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LACAN
La relation d 'objet
1956-57
Table des séances
Leçon 1 21 novembre 1956
Leçon 2 28 novembre 1956
Leçon 3 05 décembre 1956
Leçon 4 12 décembre 1956
Leçon 5 19 décembre 1956
Leçon 6 09 janvier 1957
Leçon 7 16 janvier 1957
Leçon 8 23 janvier 1957
Leçon 9 30 janvier 1957
Leçon 10 06 février 1957
Leçon 11 27 février 1957
Leçon 12 06 mars 1957
Leçon 13 13 mars 1957
Leçon 14 20 mars 1957
Leçon 15 27 mars 1957
Leçon 16 03 avril 1957
Leçon 17 10 avril 1957
Leçon 18 08 mai 1957
Leçon 19 15 mai 1957
Leçon 20 22 mai 1957
Leçon 21 05 juin 1957
Leçon 22 19 juin 1957
Leçon 23 26 juin 1957
Leçon 24 03 juillet 1957
Sigmund Freud : Analyse der Phobie eines fünfjährigen Knaben (Hans )
Sigmund Freud : Eine Kindheitserinnerung des Leonardo da Vinci
Documents (vidéos)
http://www.youtube.com/watch?v=SgYQMSX_CCY
http://www.youtube.com/watch?v=T9_g2cATDfI
http://www.youtube.com/watch?v=KkVqw2T87H8
[pic]
[pic]Gmunden
[pic]Hans et sa mère
Ce document de travail a pour sources principales :
- La relation d'objet, sur le site E.L.P. (sténotypie au format
image).
- La relation d'objet : photocopies reliées au format « thèse
universitaire ».
Les références bibliographiques privilégient les éditions les plus
récentes.
Les schémas sont refaits.
N.B. :
- Ce qui s'inscrit entre crochets droits [ ] n'est pas de Jacques LACAN.
21 Novembre 1956 Table des séances
Nous parlerons cette année d'un sujet qui n'est pas...
dans ce qu'on appelle l'évolution historique de la psychanalyse
...sans prendre - d'une façon articulée ou non -
une position tout à fait centrale dans la théorie et la pratique. Ce sujet,
c'est La relation d'objet. Pourquoi ne l'ai-je pas choisi, ce sujet déjà
actuel, déjà premier, déjà central, déjà critique, quand nous avons
commencé ces séminaires ?
Précisément pour la raison qui motive la deuxième partie de mon titre,
c'est-à-dire parce qu'il ne peut être traité qu'à partir d'une certaine
idée,
d'un certain recul pris sur la question de ce que FREUD nous a montré comme
constituant les structures dans lesquelles l'analyse se déplace, dans
lesquelles elle opère, et tout spécialement la structure complexe de la
relation entre les deux sujets
en présence dans l'analyse : l'analysé et l'analyste.
C'est ce à quoi par ces trois années de commentaires des textes de FREUD,
de critiques, portant :
- la première année sur ce qu'on peut appeler les
éléments mêmes de la conduite technique,
c'est-à-dire de la notion de transfert et la notion de résistance,
- la deuxième année sur ce qu'il faut bien dire être le fond de
l'expérience et de la découverte freudienne, à savoir ce qu'est à
proprement parler la notion de l'inconscient, dont je crois vous avoir
assez montré dans cette deuxième année que cette notion de
l'inconscient est cela même qui a nécessité pour FREUD l'introduction
des principes littéralement paradoxaux
sur le plan purement dialectique que FREUD était amené
à introduire dans l'Au-delà du principe de plaisir
- enfin au cours de la troisième année, je vous ai donné un exemple
manifeste de l'absolue nécessité d'isoler cette articulation
essentielle du symbolique qui s'appelle le signifiant, pour
comprendre, analytiquement parlant, quelque chose à ce qui n'est autre
que le champ proprement paranoïaque des psychoses.
Nous voici donc armés d'un certain nombre de termes qui ont abouti à
certains schémas, dont la spatialité n'est absolument pas à prendre au sens
intuitif
du terme de schéma, qui ne comportent pas de localisation
mais qui comportent d'une façon tout à fait légitime une spatialisation, au
sens où spatialisation implique rapport de lieu, rapport topologique,
interposition
par exemple, ou succession, séquence.
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Un de ces schémas où culmine tout ce à quoi nous avons abouti après ces
années de critique, c'est
le schéma que nous pourrons appeler par définition par opposition, celui
qui inscrit le rapport du sujet à l'Autre en tant qu'il est au départ dans
le rapport naturel tel qu'il est constitué au départ de l'analyse :
rapport virtuel, rapport de paroles virtuelles, par quoi c'est
de l'Autre que le Sujet reçoit, sous la forme
d'une parole inconsciente, son propre message.
Ce propre message qui lui est interdit, est pour lui
déformé, arrêté, capté, profondément méconnu par cette interposition de la
relation imaginaire entre a et a', c'est-à-dire de ce rapport qui existe
précisément entre ce moi et cet autre qu'est l'objet typique du moi, c'est-
à-dire en tant que la relation imaginaire interrompt, ralentit, inhibe,
inverse le plus souvent
et profondément méconnaît par une relation essentiellement aliénée, le
rapport de parole entre le Sujet et l'Autre, le grand Autre :
- en tant qu'il est un autre sujet,
- en tant que par excellence il est sujet capable de tromper.
Voici donc à quel schéma nous sommes arrivés,
et vous voyez bien que ce n'est pas quelque chose
qui n'est pas [...] au moment où nous l'avons reposé
à l'intérieur analytique, tel que, de plus en plus, un plus grand nombre
d'analystes la formulent,
alors que nous allons remettre en cause cette prévalence dans la théorie
analytique :
- de la relation d'objet, si l'on peut dire non commentée,
- de la relation d'objet primaire,
- de la relation d'objet comme venant prendre, dans
la théorie analytique, la place centrale,
- comme venant recentrer toute la dialectique du
principe de plaisir, du principe de réalité,
- comme venant fonder tout le progrès analytique autour de ce que l'on
peut appeler une réification du rapport du Sujet à l'objet, considéré
comme une relation duelle, une relation...
nous dit-on encore quand on parle de
la situation analytique
...excessivement simple, cette relation du Sujet à l'objet qui
tend de plus en plus à occuper le centre
de la théorie analytique.
C'est cela même que nous allons mettre à l'épreuve. Nous allons voir si on
peut...
à partir de quelque chose qui dans notre
schéma se rapporte précisément à la ligne a > a'
...construire d'une façon satisfaisante l'ensemble
des phénomènes offerts à notre observation, à notre expérience analytique,
si cet instrument à lui tout seul peut permettre de répondre des faits,
si en d'autres termes le schéma plus complexe que nous avons proposé doit
être négligé, voire écarté.
Que la relation d'objet soit devenue - au moins en apparence - l'élément
théorique premier dans l'explication de l'analyse, je
crois que je vous en donnerai un témoignage suivi.
Non pas précisément en vous indiquant de vous pénétrer de ce qu'on peut
appeler une sorte d'ouvrage collectif récemment paru[1], pour lequel en
effet
le terme « collectif » s'applique particulièrement bien.
Vous y verrez d'un bout à l'autre la mise en valeur...
d'une façon peut-être pas toujours particulièrement satisfaisante dans
le sens de l'articulé, mais assurément dont la monotonie, l'uniformité
est tout à fait frappante
...vous y verrez promue cette relation d'objet donnée expressément dans un
des articles qui s'appelle
Évolution de la psychanalyse, et comme dernier terme de cette évolution
vous y verrez dans l'article Clinique psychanalytique une façon de
présenter la clinique elle-même,
toute entière centrée sur cette relation d'objet.
Peut-être même en donnerai-je quelques idées auxquelles peut parvenir une
telle présentation.
Assurément, l'ensemble est tout à fait frappant, c'est autour de la
relation d'objet que ceux qui pratiquent l'analyse essayent d'ordonner
leurs esprits,
la compréhension qu'ils peuvent avoir de leur propre expérience... Aussi ne
nous semble-t-elle pas devoir leur donner une satisfaction pleine et
entière.
Mais d'un autre côté, ceci n'oriente, ne pénètre très profondément leur
pratique, que de concevoir que leur propre expérience dans ce registre ne
soit quelque chose qui n'ait vraiment des conséquences dans les modes mêmes
de leur intervention, dans l'orientation donnée à l'analyse, et du même
coup dans ses résultats.
C'est ce que l'on peut méconnaître à simplement lire, commenter, alors
qu'on a toujours dit que la théorie analytique et la pratique ne peuvent se
séparer,
se dissocier l'une de l'autre.
Dès lors qu'on la conçoit dans un certain sens,
il est inévitable qu'on la mène également dans un certain sens, si le sens
théorique et les résultats pratiques
ne peuvent être de même qu'aperçus.
Pour introduire la question de la relation d'objet,
de la légitimité, du non fondé de sa situation
comme centrale dans la théorie analytique,
il faut que je vous rappelle, brièvement tout au moins,
ce que cette notion doit ou ne doit pas à FREUD lui-même.
Je le ferai non seulement parce que c'est là en effet une sorte de guide,
presque de limitation technique que nous nous sommes imp