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Au cours des dernières années, la croissance de l'investissement est restée à la
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inférieures à la moyenne de l'UE dans les trois matières ? mathématiques, ...
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Table des matières
RÉSUMÉ 1
1. Contexte: Situation économique et perspectives 5
2. Problèmes structurels 15 2.1. Viabilité à long terme des finances publiques 15
2.2. Déterminants des prix du logement 22
2.3. Secteur financier 28
2.4. Diversification de l'économie, compétitivité-coûts et environnement
des entreprises 32
2.5. Performances du secteur de l'éducation et résultats sur le marché du
travail 39
2.6. Système fiscal et cadre budgétaire 46
2.7. Transport, énergie et environnement 50 A. Tableau récapitulatif 53
B. Indicateurs du tableau de bord PDM 57
C. Tableaux standards 58
LISTE DES tableaux 1.1. Grands indicateurs économiques, financiers et sociaux - Luxembourg
14
2.1.1 Taux de prestation et taux de remplacement, 2013 et 2060 (en %),
Luxembourg et UE/ZE 16
2.1.2. Tests de sensibilité sur l'évolution du ratio des dépenses
publiques de retraite entre 2013 et 2060 (écart par rapport à une évolution
de référence, en point de PIB) 20
2.3.1. Indicateurs de la solidité financière 29
B.1. Tableau de bord PDM pour le Luxembourg 57
C.1. Indicateurs du marché financier 58
C.2. Indicateurs relatifs au marché du travail et indicateurs sociaux
59
C.3. Indicateurs relatifs au marché du travail et indicateurs sociaux
(suite) 60
C.4. Indicateurs relatifs à la politique structurelle et à l'environnement
des entreprises 61
C.5. Croissance verte 62 LISTE DES Graphiques 1.1. Décomposition du PIB 5
1.2. Décomposition de la valeur ajoutée brute (en termes nominaux) 6
1.3. Croissance potentielle 6
1.4. Évolution des CSU entre 2000 et 2014 7
1.5. Décomposition de la balance courante 8
1.6. Balance des biens conformément au MBP5 et au MBP6 8
1.7. Actifs sous gestion (en millions d'euros) 9
1.8. Ventilation par secteur du solde des administrations publiques
10
2.1.1 Total des dépenses liées au vieillissement dans les États membres de
l'UE, projection de l'évolution entre 2013 et 2060, en % du PIB (scénario
de référence) 15
2.1.2. Total des dépenses liées au vieillissement, Luxembourg et UE,
projection de l'évolution entre 2013 et 2060, en % du PIB, par composantes
principales (scénario de référence) 16
2.1.3. Taux de prestation (régimes publics de retraite, en %) et
dépenses publiques de retraite (en % du PIB) en 2013 16
2.1.4. Taux de prestation (régimes publics de retraite, en %) et
dépenses publiques de retraite (en % du PIB) en 2060 17
2.1.5. Décomposition de l'évolution des dépenses publiques de retraite
entre les rapports sur le vieillissement de 2012 et 2015 (2013-2060), en
points de PIB 17
2.2.1. Prix réels de l'immobilier - Indice 2000 = 100 22
2.2.2. Prix réels de l'immobilier au Luxembourg et dans les pays
voisins - Indice 2000 = 100 22
2.2.3. Permis de construire - Délai nécessaire pour mener à bien la
procédure 24
2.2.4. Disponibilité de terrains, par type de propriétaire 24
2.2.5. Taxes foncières récurrentes, en % du PIB 25
2.2.6. Contribution des impôts et taxes au coût marginal des logements
occupés par leur propriétaire (en % du coût hors impôts et taxes) 25
2.2.7. Encadrement des loyers - Indice 26
2.3.1. Crédits immobiliers en cours 29
2.3.2. Tendances en matière d'emploi, CSSF et secteur bancaire 30
2.4.1. Luxembourg - Évolution de l'intensité de la R&D des secteurs
privé et public, 2000-2014 32
2.4.2. Indicateurs RMP de l'OCDE pour le secteur de la vente au détail
35
2.4.3. Coûts salariaux unitaires pour l'ensemble de l'économie (2000T1
= 100) 35
2.4.4. Taux de croissance moyens des coûts salariaux unitaires:
composantes «Salaires» et «Productivité» 36
2.4.5. Évolution des coûts salariaux unitaires par secteur 36
2.4.6. Valeur de référence pour la croissance salariale: TCER constant
fondé sur les CSU 36
2.4.7. Tendances des composantes des coûts salariaux unitaires (2001-
2014) 37
2.5.1. Taux d'emploi au Luxembourg, par classe d'âge et niveau
d'éducation (%) 39
2.5.2. Taux d'emploi dans l'UE-28 par classe d'âge et niveau
d'éducation (%) 39
2.5.3. Évolution des politiques actives du marché du travail, par
catégorie de dépenses (2 à 7), Luxembourg 43
2.6.1. Recettes fiscales du Luxembourg, par catégories principales,
par rapport à l'UE-28, 2014 (en % du PIB) 46
2.7.1. Niveau d'application des mesures concernant l'utilisation
efficace des ressources au Luxembourg 52 LISTE DES encadrés 1.1. Défis en matière d'investissement 11
1.2. Contribution du budget de l'UE aux changements structurels 13
2.1.1. Spécificités de la main-d'?uvre au Luxembourg et décomposition
de l'évolution des dépenses publiques de retraite 18
2.4.1. Système de fixation des salaires 38 Résumé LE PRÉSENT RAPPORT ANALYSE L'ÉCONOMIE LUXEMBOURGEOISE À LA LUMIÈRE DE
L'EXAMEN ANNUEL DE LA CROISSANCE PUBLIÉ LE 26 NOVEMBRE 2015 PAR LA
COMMISSION EUROPÉENNE, QUI A RECOMMANDÉ QUE LA POLITIQUE ÉCONOMIQUE ET
SOCIALE DE L'UE S'ARTICULE EN 2016 AUTOUR DE TROIS PRIORITÉS: RELANCE DE
L'INVESTISSEMENT, POURSUITE DES RÉFORMES STRUCTURELLES POUR MODERNISER LES
ÉCONOMIES DES ÉTATS MEMBRES, ET POLITIQUES BUDGÉTAIRES RESPONSABLES. L'activité économique a connu une forte accélération au cours de ces
dernières années, revenant à des taux de croissance proches de ceux d'avant
la crise. Le PIB devrait s'accroître de 4,7 % en 2015, contre 4,1 % en
2014. Selon les prévisions de l'hiver 2016 de la Commission, l'activité
économique devrait poursuivre sa progression en 2016 et en 2017, à un
rythme d'environ 4 %. Cette croissance devrait être principalement tirée
par la contribution des exportations nettes, et tout particulièrement par
les services financiers. Au cours des dernières années, la croissance de l'investissement est restée
à la traîne par rapport à celle de l'économie dans son ensemble. Au
lendemain de la crise financière, la faible utilisation des capacités a
poussé les entreprises à différer les nouveaux projets d'investissement.
Dans l'ensemble, la croissance de l'investissement privé est faussée par
les opérations importantes réalisées par les secteurs du transport de
marchandises et des satellites. L'investissement public, qui a connu un
ralentissement dans le contexte de l'assainissement des finances publiques
au cours des dernières années, devrait toutefois repartir fortement à la
hausse, soutenu par des projets d'infrastructure importants. Le secteur financier demeure le principal moteur de l'économie nationale.
La forte augmentation de la production économique observée récemment
s'explique essentiellement par le rétablissement de sa rentabilité. En
particulier, le secteur des fonds d'investissement a pris de l'essor,
stimulé notamment par les mesures de politique monétaire non
conventionnelles de la Banque centrale européenne. À l'inverse, le faible
niveau des taux d'intérêt limite les performances du secteur bancaire et de
la branche vie du secteur des assurances. Une très faible inflation a contribué à une évolution salariale modérée. Du
fait de l'absence de pression sur les prix et de l'affaiblissement
persistant des cours des produits de base, et notamment du pétrole,
l'inflation devrait rester peu élevée. La persistance d'une faible
inflation a retardé le déclenchement de l'adaptation automatique des
salaires, qui ne devrait intervenir qu'au second semestre de cette année.
La dernière adaptation automatique a pris effet en octobre 2013. Dans un
contexte de faible évolution des salaires et de montée en puissance de la
production, les pertes de compétitivité en matière de coûts se sont
atténuées. La croissance de l'emploi reste solide. Comme lors des précédents épisodes
de reprise économique, la situation a davantage profité aux travailleurs
transfrontaliers qu'aux résidents. En conséquence, le taux de chômage n'a
pas diminué et ne devrait reculer que légèrement en 2016. À 6,1 %, le
chômage demeure toutefois très bas par rapport à la moyenne de l'UE. Les finances publiques restent globalement saines. Toutefois, selon les
estimations, l'excédent des administrations publiques devrait diminuer en
2015, pour atteindre 0,2 % du PIB, contre 1,4 % en 2014. Les mesures
d'assainissement budgétaire et de réduction des dépenses adoptées par le
gouvernement ne devraient compenser que partiellement la forte baisse des
recettes de la TVA qui a suivi la modification, en 2015, de la
réglementation du commerce électronique. Globalement, le Luxembourg a accompli des progrès limités dans la mise en
?uvre des trois recommandations qui lui ont été adressées par le Conseil en
2015. Premièrement, aucun progrès n'a été réalisé en ce qui concerne
l'élargissement de l'assiette fiscale sur la consommation, la taxation
récurrente des biens immobiliers et la fiscalité environnementale. En
particulier, en ce qui concerne l'élargissement de l'assiette fiscale sur
la consommation, le Luxembourg conserve un nombre élevé de taux réduits de
TVA qui ne répondent pas totalement à la réalisation d'objectifs de
redistribution. Cependant, le Luxembourg élabore actuellement une réforme
fiscale globale qui devrait prendre effet en 2017. Deuxièmement, peu de
progrès ont été accomplis en vue de réduire les possibilités de retraite
anticipée, alors que les passifs liés au vieillissement continuent de
représenter un risque à long terme, en particulier en ce qui concerne le
coût des