Le vrai bonheur ne réside pas dans la ... - Mathieu Gaulin

Selon le directeur général des élections, cette situation aurait été corrigée depuis
[ ..... et les Canadiens du Parti libéral du Canada venus leur prêter main-forte
sans invitation. ..... Ce ne sont pas des exercices comptables qui vont justifier que
le Québec se ...... Extraits de Outliers ? the story of success de Malcolm Gladwell.

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Sujets
Partage de la richesse 1
Politique nationale 3
Palmarès 42
Transparence et démocratie 45
Télévision et développement des enfants 46
Éducation 48
Santé 52
Bonheur 54
Écologie 66
Géopolitique 66
Divers 68 [pic] Partage de la richesse [pic]
« 99% des Québécois ont un niveau de vie supérieur à 99% des Américains. »
« De la seconde guerre mondiale jusqu'aux années 70, les super-riches (1%)
captaient 8% du revenu total aux États-Unis. Aujourd'hui ils en captent
trois fois plus, soit 24%. Les super-riches actuels sont-ils des génies,
alors que ceux qui ont présidé aux trente années de plus forte croissance
de l'histoire, de 1945 à 1975, étaient des cancres ? »
- étude de Jean-François Lisée et Pierre Fortin « L'écart entre riches et pauvres est le plus petit au Québec que n'importe
où en Amérique du Nord, ce qui nous assure une plus grande cohésion sociale
et une plus grande sécurité: le taux de crimes violents est de 59 par 1000
habitants au Québec comparé à 160 en Alberta, et 106 au Canada. »
- http://www.ledevoir.com/economie/actualites-
economiques/289082/realisation-de-soi-et-surconsommation-au-quebec-les-
fourmis-sont-devenues-cigales « Les familles québécoises appartenant à la moitié la plus pauvre au Québec
ont travaillé en moyenne 12,8 semaines de plus par année entre 2003 et 2006
qu'elles le faisaient entre 1976 et 1979. Leurs salaires et autres revenus
de marché ont néanmoins reculé de 10,1 % durant la même période en dollar
constant, en dépit d'une croissance économique totale de 71 %.
[...] les 10 % les plus riches ont, quant à elles, eu le loisir de réduire
un peu leur temps de travail (-5,7 %) tout en augmentant leurs revenus de
24 %. »
- Étude de l'Institut de recherche et d'informations socio-économique
(IRIS) et du Centre canadien de politiques alternatives (CCPA) dévoilée le
19 mai 2010
http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/289318/travailler-
plus-pour-gagner-moins « Dans les années 1880 et 1890, le banquier [John] Pierpont Morgan faisait
savoir qu'il n'accepterait jamais d'investir dans une société dont les
dirigeants étaient payés plus de 6 fois le salaire moyen. »
« Au États-Unis comme en Europe, ce multiple se situe aujourd'hui entre 300
et 500 fois pour la rémunération des présidents et directeurs généraux. »
- Bourguinat et Briys, L'arrogance de la finance, 2009 « [...] dans les années du début du capitalisme, jusque vers 1980, tous les
grands patrons de banques ou de très grandes entreprises se payaient à peu
près 40 fois le salaire moyen des gens qu'ils commandaient. Henry Ford
l'avait dit d'ailleurs : le capitalisme n'a pas besoin de beaucoup de
règles. Raison de plus pour qu'il y ait une éthique « je me paie 40 fois le
salaire moyen de ma maison ». [...] 40 fois le salaire moyen des gens
commandés, c'est de l'ordre de l'éthique convenable. » [Il s'agit du
« ratio de décence » d'Henry Ford.]
Extrait d'intervention de Michel Rocard, ancien Premier Ministre de la
France à la Conférence Internationale des ONG UNESCO, 30 novembre 2009 Rémunération des présidents de banque selon la moyenne des employés :
Laurentienne 29 fois
Nationale 54 fois
BMO 88 fois
Royale 100 fois
CIBC 108 fois
TD 132 fois
Scotia 209 fois
[Les deux banques les moins pires (Laurentienne et Nationale) sont les deux
banques québécoises.]
Source : MEDAC, 2011 [pic]
Le 5 janvier 2010, le ministre canadien du Revenu, Jean-Pierre Blackburn,
déclarait que les Canadiens avaient déposé dans les paradis fiscaux des
sommes totalisant 146 milliards de dollars en 2009, une augmentation
substantielle par rapport aux 88 milliards de dollars en 2003. En 2000,
selon la vérificatrice générale du Canada, 1,5 milliard de dollars ont
ainsi échappé au fisc grâce à la seule entente d'amnistie fiscale avec la
Barbade. À combien se chiffrent les sommes supplémentaires échappant au
fisc par l'entremise d'autres paradis fiscaux comme les Îles Caïman, le
Panama, les Bahamas, la Suisse ? On ne le sait pas. Par contre, on sait que
l'existence des paradis fiscaux ne relève pas de la fatalité, mais bien du
laisser-faire des gouvernements, voire de leur complicité. » [pic] « Chaque marigot a son crocodile. Monsieur crocodile a toujours faim. » -
Proverbe [pic] Extraits de Comptes et contes du Prof Lauzon T.04 (2010) : Les États-Unis se classent 42e au monde au niveau de l'espérance de vie et
ont le taux de mortalité infantile le plus élevé de tous les pays
occidentaux. Jamais les Québécois n'ont établi comme priorité la création de la
richesse. [...] Au contraire, l'an passé [donc en 2009], selon un sondage
international effectué par Léger et marketing, le principal enjeu pour les
Québécois était, avec raison d'ailleurs, l'augmentation croissante de
l'important écart entre les riches et les pauvres. Cette année [2010], un
sondage Crop révèle qu'ils ont rejeté les recettes des lucides axées sur la
création de la richesse destinée à une minorité d'opportunistes et défrayée
par le monde ordinaire par le biais des hausses des tarifs de
l'électricité, de l'éducation, des garderies, des soins de santé, par la
privatisation de nos instruments collectifs et par une baisse d'impôt aux
compagnies et aux notables. [pic] Politique nationale [pic] Pourquoi le Québec n'a pas sa place au Canada :
< Les fraudes de 1867.
« L'adhésion du Québec au Canada a donc été décidée par moins de 10 %
des adultes, moins de 20 % des hommes adultes. Les Canayens de
l'époque savaient et les historiens d'aujourd'hui savent, que s'il
s'était agi d'un vote libre, l'électorat aurait très majoritairement
refusé l'entrée au Canada. » - Jean-François Lisée sur son blogue
< Le rapatriement de la constitution de 1982 sans l'aval du Québec.
< Le référendum volé de 1995 (voir plus bas). [pic] Pourquoi il faut chasser Charest et son parti :
< Centrale au charbon du Suroît : intention de construire malgré le
refus populaire.
< Débâcle de la caisse de dépôt et placements suite à la consigne
gouvernementale de prendre des risques.
< Scandale de la corruption dans la construction (35% plus cher qu'en
Ontario) : enquête publique refusée.
< Loi des écoles passerelles anglophones : passée sous bâillon en
décembre 2010.
< Eau contaminée à Shannon : inaction et camouflage des données.
< Hausse des frais de scolarité de >300$ par an renouvelable.
< Relance de la mine d'amiante Jeffrey, malgré la forte opposition du
secteur de la santé. [avril 2011]
< Appui inconditionnel au projet de loi 204 (empêchant tout citoyen de
contester la légalité du contrat Quebecor-Labeaume de l'amphithéâtre
de Québec). [juin-septembre 2011]
Quelques bonnes actions :
< instauration d'une bourse du carbone dès janvier 2012 [pic]
En 2011, 5,6% d'anglophones nés au Québec se partagent plus de 29,3% du
financement universitaire.
[pic]
Enjeux éternels :
1. Réduction de l'écart entre riches et pauvres
1. meilleure répartition de la richesse
1. par l'élimination des paradis fiscaux et de l'évasion fiscale
2. par l'imposition d'un plafond de revenu
2. aide aux plus démunis
1. augmentation du salaire minimum
2. revenu minimal garanti
2. Démocratisation des pouvoirs
1. meilleure distribution de la presse
1. par l'interdiction de possession de plus de 20% du lectorat
2. encourager l'émergence de nouveaux partis, de nouvelles idées et
réduire la corruption politique
1. par l'adoption d'un système électoral semi-proportionnel
2. par un financement uniquement public des campagnes
MG 11 avril 2011 [pic] Extraits de Le référendum volé de Robin Philpot (2005) : C'est en comprenant [la] symbolique conflictuelle du Québec et du Canada
que l'on peut mieux saisir la conduite du Canada à l'égard du Québec lors
du référendum de 1995, ainsi qu'au moment de la proclamation de la Loi sur
les mesures de guerre en 1970, le coup de force constitutionnel de 1982, le
rejet de l'Accord du lac Meech, la « loi camisole de force C-20 », le
scandale des commandites jusqu'au vote de sauvetage de Paul Martin, le 19
mai 2005.
Bref, le Canada est issu d'un empire et d'une monarchie qui ont toujours
honni le pouvoir populaire et démocratique que le père des « pères de la
Confédération » et premier ministre du Canada, John A. Macdonald,
qualifiait de « tyrannie des masses » (mob rule). Le Canada n'a jamais
rompu avec ce passé impérial; au contraire, il en est fier. Les citations des fondateurs du Canada démontrant que ce pays a été établi
sur une crainte profonde du « péril démocratique » sont nombreuses. En
rappelant cette façon de voir le pouvoir populaire, on peut mieux
comprendre pourquoi le grand bouleversement constitutionnel de 1982 n'a
jamais été soumis à l'approbation populaire. On préférait en débattre en
petits groupes d'initiés où les jeux de coulisses, la corruption et le
chantage font la loi plutôt que de demander au peuple de trancher. [...] la Loi sur les chemins de fer de 1849 prévoyait toutes les garanties
financières du gouvernement du Canada aux entreprises privées de chemins de
fer. [Gustavus Myers, dans History of Canadian Wealth] ajoute, toutefois,
que le préambule de la loi « omet un point délicieux : les membres du même
Parlement qui a adopté cette loi étaient eux-mêmes, généralement, des
entrepreneurs en chemin de fer ou aspiraient de le devenir. ». [...] le Canada a violé allègrement les lois québécoises ainsi que le droit
fondamental de la nation québécoise de décider librement de son avenir. On
s'en étonne. On s'étonne qu'il le fasse, qu'il s'en vante, mais on s'étonne
aussi que, sur le plan international, personne ne semble lui en tenir
rigueur! Même les souverainistes sont réticents à le dénoncer et, surtout,
à internationaliser cette dénonciation.
Or, quelle que soit la façon dont on l'abord