Chapitre 4 - Examen corrige

1) Formation post-bac et évaluation : de nouvelles attentes de la société .....
définit la longueur « normale » d'un sujet (cursus, domaine, année, discipline,
niveau, ?) .... des exercices du contrôle ont déjà été proposés à l'étudiant et
corrigés par ..... Post Bac. le système EPCC. 90 %. 86 %. 73 %. 81 %. le système
usuel. 6 %.

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Propositions et contributions
du Mouvement contre la constante macabre (MCLCM) Pour une évaluation plus juste du travail et des acquis des étudiants
|SOMMAIRE |
|A) INTRODUCTION |Page|
|1) Titre |André Antibi |02 |
|1) Formation post-bac et évaluation : de nouvelles attentes|Gérard Lauton |03 |
|de la société | | |
|B) PROPOSITION |
|1) Pour une reconnaissance du phénomène de Constante |Gérard Lauton |05 |
|macabre dans le post-bac | | |
|C) CONTRIBUTIONS |
|1) Le protocole de l'EPCC dans le Post-Bac |Gérard Lauton |06 |
|2) « Pour mieux travailler ... » - Enquête sur le vécu de |André Antibi |11 |
|l'EPCC | | |
|3) EPCC en Licence |Xavier Buff |14 |
|4) EPCC en Classe préparatoire |Jean-Paul |15 |
| |Keller | |
|5) EPCC en École d'ingénieur |Ludovic d'Estam|16 |
| |pes | |
|6) DAEU-B, Licence, DUT, Filière d'Ingénieur : les atouts |Gérard Lauton |17 |
|de l'EPCC | | |
|D) ANNEXES |
|2) Appel « Pour une évaluation plus juste du travail des | |20 |
|élèves et des étudiants » | | |
|3) Liste des 46 organisations signataires de l'Appel au 1er| |21 |
|octobre 2012 | | |
|1) Bibliographie - Liste des Coordonnateurs de l'EPCC | |22 |
|4) Programme du Colloque du MCLCM -21 Juin 2012 - Hôtel de | |23 |
|Ville de Paris | | |
Réalisation : Gérard Lauton. AA Formation post-bac et évaluation : de nouvelles attentes de la
société L'action du MCLCM pour une évaluation plus juste du travail des
élèves et des étudiants a été déterminante pour rendre visible le
phénomène de société qu'est la constante macabre. En témoigne la
liste des 46 organisations signataires de l'Appel « Pour une
évaluation plus juste du travail des élèves et des étudiants » (p. 4
et 21-22). À de rares exceptions près, cet écueil se manifeste aux
différents étages du système éducatif, notamment dans le Post-Bac. Depuis 2003, une prise de conscience a conduit des enseignants du
Post-Bac à s'en affranchir. Dans ce secteur, de même que dans
l'enseignement primaire et secondaire, il est important pour
l'enseignant du Post-Bac que l'institution reconnaisse et nomme ce
phénomène, afin que l'on mette le cap vers une autre culture de
l'évaluation. C'est indispensable pour rompre avec une longue
tradition qui, de prime abord, enjoint de classer pour sélectionner
une élite : selon la norme implicite de la rareté, dès lors qu'elle
cesserait d'être rare, la réussite s'en trouverait dévaluée. Cette
vision malthusienne a perdu du terrain car le gâchis que représente
l'échec artificiel est de moins en moins accepté. Identifier et nommer la constante macabre n'est pas une démarche de
défiance envers les enseignants du Post-Bac. Ils sont plus enclins
qu'auparavant à porter un regard critique sur leurs propres
pratiques. Ce n'est pas une surprotection qu'ils réclament, mais du
temps de concertation au sein des équipes de formation pour mener un
travail d'ingénierie pédagogique. On peut en effet rompre avec
l'évaluation-sanction à la faveur d'approches nouvelles et d'une
autre relation pédagogique avec les étudiants. La démarche consiste à mieux connecter phase d'apprentissage et phase
d'évaluation. Elle a pour effet de majorer à la fois le travail et
les acquis des étudiants, ce qui au passage valorise l'action de
l'équipe pédagogique. Par un renversement des valeurs, ce n'est plus
une basse échelle de notes qui bientôt sera un critère de crédibilité
d'un cursus, mais plutôt une meilleure réussite de ses candidats dès
lors qu'auront été posés les termes d'une juste évaluation des
acquis, les incitant à travailler plus et mieux. On pourra lire à ce
sujet (page 15) les résultats d'une enquête réalisée par André Antibi
sur le vécu par les étudiants de l'Évaluation par contrat de
confiance (EPCC). La démarche du MCLCM est aujourd'hui reconnue par les partenaires du
système éducatif et par la société civile. S'agissant du secteur
scolaire, la démarche d'une évaluation fondée sur un contrat de
confiance a été recommandée par le Rapport[1] parlementaire sur
l'évaluation du socle commun. Elle a suscité le soutien du Ministère
de l'Éducation nationale, Conseil Régional d'Île de France, des trois
Conseils Généraux de l'Académie de Créteil, des villes de Paris et de
Toulouse, qui ont notamment accueilli les récents Colloques du MCLCM.
Le président du MCLCM a été associé à la concertation nationale
" Refondons l'École de la République ". Si la confiance et le plaisir d'apprendre ne se prêtent guère à une
mesure par des indicateurs de performance, il est significatif que
ces facteurs soient fortement corrélés à une meilleure réussite. Ce
n'est pas le moindre mérite de l'EPCC que de le confirmer aux
différents stades de la formation des jeunes. Gérard Lauton,
Université Paris-Est Créteil,
Coordonnateur de l'EPCC pour le Post-Bac. Parmi les 46 organisations signataires de l'Appel « Pour une évaluation
plus juste du travail des élèves et des étudiants » |[pic] |[pic] |[pic] |[pic] |[pic] |
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Parmi les organisations ayant apporté leur soutien à l'organisation des
Colloques du MCLCM |[pic] |[pic] |[pic] |
| | |PARIS | A) Objectifs de l'ÉPCC
L'objectif essentiel est la suppression d'une part d'échec artificiel
(« constante macabre ») dans les contrôles en temps limité, tenant à un
champ de révision insuffisamment ciblé en termes de compétences, et à des
sujets trop décalés par rapport à ce qui a été parcouru dans la période de
référence du contrôle. Le protocole vise à écarter ces écueils ainsi que la
boulimie d'exercices et les impasses, en créant une dynamique fructueuse
entre apprentissage et évaluation, tout en distinguant bien ces deux
phases.
- il est très facile à mettre en place,
- il ne nécessite aucun moyen supplémentaire,
- il ne nécessite aucun changement de la maquette du cursus. B) Réalisation pratique Elle comporte trois étapes essentielles :
- annonce du programme du contrôle,
- séance de questions-réponses pré-contrôle,
- contenu et correction du sujet. Il convient bien sûr d'informer les étudiants et il est même possible de
les associer au protocole mis en ?uvre. 1) PREMIÈRE ÉTAPE :
a) annonce du programme du contrôle Une à deux semaines environ avant chaque contrôle, l'équipe
communique les parties à réviser, ce qui se fait certes usuellement,
mais en plus, et ce point est décisif, |L'équipe communique aux étudiants une cible de |
|révision, c'est-à-dire une liste d'exercices déjà|
|traités et corrigés en séance (cours, |
|exercices...) en annonçant clairement : |
|« Au contrôle, vous aurez à traiter exactement |
|certaines de ces questions et, pour 4 points sur |
|20 environ, une partie ne figurant pas sur la |
|liste ». | Conditions à remplir par cette cible de révision : - Elle doit couvrir toutes les notions du programme du contrôle
- Elle peut s'établir en recensant les compétences attendues de
l'étudiant
- Elle doit comporter un nombre raisonnable d'exercices emblématiques de
ce qui a été parcouru
- Elle doit être conçue de sorte qu'un apprentissage par c?ur immédiat
soit impossible (pas de QCM sans obligation de justifier ses
réponses, ...). Remarque : nombre de points accordés à la part d'exercices hors cible La répartition des points 16 - 4 proposée précédemment peut être aménagée.
La part d'exercices hors cible peut représenter de 0 à 8 points selon les
cas. Cette souplesse prend en compte les retours d'expérimentations. Une
répartition 16 - 4 co