPEC dans les pays du Sahel, a initié un programme multilatéral
d'intégration des info routes dans le réseau de formation à distance avec
le soutien du Fonds Francophone des Info routes de l'Agence
Intergouvernementale de la Francophonie, l'appui pédagogique de l'Institut
Supérieur Panafricain d'Economie Coopérative de Cotonou (ISPEC) et en
partenariat avec :
- l' Association pour la Lecture l'Education et le Développement au
Mali,
- l'Ong Tenmiya en Mauritanie ;
- et le Projet petits métiers de la Direction de Programmes
d'Enseignement de Guinée.
Ce programme vise la formation à distance des apprenants au Sénégal,
en Guinée, au Mali et en Mauritanie dans les sept (7) cours modulaires
suivants (les deux (2) cours existants mais adaptés et cinq (5) nouveaux
cours) :
- Organisation et administration des coopératives ;
- Gestion de l'entreprise coopérative ;
- Comptabilité de l'entreprise coopérative ;
- Communication et dynamique de groupe ;
- Micro-finance ;
- Etude de projet coopératifs ;
- Marketing de projets coopératifs.
Ces cours sont mis à disposition sur site web et sur support papier
avec l'assistance d'animateurs chargés de gérer les groupes d'apprenants.
Le cours COMPTABILITE DES ENTREPRISES COOPERATIVES offert sous la
forme de six modules distincts mais complémentaires, entre dans cette
dynamique de doter les entreprises coopératives, associatives et les
promoteurs économiques, d'instruments appropriés pour l'amélioration de
leurs capacités et le développement de leurs compétences dans la gestion de
leurs affaires.
Le présent module III propose le COMPTE , LE PLAN COMPTABLE ET LE
LIVRE JOURNAL.
Nous comptons sur votre amabilité pour un bon accueil de ce cours
ainsi que des observations et suggestions de votre part en vue de son
amélioration.
Abdoul Wahab FAYE
Directeur du CEFADES
PREFACE
L'Afrique est aujourd'hui au carrefour de l'histoire. Le verdict de
trente années d'effort de développement est sans appel : le décollage
économique n'a pas eu lieu ! Et pourtant, que d'investissements réalisés ?
L'histoire du développement de l'Afrique sub-saharienne réfère à au moins
quatre périodes plus ou moins distinctes ou marquées.
. La période post-coloniale aura été marquée par l'assistance de l'autorité
coloniale à la promotion de l'agriculture de groupe à travers les
fameuses sociétés indigènes de prévoyance (SIP), devenues entre temps
des sociétés Mutuelles de Promotion Rurale (SMPR) et Sociétés Mutuelles
de Développement Rural (SMDR).
. Des indépendances (1960) au début des années 1980, fut une période de
développement planifié avec sa cohorte de projets ambitieux de
développement tant en zones rurales qu'urbaines, largement financés de
l'extérieur. Cette période aura surtout été marquée par le développement
idéologique à travers le coopératisme, l'encadrement rural, l'animation
rurale, etc.. Malgré les moyens gigantesques mis en ?uvre sous le
parrainage exclusif de l'état et ses services administratifs, les
résultats ont été très en deçà des attentes.
. Dans les années 1980, les plans quinquennaux seront abandonnés au profit
des programmes dits d'ajustement structurel avec pour support, des
projets de développement rural intégré. La vulgarisation rurale, érigée
en système d'encadrement des producteurs ruraux sous la houlette de la
Banque mondiale, se voudra un remède à la place de toutes les méthodes
éducatives jusque-là mises en ?uvre. Les coopératives, naguère fer de
lance du développement accéléré des pays, sont décriées et jugées
inopérantes.
. Enfin, les années 1990 se présentent comme celle de la désillusion
généralisée. Le rôle de l'Etat en tant que promoteur du développement est
sérieusement remis en cause. Le concept de désengagement de l'Etat
devient de plus en plus familier au citoyen ordinaire sous la pression
menaçante et incontournable des programmes d'ajustement structurel. Sommé
de se désengager des secteurs de la production et de la distribution,
l'Etat semble, sous l'injonction des bailleurs de fonds et des
institutions financières internationales, être à la recherche de nouveaux
acteurs de développement. Alors, les organisations non gouvernementales
(ONG), autrefois tenues en suspicion par l'Etat, s'affichent comme ces
acteurs performants tant recherchés et représentants authentiques de la
société civile. A la base, des formes alternatives d'associations des
populations sont encouragées pour assumer le rôle de promoteur du
développent. Bref, cette quatrième période se caractérise par un
foisonnement d'associations qui se veulent des interlocutrices valables
des partenaires au développement. Cette recherche frénétique de nouveaux
acteurs du développement ho