Partie II - Exercice 2 - Raymond Rodriguez SVTperso

Sujet de type Exercice 2 de l'épreuve du baccalauréat. Stabilité et .... Réponse
possible sous forme de schéma légendé de dihybridisme avec brassage ...

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Éléments de correction
Partie II - Exercice 2
Document 1 Soient P1 le parent de phénotype sauvage [b+, c+ r+] et P2 le parent de
phénotype mutant [b, c, r]. On sait, que puisqu'ils sont de lignée pure, ils sont homozygotes. Le
parent P1 ne possède donc que les allèles sauvages b+, c+ et r+ alors que
le parent P2 ne possède que les allèles mutants b, c et r. à ce stade on ne peut pas écrire les génotypes parentaux car on ne sait
pas si B, C et R sont sur le même chromosome ou sur des chromosomes
différents. Le croisement de P1 et P2 produit des individus hybrides F1, tous de même
génotype hétérozygote. Cela signifie que pour chaque gène B, C et R les
individus F1 portent un allèle sauvage et un allèle mutant. Puisque les hybrides hétérozygotes F1 ont tous le phénotype sauvage [b+,
c+, r+], ce phénotype sauvage est dominant sur le phénotype mutant. On a
donc respectivement [b+] qui domine [b], [c+] qui domine [c] et [r+] qui
domine [r]. DOCUMENTS 2 et 3 On appelle croisement test (= test cross ou croisement en retour) le
croisement d'un individu quelconque, ici F1, avec un individu de phénotype
récessif pour chacun des caractères étudiés, ici P2. Dans le cas d'un dihybridisme (étude de deux caractères comme dans les
documents 2 et 3) où un F1 est utilisé, le test cross permet de localiser
les deux gènes l'un par rapport à l'autre. C'est à dire savoir si les deux
gènes étudiés sont liés (= portés par le même chromosome) ou indépendants
(= portés par des chromosomes différents). À l'issue d'un tests-cross, les proportions phénotypiques obtenues
traduisent les proportions et la nature des gamètes produits par l'individu
de génotype quelconque (ici F1) :
- si deux gènes sont liés on sait qu'on doit obtenir beaucoup plus de
phénotypes parentaux (phénotype identique à l'un des parents) que de
phénotypes recombinés (combinaison de phénotypes parentaux dus à des
crossing-over).
- si deux gènes sont indépendants (portés par des chromosomes différents)
on sait qu'on doit obtenir des phénotypes parentaux et recombinés en
quantité équivalente.
DOCUMENT 2 - Cas des gènes B et C Le nombre de phénotypes parentaux obtenus (107 + 109) étant très supérieur
au nombre de phénotypes recombinés (38 + 40), on en déduit que B et C sont
liés.
Voir schéma n° 1 (début de prophase 1, appariement des chromosomes) Croisement F1 x P2
| |F1 |P2 |
|phénotypes |[b+, c+] |[b, c] |
|génotypes |b+c+ // b c|b c // b c | Si B et C sont liés, dans certaines cellules, le chromosome portant B et C
subit des recombinaisons (crossing-over). Ces dernières sont sans
conséquence pour P2, qui ne peut produire qu'un seul type de gamète (bc),
mais elles permettent à F1 de produire 4 types de gamètes non
équiprobables. En effet, le crossing over ne se produisant pas dans toutes
les cellules, F1 produit plus de gamètes de type parental (b+c+ et b c) que
de gamètes recombinés (b+ c et b c+).
Voir schéma n° 1 (fin de prophase 1 (crossing-over) et télophase 2) Tableau de croisement du document 2 | |gamètes |gamètes |
| |parentaux |recombinés |
| |36 % |37 % |13 % |14 % |
|gamètes| | | | |
| |b+ c+ |b c |b+c |b c+ |
|F1 | | | | |
|P2 | | | | |
|b c |b+c+//|bc//bc|b+c//b|bc+//b|
|100% |bc | |c |c | |phénoty|[b+, |[b, c]|[b+, |[b, |
|pes |c+] | |c] |c+] |
|nombre |107 |109 |38 |40 |
|% |36 % |37 % |13 % |14 % |
| |phénotypes |phénotypes |
| |parentaux |recombinés |
| |73 % |27 % |
DOCUMENT 3 - Cas des gènes C et R Le nombre de phénotypes parentaux obtenus (72 + 75) étant égal au nombre
de phénotypes recombinés (73 + 74), on en déduit que C et R sont
indépendants.
Voir schéma n° 2 ( prophase 1). Croisement F1 x P2
| |F1 |P2 |
|phénotypes |[c+, r+] |[c, r] |
|génotypes |c+ // c , |c // c, r |
| |r+ // r |// r | Si C et R sont indépendants, F1 produit 4 types de gamètes équiprobables :
2 types de gamètes parentaux (c+ r+, c r), et 2 types de gamètes
recombinés (c+ r, c r+). P2 produit un seul type de gamète (c r).
Voir schéma n° 2 ( télophase 2).
Tableau de croisement du document 3 | |gamètes |gamètes |
| |parentaux |recombinés |
| |24% |26 % |25 % |25 % |
|gamètes| | | | |
| |c+ r+|c r |c+ r |c r+ |
|F1 | | | | |
|P2 | | | | |
|c r |c+// c|c // c|c+ // |c // c|
| | | |c | |
| |r+ //r|r // |r // |r+ // |
| | |r |r |r | |phénoty|[c+, |[c, r]|[c+, |[c r+]|
|pes |r+] | |r] | |
|nombre |72 |75 |73 |74 |
|% |24% |26 % |25 % |25 % |
| |phénotypes |phénotypes |
| |parentaux |recombinés |
| |50 % |50 % | CONCLUSION
Les gènes B et C sont portés par le même chromosome, alors que le gène R
est porté par un autre chromosome.
On est maintenant en mesure d'écrire les génotypes parentaux :
P1 b+ c+//b+ c+ r+//r+ et P2 b c// b c r//r
et F1 b+ c+//b c r+//r
|Schéma n° 1 : Les gènes B et C sont liés | |Schéma n° 2 : Les gènes C et R sont indépendants |
|F1 x P2 | |F1 x P2 |
| |Télo| |
| |phas| |
| |e 2 | |
| |Prop| |
| |hase| |
| |1 | |
| |(fin| |
| |) | |
| |Prop| |
| |hase| |
| |1 | |
| |(déb| |
| |ut) | |
| | | |
| | | |
| | | |
| | | |
| | | |
| | | |
| | | |
| | | |
| | | |
| | | |
| | | |
| | | |
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