Partie 02 ? « Les concepts »

... même s'il est susceptible d'être corrigé, l'est dans les limites très restreintes. ....
Cet effort se travaille avec beaucoup d'exercices. ..... et plus tard tu apprendras à
éliminer les EN sans gestes extérieurs, ni crie, ni rien. ..... telle une mouette saisit
un poisson, c'est pourquoi il faudrait y opposer un effort rapide et concentré.

Part of the document


Le chemin vers la conscience sereine Partie 01 - «Se libérer des émotions négatives» Le contenu de la partie:
01-01) L'étude générale et l'absence des émotions négatives (EN).
01-02) L'élimination et la suppression des EN.
01-03) Les premiers pas dans l'examen et l'élimination des EN.
01-04) La pratique de la perception cyclique des EN.
01-05) D'autres pratiques d'élimination des EN.
01-06) La pratique de retrait d'attention (RA).
01-07) Les erreurs caractéristiques.
01-08) La pratique du compactage.
01-09) Le contentement, «rien-ne-se-passe», l'état gris clair.
01-01) Jour après jour, à tout instant, les gens éprouvent les émotions
négatives (EN), notamment: la jalousie, l'apitoiement sur soi-même, la
peur, la colère, l'irritation, le mécontentement, la rancune, la rage, la
stupeur, l'offense, la méchanceté, l'envie, la crainte, l'inquiétude, le
mépris, le dégoût, la honte, la vengeance, l'apathie, la paresse, la
tristesse, la nostalgie, la déception, l'avarice, etc.
La pratique de la voie directe (PVD), décrite dans cet ouvrage, a pour
but de remplacer successivement les perceptions importunes par les
perceptions propices. Pour cet effet il faudrait reprendre une ancienne
habitude mécanique. Je dénomme cette voie «directe» parce que pour pouvoir
la suivre une condition essentielle doit être remplie - le désir joyeux de
changer les perceptions qui se manifeste à «ta place».
Au fur et à mesure qu'une personne, en faisant la PVD, réussit à
éliminer impeccablement les EN remarquées (voir ci-dessous), elle découvre
que, à part des EN fortes et marquantes, elle éprouve en permanence une
énorme quantité des EN légères. On pourrait dire sans exagération que
presque chaque perception est accompagnée d'un minime éclat d'EN (le plus
souvent ce sont le mécontentement, l'attitude négative, l'inquiétude) suivi
par une «queue» à peine remarquable qui nourrit le fond négatif déjà hyper
condensé. Tous ensemble ils forment une atmosphère monstrueusement
empoisonnante. Les conséquences sont cauchemardesques, catastrophiques.
En premier lieu, cela mène à ce qu'on appelle «le vieillissement» qui
ne démarre pas à 40 ans, mais à 22 - 25 et à une allure très rapide. La
peau devient non simplement moins lisse, mais déplaisante à la vue et au
toucher, les corps et les visages deviennent fléchis, vilains,
disproportionnés, enveloppés de gras ou, au contraire, atteints d'une
maigreur laide. Les émanations se font désagréable, acérées. La santé se
détériore continuellement, mais puisque ça se passe assez lentement, la
personne s'habitue et ne se rend même pas compte des changements très
maléfiques - le matin elle se lève déjà épuisée, le soir elle s'endort
comme en tombant dans un gouffre délirant, elle devient grogneuse et lasse,
elle consomme de plus en plus de stimulants - le café, le sexe mécanique,
les impressions primitives. Observons nos vieux et nos vieilles! Laissons
le politiquement correct de côté, regardons - les avec le plus de sincérité
possible. Le tableau est affreux. Leurs corps et visages sont l'incarnation
tangible des EN qu'ils ont éprouvées toutes leurs vies et continuent
toujours à éprouver. On s'y est tellement habitué qu'on le considère comme
admis, allant de soi, que autrement n'est même pas possible, que la
vieillesse présuppose inévitablement le marasme, la stupidité et
l'agressivité. Cependant, en Inde, au Népal, au Tibet et à Sri Lanka, dans
les monastères tibétains on peut rencontrer des personnes très vieilles,
mais qu'est-ce que la différence avec les nôtres est prononcée! Leurs
visages, intonations, manières provoquent de la vive sympathie, leurs corps
vieillis n'ont pas d'aspect répugnant, leurs yeux sont fascinants.
En deuxième lieu, et j'en suis absolument persuadé, il n'existe
presque, ou même pas du tout, de maladies qui ne soient pas causées par les
EN. Selon les croyances actuelles, les gens tombent malades à cause des
virus et microbes, mais je suis convaincu que ces virus et microbes
commencent leur travail destructif dans les corps de ceux qui sont atteints
le plus par les EN, il n'est même pas difficile de trouver les
correspondances entre certaines maladies et le genre des EN dominantes.
Ceux qui font la PVD et atteint les niveaux de plus en plus hauts de
liberté par rapport aux EN, en ayant de temps en temps des apparitions de
l'ancienne habitude d'éprouver les EN, observent avec étonnement qu'il se
passe quelque chose d'inavouable avec l'organisme - il commence à avoir des
malaises, et même devient carrément malade à des endroits; une lourdeur
maléfique, l'inertie, un état d'abattement physique, la lassitude se font
ressentir, et tout ça pour une heure quelconque, une demi-heure de fond
négatif , après seulement quelques éclats non éliminés des EN! A ces moment-
là on se rend particulièrement compte que si l'on n'élimine pas les EN, on
vit dans cet état malsain en permanence. Les gens éprouvent continuellement
telles ou telles EN - par vifs éclats ou en fond négatif «léger» (FN) ,
comme notamment: de la préoccupation, l'anxiété, le mécontentement,
l'apitoiement sur soi-même, la tristesse, etc., et leurs corps se
retrouvent sous une pression permanente de ce poison.
En troisième lieu, non seulement les EN dénaturent le corps, mais en
plus détruisent complètement la capacité d'éprouver les perceptions
illuminées (PI), comme la tendresse, un sentiment de beauté, la
détermination, la sérénité, la joie de créer, la sympathie, le ravissement,
les désirs joyeux, l'anticipation, la jouissance anticipée... Les EN
transforment les gens en morts vivants, et un corps ainsi animé en
apparence, à l'intérieur duquel il ne reste plus rein de vivant qui peut
continuer pendant des années à errer sur Terre tout en se décomposant
progressivement. En outre, cela signifie que la porte dans le voyage de
conscience, dans les nouvelles découvertes, des nouvelles PI se ferme
inéluctablement devant l'homme. Je voudrais insister sur le fait qu'aucune
pratique spirituelle, aucun yoga, ni méditation, ni prières et
prosternations n'aboutissent à rein, si on ne tâche pas d'abord d'obtenir
l'élimination impeccable des EN et d'éprouver continuellement des PI. Le
temps que les EN existent, rien n'est possible. Leur élimination et la
découverte de l'univers des PI à l'intérieur de nous invite au voyage
fabuleux de la conscience indépendamment de la pratique spirituelle
choisie.
Je crois que n'importe quel élan sincère vers les PI mène plus ou moins
rapidement à un résultat plus ou moins remarquable, soit-on bouddhiste,
krishnaïte, orthodoxe ou autre. Vénère-t-on un dieu sous un aspect
quelconque ou croie-t-on en un dieu sans aspect, soit-on athéiste,
darwiniste, pratiquant de l'ésotérisme ou tantrisme, suive-t-on la pratique
d'un secte ancien ou récemment formé, si l'on a de la vraie aspiration vers
des PI et on est intransigeant envers les EN et les dogmes, si l'on fait
une pratique quelconque ayant pour but d'éprouver les PI et d'arrêter les
EN, les résultats se manifesteront alors et la vie deviendra de plus en
plus intéressante et intense. Mais encourager et justifier les EN ou se
leurrer en faisant semblant qu'on ne les ressent pas mène à l'impasse, la
destruction, le marasme et à de graves souffrances.
Une société qui n'a pas l'attitude intransigeante envers les EN et
dogmes ne vivra jamais en paix, quoi qu'elle complique ses lois, quoi
qu'elle renforce les punitions, quoi qu'elle invente comme mécanismes et
appareils. La communauté des pratiquants la PVD, soit «les museaux», est un
exemple unique d'une communauté de nouveau genre, elle est parfaitement
stable, puisqu'elle ne comporte en soi nulles forces intérieures
destructives, car toute pulsion agressive, rancunière, avarice,
dédaigneuse, l'apitoiement sur soi-même ou le sentiment de sa propre
imperfection sont immédiatement éliminés, ou, au moins une tentative
d'élimination immédiate se fait, par conséquent, la sympathie, le désirs
des PI chez soi-même et chez les autres, le dévouement, la tendresse,
l'envie de coopérer, etc. foisonnent abondamment. Et même la communauté de
ceux qui, bien qu'ils ne se posent pas l'objectif d'éliminer les EN et les
dogmes, mais sympathisent la PVD, soutiennent les aspirations des «museaux»
et se distinguent par un haut niveau de solidarité (à ne pas confondre avec
la naïveté et l'infantilisme) et stabilité.
Le monde où on vit est surtout le monde d'EN, on peut le dire sans
exagérations. Ils ont un nombre tellement énorme de manifestations, ils
sont si étroitement liées à la vie, que parfois il parait que rein d'autre
n'existe, et tout ce qu'on peut faire c'est de les polir, rendre plus
complexes, diversifier en les unissant les uns avec les autres pour leur
redonner plusieurs niveaux d'intensité.
Les EN sont partout, ils s'imposent et se cultivent. Je ne parle même
pas des choses aussi évidentes que le culte de violence à la télé et au
cinéma, prenons n'importe quel ?uvre de «littérature» considéré bien et
profond, on y trouve les EN «sophistiquées», les EN fortes, les EN
compliquées, et si le lecteur éprouve toute la complexité des EN
entremêlées avec les émotions positives (EP), ceci est la raison pour
croire que livre est «bien». Par ailleurs, d'où les livres parlant de la
vie dans les PI viendraient-ils? Pour pouvoir en écrire il faut soi-même
avoir une telle expérience et vouloir l'