Simone de BEAUVOIR - Comptoir Littéraire

«lice» : espace circonscrit par une palissade et réservé aux exercices ou aux
compétitions. .... «armée française... prisonnier» : défaite de François Ier à la
bataille de Pavie (voir page 267). .... «1656 : coquille à corriger ; il s'agit de 1556.
.... les émeutes républicaines d'avril 1834 à Lyon (9-12 avril) puis à Paris (13 avril
).

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www.comptoirlitteraire.com André Durand présente ''Tous les hommes sont mortels''
(1946) roman de Simone de BEAUVOIR (520 pages) pour lequel on trouve un résumé
puis des notes faciltant la lecture (page 2)
enfin une analyse de :
l'intérêt de l'action (page 13)
l'intérêt littéraire (page 17)
l'intérêt documentaire (page 18)
l'intérêt psychologique (page 21)
l'intérêt philosophique (page 29)
la destinée de l'?uvre (page 34) Bonne lecture ! Résumé Au Moyen Âge, à Carmona, le petit podestat Fosca, dévoré d'ambition,
souffrant de n'avoir qu'un rayon d'action limité sur l'Italie, a bu un
élixir d'immortalité que le hasard d'une rencontre a mis à sa portée.
Profitant de ce pouvoir, il a voulu accroître la puissance de sa ville,
mais en vain : il n'a réussi qu'à favoriser les entreprises du roi de
France. Il s'enfuit en Autriche et devient l'éminence grise de Charles
Quint, voulant alors infléchir le destin même de l'humanité, en vain
encore. Aussi opte-t-il pour l'aventure de la découverte de l'Amérique du
Nord, puis, au XVIIIe siècle, pour celle de la recherche scientifique. Il
participe encore, mais avec détachement, à une révolution du XIXe siècle.
Enfin, à notre époque, il essaie de convaincre Régine, une autre des femmes
qui se sont attachées à lui, du malheur de sa condition qui le met à
l'écart de l'humanité. Notes (la pagination est celle de Folio) Page 14
- «il est vraiment chipé» : il est vraiment conquis, pris, accroché
(populaire). Page 15
- «Mauscot» : le mari de Florence.
- "Rosalinde" : titre d'un roman de Thomas Lodge (1590) adapté par
Shakespeare dans "Comme il vous plaira" ("As you like it") et où un vieux
duc et sa fille, Rosalinde, doivent chercher refuge dans la forêt, elle se
déguisant même en paysan («ses habits d'homme», 52) et trouvant un amour
qui peut se révéler grâce à un dénouement heureux.
- «Rachel »: grande tragédienne française (1821-1858).
- «la Duse» : grande comédienne italienne (1858-1924). Page 16
- «le Royal» : un café. Page 22
- «ma Reine» : Régine signifie «reine».
- «Quel visage avait-elle donc?» : la femme qu'il doit certainement aimer. Page 41
- «la T.S.F.» : la radio (la Télégraphie Sans Fil). Page 47
- «Là-bas, un homme se dressait sur les remparts» : Fosca à Carmona. Page 51
- «Dürer» : peintre et graveur allemand du XVIe siècle.
- «Charles-Quint» : empereur d'Autriche et roi d'Espagne au XVIe siècle.
- «1848... soixante ans... trente ans» : l'action se situe donc en 1938. Page 67
- « "Les Regrets de la Belle Heaulmière" »: poème de Villon dont le choix
est significatif car cette femme qui fut belle et aimée est maintenant
vieille, laide et délaissée.
Page 76
- «Berthier » : professeur de théâtre. Page 82
- «son récit de Théramène » : son grand morceau d'éloquence, comme le récit
que Théramène, personnage de ''Phèdre'', la pièce de Racine, fait à Thésée
de la mort terrible de son fils, Hippolyte. Page 92
- «les imprécations de Camille» : célèbre passage de la pièce de Corneille,
''Horace''. Page 97
- «J'ai connu un homme... » : certainement Armand (voir plus loin). Page 102
- «"Bérénice" »: pièce de Racine.
- « "Tempête"» : ''La tempête'', pièce de Shakespeare. Page 117
- «Carmona» : ville imaginaire (comme le sont les Rienzi) mais
représentative des petits fiefs indépendants qui émaillaient l'Italie du
Moyen Âge. Page 118
- «brocart »: riche tissu de soie rehaussé de dessins brochés en fils d'or
et d'argent Page 120
- «faction : groupe, parti, se livrant à une opposition violente.
- «les Génois» : la ville de Gênes était une des puissances de l'Italie du
Nord, en lutte contre Venise et Pise.
- «vassale» : dépendante de.
- «pourpoint» : partie du vêtement d'homme qui, autrefois, couvrait le
torse jusqu'au-dessous de la ceinture. Page 121
- «condottiere» : mot italien qui signifie « chef de soldats mercenaires». Page 123
- «sbire» : homme de main, celui qui exécute des besognes basses ou
criminelles pour le compte d'autrui. Page 125
- «Charles Malatesta» : membre d'une célèbre famille de condottieri
italiens qui régna sur Rimini et une partie de la Romagne du XIIIe au XVe
siècles.
- «futaine» : tissu croisé dont la chaîne est en fil et la trame en coton. Page 130
- « "Miserere nobis"» : Ayez pitié de nous.
- «catafalque » : estrade décorée sur laquelle on place un cercueil. Page 131
- «hallebarde »: arme d'hast à longue hampe munie d'un fer tranchant et
pointu et de deux fers latéraux ou ailes, l'une en forme de croissant et
l'autre en pointe.
Page 133
- «chemin de ronde» : emplacement aménagé autour d'une place forte, d'un
château, au sommet des fortifications. Page 146
- «Villana : ville imaginaire. Page 147
- «nubile» : qui est apte à la reproduction. Page 150
- «la Barbarie» : ou États barbaresques, nom donné de la fin du Moyen Âge
jusqu'au début du XIXe siècle aux pays d'Afrique du Nord (Algérie, Tunisie,
Libye). Page 157
- «bateleur» : personne qui fait des tours d'acrobatie, d'adresse,
d'escamotage, de force, sur les places publiques, dans les foires. Page 162
- «conjuré» : personne liée par un serment à un groupe de comploteurs
voulant agir secrètement contre l'État, le souverain, etc.. Page 163
- «Maure» : Noir de l'Afrique du Nord. Page 168
- «phalange : formation de combat, corps de troupe.
- «lice» : espace circonscrit par une palissade et réservé aux exercices ou
aux compétitions. Page 169
- «Maremme» : région du bord de la mer en Toscane, alors marécageuse et
insalubre. Page 171
- «Mincia» : rivière imaginaire (mais existe le Mincio). Page 174
- «je me fis jour » : j'apparus, je me dégageai, j'émergeai.
- «Aragon» : royaume d'Espagne qui avait conquis en Italie la Sicile et la
Sardaigne. Page 178
- «doge» : chef élu, non seulement dans la république de Venise mais aussi
dans celle de Gênes.
- «Ligurie» : région qui s'étend sur le bord du golfe de Gênes. Page 180
- «bombarde» : machine de guerre qui servait à lancer des boulets.
185
- «foulon : ouvrier qui foule le drap, le feutre, les presse avec les
mains, les pieds, un outil. Page 207
- «mystère» : drame liturgique du Moyen Âge qui représentait un épisode de
la Bible, en particulier la Passion du Christ
- «langues de feu : le Saint-Esprit s'est manifesté sous cette forme aux
disciples du Christ à la Pentecôte. Page 212
- «Stradiotes» : soldats de cavalerie légère, originaires de Grèce ou
d'Albanie. Page 217
- «Savonarole» : prédicateur dominicain qui exhorta les Florentins à la
repentance et, à la suite de l'invasion de l'Italie par Charles VIII,
instaura un régime à la fois théocratique et démocratique. Page 218
- « l'ancienne autorité des empereurs» : les empereurs romains puis
Charlemagne et, au Moyen Âge, le Saint-Empire romain germanique (voir 244).
- «muid : ancienne mesure de capacité pour les liquides, les grains, le sel
(à Paris, 268 litres pour le vin et 1872 litres pour les matières sèches). Page 219
- «enluminer des manuscrits» : y peindre des lettres ou des miniatures. Page 221
- «lansquenet» : fantassin allemand (« Landsknecht ») servant comme
mercenaire aux XVe et XVIe siècles. Page 225
- «rinceau» : ornement sculpté ou peint à motif principal de tiges
stylisées disposées en enroulement et décorant le plus souvent des frises,
des pilastres. Page 231
- «les quais poussiéreux de l'Arno» : donc à Florence que cette rivière
traverse.
- « Médicis» : famille de banquiers qui régnait à Florence. Page 235
- «les rois catholiques» : Isabelle de Castille et son époux, Ferdinand
d'Aragon.
- «infant» : titre donné aux enfants puînés des rois d'Espagne et de
Portugal. Page 236
- «Malines» : ville des Pays-Bas, de la Belgique actuelle (d'où « les rues
brumeuses », page 237) qui appartenaient aux Habsbourg ; Marguerite
d'Autriche y avait établi sa cour.
240
- «Flessingue» : ville des Pays-Bas (Zélande).
- «Asturies» : région du nord de l'Espagne. Page 241
- «don Carlos» : nom que l'on donne à Charles en espagnol.
- «Villaviciosa» : port d'Asturies. Page 242
- «Valladolid» : ville du centre de l'Espagne.
- «électeurs» : l'empereur d'Allemagne était élu, mais le titre échut
toujours à un Habsbourg de 1438 à sa dissolution par Napoléon Ier.
- «Fugger »: famille de banquiers d'Augsbourg (voir aussi page 270). Page 243
- «Franz de Sickingen» : chef de mercenaires qui, dans la lutte entre
catholiques et protestants, fut d'abord du côté des premiers (la « ligue de
Souabe ») puis passa du côté des seconds.
- «Aix-la-Chapelle» : ville allemande qui avait été la capitale de l'empire
de Charlemagne et où étaient couronnés les empereurs germaniques. Page 244
- «aubade» : concert donné, à l'aube ou dans la matinée, sous les fenêtres
de quelqu'un.
- «Cortez» : conquérant du Mexique (1521). Page 245
- «une ceinture de lait» : la Voie Lactée.
- «il voyait... or massif »: l'espoir de l'Eldorado. Page 246
- «galion» : grand bateau destiné au commerce avec l'Amérique, au transport
de l'or que l'Espagne tirait de ses colonies. Page 247
- «Vera Cruz» : la Vraie Croix.
- «père Las Casas» : dominicain devenu évêque du Chiapas au Mexique, qui
s'occupa des Indiens, prit leur défense, décrivit leurs souffrance