mái.2010 - Bárdos-Féltoronyi Eurasie géopolitiques Moscou ...

La thérapeutique consiste en exercices, massages, voyages, bains, saignées, ...
C'est par la traduction des oeuvres des médecins arabes que le Moyen Age .....
inspirées des travaux de PAVLOV et RAMON Y CAJAL sur les connexions ...

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Début de mai 2010 Nicolas Bárdos-Féltoronyi : Géopolitique de l'UE face à l'Eurasie Désormais et à partir de ceux publiés depuis 1999, tous les numéros
d'EurasiaInfo peuvent être consultés sur mon site internet :
www.bardosfeltoronyi.eu ! Table des matières :
Analyse transversale : Les relations transatlantiques et trans-pacifiques
en mutations 2
New Left Review, January February 2010 3
«Chinesen sind es gewohnt, die Besten zu sein» 5
Pakistan boosts troops on Indian border 6
La Russie intervient aussi en Inde 7
Le « grand jeu » centre asiatique 8
Les tests ukrainien et de l'OTAN 8
A. Les PECO adhérés ou en adhésion à l'UE 10
L'indépendance économique douteuse de la Lituanie et l'enjeu d'une centrale
nucléaire 10
Info fournies notamment par Courrier des Balkans 11
B. L'Ukraine, le Bélarus et la République moldave 12
L'Ukraine devient non alignée et politiquement plus stable 12
Ukraine to hold gas talks with Russia 13
La faillite des révolutions colorées, par Xavier Moreau, in : Le Courrier
de Russie, 4 mars 2010 13
Le Bélarus en question reste courtisée 15
C. La Turquie et la Caucasie méridionale 16
Etats-Unis : les enjeux du vote de la résolution sur le génocide des
Arméniens 16
Des nouvelles réformes en Turquie 17
Khalil : l'Iran et la Turquie sont les puissances ascendantes ; la Syrie
est le point de rencontre de leurs intérêts respectifs 19
Le triangle : Turquie-UE-EUA 20
L'opération policière anti-kurde en Europe et notamment en Belgique 21
Move to curb power of judges in Turkey 23
D. L'Asie centrale 23
Une révolution de plus au Kirghisistan 23
L'Afghanistan au centre de l'Asie et des difficultés de Washington 26
E. L'Iran 27
Encerclement et rapport de forces de l'Iran ? 27
Iranian Nobel laureate urges focus on rights 28
L'arrestation d'un Djundallah s'avère opportune pour l'Iran 29
Une famille, pas comme les autres : les Larijani, d'après Le Temps,
8.3.2010 31
F. Dimensions géoéconomiques 33
La BERD envisage de financer avec 10 banques le 1er terminal GNL en Pologne
33
Daten und Prognosen für die Länder Zentral-, Ost- und Südosteuropas. 33
Shell halts supplies to Iran 35
Editorial du Monde : Yuan et dollar, Le Monde, 17.03.10 36
Le Bélarus et les multinationales françaises et russes 36
Der Bosporus braucht einen Bypass 37
G. Calendrier électoral 38
H. Publications récentes 39
Annexes: 41
1. Turkey needs more from Ataturk's heirs 41
2. Lettre de Budapest: En Hongrie, l'épuisement de l'alternance 43
3. A Little War that Shook the World 45
4. Point de vue, Obama, un multilatéralisme bien tempéré 47
5. What Moscow wants in the Arctic 48 Analyse transversale : Les relations transatlantiques et trans-pacifiques
en mutations Je maintiens mon hypothèse de base : les EUA sont en déclin structurel,
relatif et lent face à l'avènement progressif de l'UE avant tout, et de la
Chine subsidiairement[1], ainsi que face à la consolidation de la puissance
de la Russie et à la montée en force de l'Inde et du Brésil[2]. Selon moi,
« la diplomatie américaine actuelle n'est multilatéraliste que par
défaut »[3]. Dans le monde, il existe des évolutions de fond que je
présenterai en premier lieu par quelques extraits en anglais. Puis, faisant
suite au texte évaluatif de Perry Anderson, un récent entretien avec un
personnage important de la Chine souligne les objectifs stratégiques de ce
pays. Enfin, il y a des tests qui concernent autant le cas ukrainien et
l'OTAN que le sous-continent indo-pakistanais. La nouvelle doctrine nucléaire des EUA présentée en avril 2010 par Obama
marque, de mon point de vue, un tournant dans l'histoire de l'arme atomique
ou nucléaire. L'unique puissance à en avoir fait usage à ce jour lève en
effet l'ambiguïté sur son recours en précisant quelles en sont les cibles
potentielles et en limite donc l'usage. Après l'«équilibre de la terreur»
de la Guerre froide, puis l'ère de la domination américaine évanescente qui
n'avait de comptes à rendre à personne, voici venu le temps de l'«assurance
de sécurité négative» et de la reconnaissance d'un certain multilatéralisme
inéluctable. En plus, Washington s'engage à ne pas utiliser son arsenal contre des Etats
non nucléaires ayant signé le Traité de non-prolifération (TNP). Deux
exceptions toutefois à cette nouvelle règle: les «Etats hors norme», comme
l'Iran ou la Corée du Nord, et les Etats qui brandiraient la menace d'une
attaque bactériologique de grande ampleur. Ces exceptions révèlent que les
EUA n'hésitent pas à menacer militairement d'autres pays ce qui, bien
entendu, est contraire aux prescriptions de la Charte de l'ONU. Egalement, Obama autorise à nouveau l'exécution de certaines personnes par
la CIA n'importe où et n'importe quand dans le monde[4]. Cette décision
indique le peu de respect des EUA pour
* les droits humains à être jugé devant un tribunal légitime, avant
d'être sanctionné et
* la souveraineté des Etats.
On peut se demander que ferait « l'opinion publique occidentale » si la
Chine communiste ou la Russie de Poutine agissait de la même manière ? Quoi
qu'il en soit, mon espoir de voir Obama « gérer de façon intelligente le
déclin » de son pays, tend à disparaître ! Enfin, d'après la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton dans les
traditions des démocrates américains un peu impérialistes, la sécurité de
l'Europe est une pierre angulaire de la politique étrangère américaine,
selon sa déclaration en janvier 2010 à Paris. "Il n'y a qu'une Europe", a-t-
elle lancé à son auditoire composé d'experts et de diplomates à l'Ecole
militaire de Paris: "Une Europe partenaire des Etats-Unis, et une Europe
qui inclut la Russie". Mais plutôt que d'entériner l'offre russe d'un
nouveau traité sur la sécurité européenne, qui lancerait "un processus long
et compliqué", Mme Clinton a jugé que l'objectif d'une "sécurité
indivisible" du continent pouvait être atteint "dans le contexte des
institutions existantes, l'OSCE et l'Otan". Ainsi, le contrôle de
Washington sur l'UE devrait se maintenir et il n'est pas question de
reconnaître la « Politique européenne de sécurité et de défense ».
New Left Review, January February 2010 (extraits):
Les quatre articles résumés ci-dessous mettent en évidence et expliquent
d'une façon remarquable les mutations en cours dans le monde et notamment
* celles des rapports de force interétatiques dans l'espace mondial et
* celles de l'évolution du capitalisme en pleine internationalisation. Susan Watkins: Shifting Sands : ..."What remains of the neo-liberal order after the implosion of 2008?...
The us economy has been shrinking as a proportion of the world total for
decades-from nearly 50 per cent in 1945 to 22 per cent in 2008; but by most
measures its military, political and cultural reach is greater now than
during the 20th century. Nor has the Obama Administration retreated from
the strategy of imperial power projection that Washington has advanced, via
the First Gulf War, the Balkans, Iraq and Afghanistan, ever since 1990. On
the contrary: it has not only extended the Bush doctrine of pre-emptive
warfare as a us prerogative but succeeded in naturalizing it. The 2002 National Security Strategy report ruffled many feathers. By 2009,
Obama's aides could offhandedly announce the redesignation of the Afghan
theatre as AfPak without an eyebrow being raised. For that matter, despite
its scathing denunciations of the doctrine of 'humanitarian intervention'
as cover for a power-seeking hegemon, or description of American attitudes
towards international law as he ze yong, bu he ze qi-'use when deemed fit,
disregard otherwise'-Beijing's geo-political strategy remains, 'build the
Chinese pole within a multipolar world', not 'catch up with and surpass the
beautiful empire'. Chinese oil companies in Iraq and mining interests in
Afghanistan are dependent upon us armed forces. An immensely powerful world
hegemon still exists. The transitional era is not an interregnum...
In his 'Analysis of Situations', Gramsci famously distinguished between
longer-term 'organic' historical developments and shorter-term
'conjunctural' ones: 'The conjuncture can be defined as the set of
circumstances which determine the market in a given phase'-'the set of
immediate and ephemeral characteristics of the economic situation'... In
retrospect, the conjunctures of 1873 and 1929 can be seen as marking the
deepening of ongoing, organic movements: the intensification of industrial-
capitalist rivalries in the first, which would eventually produce the inter-
imperialist collisions of World War I; in 1929, the explosive but uneven
growth of the us, the dramatic fortunes of Germany and accelerating decline
of Britain, against a backdrop of bitter class contestation... The organic
movements underlying the conjuncture of 2008 include, first, the
relationship between the long-term slowdown in the most advanced economies
and the explosive growth of China; second, the continued extension of the
us imperial state; and third, the global deterioration in the position of
labour..."
Perry Anderson: Two Revolutions : « How to explain the opposed outcomes for communism in Russia and China,
after 1989? Classes and leaders, anciens régimes and external settings,
examined in comparative perspective: "...If the twentieth century was
dominated, more than by any other single event, by the trajectory of the
Russian Revolution, the twenty-first will be shaped by the outcome of the
Chinese Revolution. The Soviet state, born of the First World War, victor
in the Second, defeated in the cold replica of a Third, dissolved after
seven decades with scarcely a shot, as swiftly as it had once arisen. What
has remained is a Russia lesser in size than the Enlightenment once knew,
with under half the population of the ussr, restored to a capitalism now
more dependent on the export of raw material