Euroindicators Working Group 8th meeting ? 21 & 22 December 200 ...

Selon l'auteur allemand l'économie se caractériserait par toute une série de .....
séries chronologiques et les contraintes dictées par la théorie économique. ...
séries temporelles, on retrouve ici les modélisations ARIMA, SARIMA, VAR ...
bien évidement, particulièrement adapté dans un exercice de prévision à court
terme.

Part of the document

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|EUROINDICATORS WORKING GROUP | |
|8TH MEETING - 21 & 22 DECEMBER 2005 | |
| |Eurostat D1 - Doc 170a/05 |
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|Statistical analysis of cyclical fluctuation : |
|L'estimation du produit potentiel et de l'écart de production de la zone euro |
|basée sur un modèle VAR structurel |
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|Item II on the agenda of the meeting of the Working Group on Euroindicators |
|[pic] | SESAME - XVèmes Journées Rennes,
26 et 27 septembre 2005
« L'estimation du produit potentiel et de l'écart de production de la zone
euro basée sur un modèle VAR structurel »
Par |Ghislaine Destais |Céline Lecuyer |Gian Luigi |Giovanni |
| | |Mazzi |Savio |
|Université |Université | | |
|Pierre-Mendès-Fran|Pierre-Mendès-Fran|Eurostat |Eurostat |
|ce, Grenoble 2 |ce, Grenoble 2 | | |
|Sciences sociales |Sciences sociales | | |
|Ghislaine.Destais@|clecuyer_2@hotmail|Gianluigi.mazzi@cec|Giovanni.savio@cec.|
|upmf-grenoble.fr |.com |.eu.int |eu.int | Version révisée
L'estimation du produit potentiel et de l'écart de production de la zone
euro basée sur un modèle VAR structurel
1. Introduction
La zone euro est un sujet économique nouveau dont le comportement
nécessite d'être analysé et compris en détails. Il faut reconnaître que la
zone euro constitue la nouveauté la plus significative dans le scénario
économique mondial de ces dernières décennies mais il faut aussi être
conscient que son mécanisme de fonctionnement est très particulier ce qui
peut donc rendre plus complexe sa compréhension et sa prévision. En effet,
face à une politique monétaire tout à fait centralisée et unique, nous
observons des politiques économiques et budgétaires décidées au niveau
national avec des objectifs et stratégies pas toujours cohérents. Même si
des contraintes communautaires ont été créées pour atténuer les divergences
entre les politiques économiques nationales (pacte de stabilité et de
croissance, procédure de déficit excessif) cette dichotomie entre politique
monétaire centralisée et politique économique nationale semble être une des
caractéristiques distinctives de la zone euro. Tant pour sa nouveauté que
pour ses spécificités institutionnelles, l'intérêt des chercheurs et des
universitaires s'est concentré au cours des dernières années dans la
compréhension des mécanismes sous-jacents de la croissance et de
l'évolution de l'économie de la zone euro. D'autre part, aussi bien les
politiciens que les gestionnaires de la politique monétaire ont manifesté
un besoin croissant d'informations fiables sur l'économie de la zone euro
car cela conditionne de manière significative leurs décisions stratégiques
mais encore plus l'efficacité de ces dernières.
A vrai dire, en parlant d'un point de vue purement statistique, la
zone euro en tant que telle a une histoire encore trop brève pour pouvoir
en tirer des conclusions définitives quant à son comportement de long terme
ainsi qu'à ses fluctuations conjoncturelles. La réponse de la plupart des
chercheurs à cette objection s'est basée sur la reconstruction d'un agrégat
fictif de la zone euro, avant sa propre création, afin d'obtenir des
séries statistiques suffisamment longues permettant d'appliquer les
méthodes classiques d'analyse conjoncturelle. Il faut reconnaître que cette
approche ne peut amener qu'à des résultats approximatifs. Mais il faut
aussi être conscient, qu'en l'état actuel des choses, ceci est la seule
possibilité que les statisticiens et les économistes ont d'analyser de
manière quantitative le comportement de la zone euro. Par ailleurs, grâce
aux étapes intermédiaires d'achèvement de l'union économique et monétaire,
ainsi qu'aux critères de convergences économiques définis à Maastricht, une
progressive convergence et synchronisation des économies de la zone euro se
sont produites au cours des années 90. La convergence économique des Etats
Membres de la zone euro ainsi que leur synchronisation et l'existence d'un
cycle conjoncturel européen ont été analysées dans différents papiers
récents: Ladiray et Mazzi (2001), Mitchell et Mouratidis (2004), Massmann
et Mitchell (2004). Les études empiriques récentes concernant la zone euro
ont eu comme référence soit l'approche classique du cycle conjoncturel :
Marcellino, Proietti et Artis (2003), Harding (2004), soit l'approche dite
du cycle de croissance : Chagny et Lemoine (2003,2004), Mitchell (2003).
Dans cette étude, nous avons choisi de nous concentrer sur l'approche des
cycles de croissance pour des raisons qui seront expliquées plus loin dans
ce document. Nous proposons ici, en alternative aux méthodes de filtrages
linéaires largement utilisées dans la littérature récente, une approche par
un modèle simple VAR structurel basé sur l'article de Blanchard & Quah
(1989).[1]
Le plan du papier est le suivant : La section 2 présentera brièvement
les différentes approches de l'analyse conjoncturelle avec une attention
particulière aux caractéristiques de la zone euro et de ses Etats Membres ;
la section 3 présentera les diverses méthodes statistiques utilisées pour
estimer et extraire les composantes permanentes et transitoires d'une série
économique à savoir sa tendance et ses fluctuations cycliques ; la section
4 détaillera l'approche basée sur les VAR structurels et la décomposition
de Blanchard Quah ; la section 5 discutera brièvement des difficultés liées
à la disponibilité et à la comparabilité des données ainsi qu'à la présence
des breaks structurels ; la section 6 présentera une application des
modèles VAR structurels et de la décomposition de Blanchard Quah à la zone
euro; la section 7 présentera une comparaison avec les résultats obtenus
dans la section 6 et ceux obtenus à l'aide du filtre linéaire univarié le
plus utilisé, à savoir Hodrick Prescott ; enfin la section 8 présentera
quelques remarques conclusives ainsi que des points qui méritent une
investigation ultérieure.
2. Les différentes approches de l'analyse conjoncturelle dans l'optique de
la zone euro
1. Différents concepts de cycle
1. Avant la deuxième guerre mondiale
Que l'économie était caractérisée par une croissance de long terme
avec occasionnellement des booms et des récessions de l'activité, était
déjà connue au XIXème siècle. C'est ainsi qu'ont été réalisées les
premières études empiriques des cycles en économie. Plus particulièrement
B. Rosier (1984) rappelle que c'est le statisticien français Clément Juglar
qui, en 1860, a mis en évidence le premier grand type de fluctuations
économiques dans son ouvrage intitulé : Des crises commerciales et de leur
retour périodique. Ces fluctuations d'une périodicité de huit à dix ans
ont pris le nom de « cycle économique majeur » ou « cycle classique ». Dans
sa forme typique du 18ème / début 19ème siècle, le cycle classique comporte
une alternance de deux phases typiques séparées par deux points de
retournement: la phase d'expansion qui s'achève par une crise, suivie par
la phase de dépression plus courte (correspondant à une baisse absolue du
niveau d'activité) qui se termine lors de la reprise. Selon C. Ost (1994),
les anglo-saxons désignaient déjà ces cycles dans les années 1920 sous le
terme de « business cycles » ou « trade cycles », que l'on traduit en
français par « cycle des affaires ». Bien que «