Macroéconomie - Free

L'économie se situe dans un univers de rareté : il s'agit donc de hiérarchiser ...
défendues par Keynes en 1936, La Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt ... c'
est à dire la possibilité d'un équilibre de sous-emploi : il est tout à fait que .... Les
biens normaux sont les biens pour lesquels la part reste constante (élasticité = 1)
.

Part of the document


Macroéconomie Partiels : épreuve de 3h : 4 questions de cours + 1 question de synthèse Macroéconomie, Marc Montoussé, Collections Bréal. Trois leçons sur la société postindustrielle, Daniel Cohen Freakonomics
Introduction L'objectif est de présenter une grille de compréhension des outils
théoriques mobilisés par les économistes. On s'attache d'une part à
l'analyse keynésienne et d'autre part à l'analyse libérale. Il faut
comprendre les hypothèses mises en avant pour expliquer le fonctionnement
de l'économie. La macroéconomie se propose d'expliquer le fonctionnement des économies
dans leur ensemble : il s'agit par ailleurs d'offrir des solutions au
problème rencontré par ces économies capitalistes. Il faut chercher à
atteindre ce que Nicolas Kaldor appellera le carré magique : une inflation
modérée, un faible taux de chômage, l'équilibre extérieur et la croissance.
Elle prend en considération l'ensemble des marchés simultanément : il y a
nécessairement interdépendance des différents marchés. Une baisse des
prélèvements obligatoires qui vise à relancer l'activité peut porter sur le
coût du travail, la consommation ou la fiscalité des entreprises : dans le
premier cas on lutte contre le chômage, dans le deuxième cas on va diminuer
les impôts directs payés par les ménages pour accroître leur pouvoir
d'achat, dans le troisième cas, les pouvoirs publics peuvent chercher à
jouer sur le comportement d'investissement des entreprises. Ces trois
moyens n'ont pas les mêmes incidences sur la dynamique de production, de
consommation et d'investissement. En revanche, on est tout à fait sûr que
quelques soient les moyens choisis, les ressources de l'Etat vont être
modifiées. Il y aura donc des effets sur plusieurs marchés simultanément :
on pourra parler de bouclage macroéconomique. L'économie se situe dans un
univers de rareté : il s'agit donc de hiérarchiser des objectifs sous la
contrainte de ressources qui ne sont pas abondantes.
La microéconomie propose une explication du comportement des agents souvent
pris isolément : on étudie un marché spécifique. L'hypothèse ceteris
parimus
On parle également d'équilibre marshallien par opposition à l'équilibre
walrasien.
Cette distinction entre macro et micro est tombée en désuétude dans la
mesure où les hypothèses défendues par Keynes en 1936, La Théorie générale
de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie, ont été progressivement
contestées par les néoclassiques (souvent appelés libéraux). Galbraith
rappelle que le terme même d'économie de marchés n'a pas vraiment de sens,
puisqu'on vit dans une économie capitaliste, qui est la vraie et unique
particularité de notre système.
La macroéconomie a pour objectif essentiel d'analyser, d'étudier
l'équilibre, notion très problématique issu de la fascination des
économistes pour la physique admettant l'existence d'un point de
satisfaction générale. Trois acteurs principaux nous intéressent : les
ménages, les entreprises et l'Etat. On peut définir une économie de marché comme un système économique dont la
régulation est assurée de façon décentralisée par la rencontre d'un genre
utilitariste sur différents marchés, et où les prix se fixent sous l'effet
de la concurrence.
La capitalisme est caractérisé par un comportement particulier : la
recherche du profit, le réinvestissement d'une fraction de la recherche
produite en vue d'augmenter les capacités de production. Pour les classiques, acceptant l'héritage de Say, Riccardo ou Walras,
l'économie est une économie réelle d'échanges, ce qui signifie que les
marchés permettent la rencontre d'agents maximisateurs, la libre-fixation
des prix et plus généralement le respect de certains conditions relatives à
la concurrence (CPP) garantissent qu'un équilibre général résultera du
libre-jeu des acteurs. Walras est le premier à en démontrer la possibilité
mathématique : on parle donc d'équilibre général walrasien. Celui-ci est
optimal : la monnaie n'y joue qu'un rôle d'intermédiaire. Le cadre
théorique repose sur l'hypothèse que l'univers dans lequel évolue les
acteurs est probabilisable même si la probabilité attribuée à un événement
peut être subjective : c'est une économie certaine. L'économie néoclassique
mène, pour la garantie des conditions de la CPP, à la réalisation d'un
équilibre général, optimal et autorégulateur. Pour les keynésiens, plusieurs des points cités ci-dessus sont contestés.
Les décisions économiques peuvent ne pas aboutir à une situation optimale.
Selon lui, l'équilibre walrasien est un cas très particulier d'une vérité
générale, c'est à dire la possibilité d'un équilibre de sous-emploi : il
est tout à fait que l'équilibre existe mais il n'y a aucun raison pour que
les facteurs de production sont totalement utilisés. Pour Keynes,
l'économie est incertaine : il n'est pas possible de probabiliser tous les
évènements, impossible de concevoir ce que sera un événement futur. Si
l'économie est incertaine, alors des agents rationnels peuvent ne pas
prendre des décisions qui conduiront à l'optimum économique. Cette
incertitude conduit l'économiste à proposer des outils permettant
d'atténuer les cycles économiques, et notamment la crise. Par ailleurs, la
monnaie joue un rôle particulier : elle peut être désirée pour elle-même.
Il existe une préférence pour la liquidité, ce qui a de lourdes
conséquences, dans la mesure où il est possible que la loi des débouchés ne
soit pas réalisée. Keynes reprend à son compte la théorie de Malthus. Les
entreprises seraient donc incitées à limiter le volume de l'emploi, tandis
que les prix peuvent ne pas être flexibles. Les agents économiques
raisonnent en terme nominaux : ils n'ont pas la capacité d'anticiper
pleinement toutes les évolutions de prix. Les agents sont amenés à
revendiquer un certain montant pour être sûr d'avoir tant de monnaie. Une
entreprise qui ne trouve pas à vendre ses biens devrait voir ses prix
diminués, mais l'entreprise va seulement réduire sa production. L4économie
keynésienne est une économie monétaire incertaine, caractérisée par une
tendance au déséquilibre à court terme et au sous-emploi : dès lors
l'intervention de l'Etat peut être nécessaire pour garantir la réalisation
d'objectif tel le plein emploi. Crise des subprimes : marché de l'épargne : le prix des actifs reflètent
l'anticipation des différents acteurs sur les évènements probabilisables
dans le futur. Quand il y a un marché de l'épargne, il y a un marché de
capitaux résultant d'un comportement antérieur des agents : il n'y aura pas
de création monétaire. Depuis les années 80, on lutte fortement contre
l'inflation : il faut casser les anticipations inflationnistes des agents.
A la fin des années 90, les taux d'intérêts réels sont extrêmement bas. A
la suite du 11 septembre, on diminue encore ces taux pour relancer la
consommation : le rythme de croissance est donc porté par la consommation.
Aujourd'hui, les Etats-Unis drainent 80% de l'épargne mondiale, situation
équivalente à Rome et son empire. Les taux d'intérêts aux Etats-Unis
augmentent vu leur indexation. Mais les ménages n'arrivent plus à
rembourser. Mais si les banques se trouvent fragiliser par ce non
remboursement, elles vont alors limiter les crédits aux PME. La monnaie
n'est donc plus neutre. On estime importante la possibilité d'une récession
aux Etats-Unis. Chapitre 1 : Consommation et épargne Le comportement des ménages est un des éléments déterminants de la
dynamique économique. La quasi-totalité de la croissance est portée par
l'augmentation des dépenses de consommation : c'est une raison pour
laquelle on insiste tant sur la confiance des ménages qui semble déterminer
le partage qu'ils effectuent entre épargne et consommation.
Cette consommation est liée à la prospérité économique. Si elle se fixe à
un niveau élevé, alors cela implique qu'il existe des débouchés pour les
entreprises et la demande adressée aux entreprises est forte. Cela a
nécessité une rupture, l'idée que la demande est un élément majeur de la
croissance économique.
Le premier point fondamental en ce qui concerne l'évolution de la
consommation est l'amélioration qualitative et quantitative : entre 1960 et
2001 la dépense de consommation par habitant en monnaie constante a été
multipliée par 2,8, et la consommation effective par 3. Le revenu et la
consommation n'ont jamais progressé aussi rapidement, quelque soit l'époque
considérée. Le RMIste aujourd'hui a le même niveau de vie qu'un ouvrier
dans les années 50. La dépense de consommation est la destruction par l'usage d'un bien ou d'un
service en une fois ou progressivement afin de satisfaire des besoins :
cela exclut donc les remboursement de sécurité sociale ainsi que certains
allocation telles celle du logement.
La consommation effective des ménages recouvre l'ensemble des biens et
services qu'ils utilisent effectivement quelque soit la manière dont cette
consommation est financée : le coût n'est pas nécessairement supporté par
les ménages (consommations privée et socialisée - financé par la
collectivité, que cette dépense soit individualisable ou non). Cette
consommation socialisée est de plus en plus importante en part de la
richesse nationale, notamment pour les postes de la santé ou dans
l'éducation. La structure de la consommation s'est modifié considérablement : nous
sommes passé d'une consommation de subsistan