3. VISION DE l'ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET DE LA ...

|SECRETARIAT D'ETAT |
|CHARGE DE L'ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE |
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|DOCUMENT DE STRATEGIE |
|Réforme de l'Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle |
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|Mai 2010 |
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AVANT PROPOS La contribution de l'E.T.F.P au développement socioéconomique doit
être basée sur une structure organisationnelle flexible, efficace et
efficiente, en partenariat avec son environnement. Dans cette perspective, le Secrétariat d'Etat Chargé de l'Enseignement
Technique et de la Formation Professionnelle a redéfini les priorités, les
engagements sociopolitiques et la stratégie de développement du secteur. Les actions gravitent autour de trois axes prioritaires : . La revalorisation du système, . La décentralisation et la déconcentration, . La mise aux normes. L'objectif se fonde sur la détermination de fournir au secteur ETFP un
outil qui lui permettra de satisfaire et répondre efficacement aux besoins
en formation correspondant aux métiers du monde moderne, rural et
artisanal. TABLE DES MATIERES 1. INTRODUCTION 5 2. ETAT DES LIEUX 8 2.1. Le contexte macro-économique de Madagascar 8 2.2. Situation de l'enseignement technique et de la formation
professionnelle à Madagascar 9 - Un faible niveau d'instruction de la main-d'?uvre, faible accès et
inéquité ; 9 - Une qualité insuffisante et ne correspondant pas aux normes
internationales ; 10 - Un système peu efficace et non pertinent ; 10 - Une faible articulation entre les différents niveaux et types
d'éducation ; 10 - Une faiblesse de la gouvernance et de la gestion ; 10 - Un financement limité et peu adapté. 10 2.2.1. ORGANISATION ET GESTION 10 2.2.2. STRUCTURE 13 2.2.3. QUALITE 16 2.2.4. FINANCEMENT 18 2.3. ANALYSE DE LA SITUATION 20 3.2.1. LES FORCES DE L'EXISTANT 20 4.2.1. LES FAIBLESSES DE L'EXISTANT 21 (i) Faible niveau d'instruction de la main-d'?uvre, faible accès et
inéquité : 25 . Nombre moyen d'années d'études de la population active: 4 ans ; 25 . Population en âge de travailler qui a atteint le niveau lycée: 9.3% ;
25 . Taux brut de scolarisation: 3% ; 25 . Nombre d'étudiants pour 100 000 habitants : 303. 25 3. VISION DE l'ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
26 4. METHODOLOGIE DE PLANIFICATION DES STRATEGIES DE L'ETFP 28 4.1. LES OBJECTIFS STRATEGIQUES DE L'ETFP 29 4.2. OBJECTIFS QUANTITATIFS 31 4.3. LES PLANS D'ACTION 32 4.4 PHASAGE 48 4.4. COUT 53 4.5. CHEMIN CRITIQUE 58 CONCLUSION 61 - Qualité insuffisante et ne correspondant pas aux normes
internationales ; 61 - Système peu efficace et non pertinent ; 61 - Faible articulation entre les différents niveaux et types
d'éducation ; 61 - Faiblesse de la gouvernance et de la gestion ; 61 - Financement limité et peu adapté ; 61 - Faible intégration de la recherche au développement. 61 INTRODUCTION Face à l'apparition du nouveau paradigme d'économie basée sur la
connaissance, la connaissance est devenue le facteur de production le plus
important, plus important que le capital, que les matières premières, que
la main d'?uvre stricto sensu. L'accumulation de capital humain est donc un facteur clé de la
croissance économique et l'accès à une éducation de base de qualité et la
formation tout au long de la vie sont des vecteurs importants des
stratégies de réduction de la pauvreté et des inégalités, mais aussi pour
la promotion des droits humains essentiels et l'épanouissement personnel de
l'individu. Le système de l'enseignement technique et de la formation
professionnelle représente un intermédiaire important entre l'éducation de
base et l'économie, il devrait être une source de travailleurs, essentiels
à l'économie de la connaissance. Il joue un rôle capital dans la
préparation des individus de tout âge et de toute condition socioéconomique
et culturelle à un emploi productif, satisfaisant et socialement
responsable (recommandation ETP de l'UNESCO-2001). Il garantit les
articulations entre l'école et le marché de l'emploi, entre l'enseignement
professionnel et le système scolaire normal et la formation des adultes sur
le marché du travail, entre les qualifications académiques et
professionnelles, entre les acteurs du système, entre le secteur public et
le secteur privé, entre la formation initiale et la formation continue. Il
englobe toutes les voies qui mènent à l'acquisition d'une première
qualification menant à un emploi (FPI) ainsi que celles permettant la
préservation de l'emploi grâce au maintien de la qualification ou à son
amélioration (FPC). Or, avec le système actuel, la plupart des diplômés n'intègre même
pas l'enseignement secondaire, niveau Lycée. Le taux brut de scolarisation
n'est que 3% de la cohorte d'âge de 18 à 24 ans pour Madagascar. En outre,
la plupart des jeunes ont peu de chance de quitter le lycée avec un diplôme
et d'intégrer un établissement supérieur. Par ailleurs, présentement, un
nombre important d'habitants témoigne d'un faible niveau d'instruction de
la main d'?uvre malgache. Le nombre moyen d'années d'étude de la population
active n'est seulement que de 4 ans en 2006[1]. Des analyses
sociodémographiques justifient les enjeux et l'impératif de réétudier ce
dispositif et de mettre en ?uvre une réforme. Dans cette perspective, Madagascar a instauré le Secrétariat d'Etat
chargé de l'Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle dont
les attributions sont fixées par le Décret n°2009 -1217 et qui réserve une
place importante à la formation. Le pays a pris conscience de l'importance
de l'Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (ETFP) dans
lequel s'inscrira la formation des jeunes et qui intègrera la formation
tout au long de la vie. Afin de répondre au mieux aux nouvelles exigences de l'économie et à
l'évolution rapide des techniques, le système d'enseignement technique et
de la formation professionnelle doit : - mettre en place un système de normes et standards
internationaux, en termes de qualité et d'efficacité, - offrir aux jeunes et aux adultes la meilleure égalité de
chance, - accroître leur niveau de qualification, - permettre à chacun d'accéder à un apprentissage tout au long de
la vie. L'apprentissage tout au long de la vie nous concerne tous, des plus
jeunes aux plus vieux, dans toutes les catégories de la population. Il vaut
tout au long de la vie «du berceau au tombeau », mais aussi tout au large
de la vie, c'est-à-dire à la fois dans les activités à l'école, dans
l'entreprise, dans la vie quotidienne.
Dès sa naissance, la vie des êtres humains est basée sur la
formation sur le tas qui est fondée sur l'information, centre de
développement en général des êtres humains tant du point de vue culturel
que social. Le développement des êtres humains nécessite la connaissance de la
réalité qui donne un rôle important à l'apprentissage tout au long de la
vie : compétence pratique pour une amélioration de la qualité et de la
productivité. Ainsi, il faut planifier et développer de nouveaux cursus de
formation, concevoir de nouveaux programmes, des cours, des matières et des
activités concrètes mais dans une structure flexible Par conséquent, il s'avère indispensable de mettre en ?uvre deux
types de formation: - Une Formation Professionnelle dispensée dans les Centres de Formation
Professionnelle Qualifiante et sanctionnée par des certificats ou des
attestations selon la durée ; - Une Formation Initiale diplômante au sein d'autres types
d'établissements.
C'est la raison pour laquelle, le SEETFP s'engage dans un effort
total pour la conception et la mise en ?uvre de méthodes nouvelles et plus
efficaces en vue de préparer de futurs citoyens travailleurs et
responsables et commence à s'investir désormais dans un projet de réforme
de son secteur, projet développé dans le présent document. Il propose une
vision, des objectifs stratégiques et des plans d'action visant à
transfo