Note relative à un compte-rendu des inspections (IEN)
Cet exercice pourra être poursuivi d'année en année jusqu'à constituer une
palette ... soit par champs d'activité (motricité, graphisme, appétences pour le
lecture, ... souvent de suite après les exercices et impliquent l'élève (il corrige lui
même ...
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Retour sur les inspections menées à ce jour ; points forts de la pédagogie
développée dans les classes observées.
L'école publique et laïque dans notre pays doit assurer une égalité d'offre
de service public.
En conséquence, il me paraît important de favoriser les mises en commun de
ce qui peut caractériser l'expertise professionnelle dans les écoles de la
circonscription.
Aussi, je choisis de lister ci-après ces caractéristiques constituant les
points forts de l'enseignement dans les classes que j'ai pu observer à ce
jour. Cet exercice pourra être poursuivi d'année en année jusqu'à
constituer une palette de « possibilités pédagogiques » qu'il nous faudra
interroger au regard des progrès des élèves.
Pour tous les niveaux d'enseignement :
Les projets ont une place importante et permettent de travailler sur des
compétences en croisant les situations, en les variant, en articulant les
savoirs : cet aspect est essentiel et constitue le point fort des écoles de
la circonscription (et du département). Ainsi le maillage de projets que
vous organisez, auquel vous participez est-il primordial : il permet de
rompre de l'isolement ; d'assurer un apport culturel ; de faire en sorte
que les classes se rencontrent. Les projets sont garants d'un bon niveau
d'exigence, d'une rigueur pédagogique. Les projets sont d'autant plus
nombreux qu'ils s'appuient sur des progressions très fines et des
articulations de connaissances et de compétences disciplinaires et
transversales. La polyvalence est vraiment préservée dans les classes. Certains collègues travaillent sur des compétences cibles dont ils savent
qu'elles poseront des problèmes aux élèves (sur un niveau scolaire ou un
cycle). Ces compétences cibles sont travaillées de façon différenciée selon
le moment de l'année scolaire. Il y a donc une hiérarchisation des
compétences, notions, savoirs et certains enseignants vont « à
l'essentiel » par exemple du programme scolaire mais font apprendre aux
élèves ce qui favorisera leur réussite ensuite : ce sont des enseignants
qui connaissent bien un cycle, un niveau d'enseignement et occupent un même
poste depuis quelques années. Cet aspect de l'enseignement pourrait être
partagé. Les lectures d'albums de littérature de jeunesse sont toujours bien
développées, l'ADPL y contribue beaucoup mais vous savez aussi choisir des
albums de qualité pour les classes, ce qui valorise la lecture, les élèves.
Ce point ne fera donc pas l'objet d'animations pédagogiques puisque la
formation continue propose des contenus sur ce thème (sauf si demande
spécifique). Révisions et évaluations : J'ai observé souvent que des révisions journalières étaient établies
(bilans en fin de séances, en fin de journée, devoirs qui sont
essentiellement des révisions du jour pour le lendemain...). Les devoirs
sont toujours contrôlés, visés. Des révisions par semaine et par mois sont
aussi organisées et visibles au travers des devoirs demandés.
Ainsi, au-delà des seuls protocoles évaluatifs nationaux, dans la plupart
des classes observées, des évaluations très fréquentes sont effectuées,
quasi quotidiennes dans certaines classes, hebdomadaires la plupart du
temps et prennent la forme de courts bilans parfois effectués avec
l'ardoise.
En maternelle, beaucoup de collègues ont constitué des grilles
d'observation des compétences des élèves, soit par champs d'activité
(motricité, graphisme, appétences pour le lecture, langage oral) soit
essentiellement pour le langage oral.... C'est donc un suivi dynamique qui
est mis en place, non figé. Gestion des corrections : dans les classes observées, les corrections se
font le plus souvent de suite après les exercices et impliquent l'élève (il
corrige lui même voire propose une correction sur le cahier de
brouillon...). Les corrections sont très rarement différées, ce qui me
paraît être primordial. La validation des réponses aux questions, la
validation des exercices, se fait par les élèves le plus souvent, au cours
d'un très court temps d'argumentation des réponses qui nécessite de
mobiliser les savoirs acquis, les révisions effectuées (rappelées
explicitement). Gestion du temps : dans la plupart des classes observées, le temps d'une
séance se découpe de façon très détaillée selon des temps alternés de
travail collectif puis individuel (toutes les dix minutes par exemple), de
temps oraux et écrits mais la part de l'écrit individuel reste la plus
importante. Certaines classes peuvent proposer des présentations très
structurées, par petites étapes, un rythme très rapide d'exécution de
tâches mais cette caractéristique fait l'objet de différences importantes
entre les classes et il me paraît important que vous échangiez sur ces
points car le rythme d'apprentissage, la dynamique ne sont pas les mêmes. Quels sont les écrits divers qui ont été observés (plus la part de l'écrit
est importante au quotidien, plus les élèves sont placés en situation de
réussir) ; - copies (dont les copies de consignes);
- reconstitutions de textes ;
- auto dictées ,
- textes à reconstituer ;
- dictées ;
- préparations de dictées ;
- productions de textes individuels ;
- productions de textes collectifs ; graphiques divers ;
- légendes ;
- bulles pour des BD ;
- résumés, comptes rendus ;
le cahier d'essai est alors utilisé fréquemment, pour des temps de
recherches personnelles ou en groupe, pour la structuration des
apprentissages (entraînements). Les consignes y sont aussi recopiées. Les élèves sont incités à prendre des initiatives, à proposer des
solutions, des moyens, imaginer des buts (de projets, de tâches ...), des
points de départ (inventorier les besoins pour une activité, un
projet...) : c'est le cas notamment dans les projets à visées artistiques
impliquant des démarches de création. Un travail d'équipe :
Dans toutes les écoles, un travail d'équipe s'observe qui permet
d'organiser les évaluations, le livret scolaire, les programmations et
parfois les progressions dans les classes. Les aides aux élèves en
difficulté s'appuient aussi sur une réflexion d'équipe, les aides sont
développées dans les classes puis avec la contribution du rased, parfois au
travers de décloisonnements entre les classes sur des compétences cibles
faisant problème (le plus souvent la lecture). ----------------------------------------------------------------------------
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En maternelle :
Le cadre de la classe est organisé en « espaces différenciés » pour des
activités liées :
- à la « lecture - écriture » (graphisme, albums, ordinateur parfois,
pistes graphiques, outils scripteurs préparés...). Des imagiers ont
parfois été réalisés en fonction des projets et thèmes d'étude ou tout
simplement en fonction de ce qui trouve en classe, parfois encore à
propos de consignes.
- aux jeux sociaux : l'aménagement de ces jeux peut être évolutif. Il
est le plus souvent riche : dînettes complètes, véritables ustensiles,
vêtements de poupées variés pouvant être nommés, manipulés (pressions,
boutons, fermeture éclair pour la motricité fine, l'agilité ;
désignations des divers vêtements, selon le temps...)
- aux jeux divers pour la structuration de l'espace et du temps : ces
jeux sont parfois explicités, codés en fonction des compétences qu'ils
impliquent et font travailler, en fonction du degré de leur
difficulté. Ces explicitations impliquent parfois les élèves. Ces jeux
sont évolutifs dans l'année scolaire.
- Un ou plusieurs espaces de regroupements sont constitués avec des
affichages sans surcharge, évolutifs dans l'année et le plus souvent
simples, clairs et visibles, le plus souvent construits par les
enseignants. La structuration du temps fait l'objet d'une
progressivité des apprentissages finement pensée.
- Dans ces espaces de regroupements sont souvent présents : le cahier de
comptines chants et jeux de doigts de la classe, le cahier de vie de
la classe ; les mots ou expressions du moment, des calendriers (selon
âge des enfants ) une droite numérique (selon âge des enfants ; des
éléments pour la météo, les jours ... (selon âge des enfants) ; des
imagiers du moment (imagiers du projet en cours, des albums
travaillés, édités ...) quelques albums étudiés dans la période ; une
marotte (selon âge des enfants). L'aspect esthétique est le plus souvent soigné, des personnalisations sont
aussi présentes (albums des élèves, productions mises en valeur, porte
manteaux personnalisés...) Les outils des élèves :
Le plus souvent, les élèves possèdent deux albums : un rassemblant les
travaux, un autre pour les comptines, chants et jeux de doigts. Ce dernier
album peut suivre l'élève tout au long de sa scolarité en maternelle. Des
textes sont appris régulièrement et donnent lieu à des illustrations selon
des techniques variées. Dans l'album rassemblant les travaux des élèves
(certains collègues préfèrent mettre en place des classeurs) , certains
enseignants présentent les projets, les événements de la classe, les
progressions par période aux familles alors que d'autres constituent un
cahier de vie soit pour la classe, soit pour chaque élève. Les supports
donnés aux élèves ont plutôt valeur d'évaluation et sont effectués après
une série de manipulat