1923 - La Sainte Bible

Or la négligence de cette Parole est le grand danger que courent les jeunes
frères de ...... Celui qui, placé dans le cep, est un sarment sans fruit sera bientôt
jeté ...... maris et femmes, parents et enfants, maîtres et esclaves, ne peut toucher
un de .... pas une affection qui ne soit en exercice à mon égard; pas un obstacle
qui ...

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LE
MESSAGER ÉVANGÉLIQUE
Feuille d'édification chrétienne
Que le Seigneur incline vos
c?urs à l'amour de Dieu et à la patience du Christ!
2 Thessaloniciens 3, 5. _______________________________________
SOIXANTE-QUATRIÈME ANNÉE
1923 LE MESSAGER ÉVANGÉLIQUE
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LA PIERRE DE SECOURS 1 Samuel VII, 2-14. U
ne nouvelle année commençait. Vingt ans s'étaient écoulés depuis que
l'Éternel, prenant en main sa propre cause, après le péché de son peuple,
avait ramené sur le territoire d'Israël son arche, gardien de sa loi et
signe de sa présence au milieu des siens. Hélas! pendant ces vingt années
de grâce, le c?ur du peuple n'avait pas changé; il était encore asservi aux
Philistins, ce type du monde établi dans les limites .du pays de la
promesse ; Israël se prosternait encore devant les faux dieux des nations.
Cependant il avait la conscience douloureuse du joug que Ce peuple hostile
et idolâtre faisait peser sur lui.
Cet état du peuple ne nous fournit-il pas une leçon sérieuse ? Au milieu
de toutes nos infidélités, Dieu a eu pitié de nous qu'il avait appelés à
être ses témoins en face du monde qui nous environne. Il n'a pas permis que
sa présence ail milieu de ceux qui sont réunis il son nom pût être oubliée;
et en même temps il n'a pas permis que sa Parole, jadis ignorée pendant des
siècles de ténèbres, fût de nouveau enterrée et enfouie, Á cet égard la
Réforme d'autrefois subsiste encore. Mais qu'avons-nous fait, nous
chrétiens, d'une telle grâce? Avons-nous, pour la reconnaître, abandonné
nos misérables idoles, pour nous attacher uniquement à la parole divine?
Avons-nous résolument secoué le joug du monde qui nous opprime? Répondons à
cette question au seuil d'une année nouvelle, où l'occasion sérieuse et
solennelle nous est offerte de le faire.
Aujourd'hui, comme au temps de Samuel à Mitspa, la voix de Celui que
Dieu nous a donné pour Chef et pour Conducteur, s'adresse à nous. Celui qui
nous avait rassemblés autrefois pour lui rendre témoignage au milieu du
monde, nous rassemble encore sur le terrain même qui jadis avait été le
témoin de notre affranchissement (Genèse XXXI, 45-54). Et dans quel but?
Est-ce pour nous faire prendre de nouvelles résolutions qui ne seront pas
plus exécutées que les anciennes ? Non, il s'agit d'actes. Le Seigneur
attend de nous des actes.
C'est ce qu'Israël comprit alors. D'un commun accord ils ôtèrent du
milieu d'eux les Baals et les Ashtoreths. Mais, remarquez-le, cet acte,
quelque absolument nécessaire qu'il fût, ne changea rien à la condition du
peuple. Abandonner extérieurement les choses qui sont pour nous des idoles,
ne remédie pas à notre ruine. Il faut que, réunis de nouveau autour du
Seigneur, au lieu même où la délivrance a été réalisée autrefois, nous
sentions, dans le fond de nos consciences, que nous avons «péché contre
l'Éternel» ; il faut que nous en exprimions l'humiliation, comme le fit
Israël « en jeûnant ce jour-là»; il faut enfin, qu'ayant perdu toute
confiance en nous-mêmes, nous ayons confessé devant Lui que notre condition
est celle d'une extrême faiblesse, que nous sommes sans aucune force. C'est
ce que firent les Israélites en ce jour-là, quand ils « puisèrent de l'eau
et la répandirent devant l'Éternel.»
Ah ! Si c'est dans cet esprit que le premier jour d'une nouvelle année
nous rassemble, quel en sera le résultat ? Précisément parce que, ayant
rompu avec nos idoles, nous confesserons, dans l'humiliation, n'être rien
et ne rien pouvoir vis-à-vis de la puissance de l'Ennemi, nous ferons
l'expérience que cette puissance qui veut se servir du monde pour nous
asservir de nouveau, n'a aucun effet, sur Celui autour duquel nous sommes
rassemblés. Nous l'entendrons de nouveau nous dire: « Vous aurez de la
tribulation dans le monde, mais, ayez bon courage, moi j'ai vaincu le
monde. »
Alors nos ennemis n'entreront plus dans nos confins; alors nous pourrons
dresser «la pierre de secours » dans la conscience que, s'il «nous a
secourus jusqu'ici» il nous secourra encore et le fera jusqu'au bout. N'a-t-
il pas dit: « Voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la
consommation du siècle » (Matthieu XXVIII, 20.)
H. R.
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LETTRE AUX JEUNES FRÈRES 1er Janvier 1923. Chers jeunes frères, Un frère âgé qui attend journellement le Seigneur, mais réalise aussi
chaque jour que le temps de son départ est proche, désire vous écrire
encore quelques paroles affectueuses d'exhortation et d'encouragement.
J'ai connu certains vieillards pieux qui, voyant approcher la fin de
leur carrière, ont adressé des conseils aux jeunes frères avec la pensée
que ces derniers auraient à leur succéder dans le témoignage. Á vue
humaine, une telle éventualité était possible, disons même probable, mais
ils oubliaient que des conseils, basés sur la durée du témoignage,
supposent toujours que la venue du Seigneur n'est pas très prochaine.
Ce n'est donc pas pour vous entretenir du rôle qui vous incombera quand
le Seigneur aura retiré vos conducteurs, que je tiens à vous adresser ces
lignes, mais, au contraire, pour insister sur le fait que le temps où il
vous est possible de rendre témoignage arrive à son terme et que nous nous
trouvons à «la dernière heure ». Je suis persuade que vous serez convaincus
de cette vérité si vous avez la Parole de Dieu pour guide habituel.
Or la négligence de cette Parole est le grand danger que courent les
jeunes frères de la génération présente. Je voudrais avant tout que les
jeunes chrétiens ne se contentassent pas d'une lecture hâtive de leur
Bible, comme pour se libérer d'un devoir, ce qui est autant que de ne pas
la lire du tout. Mais, bien plus, je voudrais les voir étudier leur Bible
avec prière et avec le désir ardent d'être enseignés par le Saint Esprit
pour la comprendre.
Dans ce but, quelques conseils pourraient vous être utiles : commencez
par vous attacher à l'étude de la partie du saint Livre que le Seigneur
placera devant vous. Lisez cette partie. Et la relisez plusieurs fois d'un
bout à l'autre. Notez pour vous mêmes les quelques vérités qui vous auront
frappés. Vous les recevrez directement de Celui qui veut que vous écoutiez
son enseignement. Sans doute votre provision ne manquera pas d'être d'abord
fort petite, mais elle vous sera d'autant plus précieuse que vous l'aurez
reçue du Seigneur lui-même, tout en s'entant votre pauvreté spirituelle,
expérience qui vous est profitable.
Ayant terminé ce travail et constaté ses maigres résultats, consultez
les «Études sur la Parole », ou aussi quelque ouvrage de moindre
importance; vous serez alors frappés des flots de lumière qu'ils ajouteront
à vos faibles connaissances, Beaucoup de ces écrits ont une valeur
incomparable pour vous édifier, et dites-vous bien que le Seigneur ne vous
les a pas donnés pour que vous les ignoriez ou vous passiez de les lire.
Ceux qui s'en passent demeurent généralement très ignorants des pensées de
Dieu. Pour les uns, il y a paresse coupable qui craint l'effort requis pour
s'approprier ces écrits ; ils méprisent ainsi ces dons de Dieu, comme s'Il
les avait envoyés pour eux. D'autres, plus orgueilleux, pensent pouvoir
acquérir pour eux-mêmes et sans y être aidés, les connaissances que ces
écrits leur apportent. J'ai souvent remarqué que cet orgueil reçoit sa
punition judiciaire dans l'ignorance où ces chrétiens se trouvent de
vérités élémentaires familières à de très jeunes enfants dans la foi.
Vos devanciers, chers jeunes frères, se sont nourris de ces écrits et
ont été affermis par eux dans la connaissance des vérités que la Parole
nous présente, car la Parole est la sauvegarde par excellence de ceux qui
traversent les temps heureux actuels. Lisez, étudiez, méditez pour vous en
convaincre, toute la seconde épître à Timothée.
Chers jeunes frères, vous êtes-vous assez approprié les vérités
capitales sans lesquelles le témoignage qui vous est confié n'existerait
pas? Avez-vous senti l'immense importance de ces vérités du commencement,
que vous êtes responsables de maintenir vis-à-vis de toutes les sectes de
la chrétienté protestante qui vous entoure? Le Seigneur vous a accordé le
privilège de faire partie de son témoignage jusqu'à Sa venue, car c'est
maintenant le dernier témoignage et il n'y en aura pas d'autre; mais e'est
un fait solennel que, si vous n'y appartenez que d'une manière extérieure,
vous en perdrez le bénéfice et la récompense. C'est en effet, une immense
bénédiction d'être lié à un témoignage suscité pour ces derniers temps,
mais c'est en même temps, une immense responsabilité. Si nous la traitons
légèrement, elle peut entraîner, à la fin de notre carrière, la perte de
toute récompense ; une couronne perdue qui ne sera jamais retrouvée!
Seriez-vous assez peu versés dans la vérité présente, pour ignorer en
quoi consiste le témoignage actuel dont vous faites partie? En vous le
confiant, Dieu n'a pas d'autre but q