CHAPITRE III

29 juin 2017 ... Vos devoirs s'étendent sur cet objet, à faire des visites imprévues dans les
maisons d'éducation, afin de constater : 1°- si les maîtres particuliers ont soin ...
élèves, comme base de la première instruction, les droits de l'homme, la
constitution, et les livres élémentaires qui ont été adoptés par la Convention.

Part of the document

Travail de recherche
Frère Marius Drevet, SC LYON 2015 M.D. 2015
ABREVIATIONS UTILISEES ET SOURCES A.N. : Archives nationales A.D. Rh. : Archives départementales A.D.H.L. : Archives départementales du Rhône A.M.Ly. : Archives municipales de Lyon A.M.B. : Archives municipales de Blois (Loir et Cher) A.M.N. : Archives municipales de Monistrol-Sur-Loire A.M.Mon. : Archives municipales de Monastier A.A.Ly. : Archives de l'archevêché de Blois A.E.B. : Archives de l'évêché de Blois A.G.F.S.C. : Archives générales des Frères du Sacré-C?ur (Rome) A.Las. : Archives lassaliennes A : Annuaire de l'Institut des Frères du Sacré-C?ur (Rome) C.T. : Claudine Thévenet 1774-1837, Jeanne-Marie Horny Médiaspol,
1993 E. : En cette nuit-là aux Pierres plantées, Gabriela Maria, France
Empire 1973 E.D.I. : André Coindre- Ecrits et documents I - lettres ; Rome 2000 E.D.II. : André Coindre- Ecrits et documents II - Règles et règlements,
Rome 2001 E.D.II. : André Coindre- Ecrits et documents III - le Pieux-Secours, Rome
2002 f. : factum ou Mémoire de Conseil général : fin 1841- début 1842 H.F. : Etude sur le Petit séminaire de Monistrol, Hippolyte
Fraisse, manuscrit, s.d. H.I. : Les Frères du Sacré-C?ur- Historique de l'Institut, 1821-
1956, Rome 1956 J.B. : Les Couvents capucins de la Haute-Loire, chapitre II : les
capucins et Monistrol J.V. : Notes manuscrites sur le Petit séminaire, J. Vacher,
archiviste L.A. : Un petit séminaire du diocèse de Lyon- Largentière André
Leistenschneider, Vitte 1905 M.M. : Mémoires de l'abbé Michel M.R. : Monistrol-Sur-Loire, Marcel Romeyer, imprimerie Bronche,
1974 P. : Positis super virtulitibus -Frère Polycarpe, Rome 1968 P.T. Positis super virtulitibus - Claudine Thévenet P.S.A.C. : Au temps du Père André Coindre - Le Pieux- Secours - Chronique
multigraphie, Lyon 2000 - Drevet Marius R. : Le Père André Coindre, missionnaire et fondateur 1787 - 1826 Chronique et iconographie, Jean Roure, 1987 R.n.b. : Notes biographiques complémentaires à la chronologie d'André
Coindre, promanuscripto, Jean Roure, Rome, s.d. R.n.p. Notes manuscrites personnelles, Jean Roure S.t.I. : Supérieurs généraux, Frère Stanislas, 1er tome : 1821-1859,
Rome 1972 S.V.R. : Un siècle de vie religieuse, 1821-1921, Frère Basilien Couderc,
Edouard Privat, 1921 V.C. : Vie du Père André Coindre, anonyme (FF Eugène et Daniel) - Lyon-
Le Puy 1888 V.P. : Vie du Frère Polycarpe, Paradis près du Puy 1893 V.A1 : Vie du Frère Adrien, Théophile Valentin, Edouard Privat 1892 V.A2 : Le Frère Adrien 1818-1887, Frère Basilien Couderc, Renteria
Espagne 1929 X. : Mémoires du Frère Xavier, 1801-1861, Rome 1996 Z1 : Les nouvelles congrégations des frères enseignants en France de 1800
à 1830, Pierre Zind, Lyon 1969 Z2 : Bx M. Champagnat - son ?uvre scolaire dans son contexte historique,
Frère Pierre Zind, Romme 1991, 495 p. AVANT PROPOS Nous allons essayer de relater d'abord l'histoire des anciennes écoles de
Monistrol-Sur-Loire, de son couvent des Capucins, puis de son collège-
Petit séminaire et enfin des Missionnaires du Sacré-C?ur. Nous avons été aidés dans cette tâche - grâce au Manuscrit inédité de M. l'abbé H. Fraisse,
- grâce à l'étude du monastère des Capucins par le Père Bonnefoy,
- grâce aux archives de la Congrégation des Frères du Sacré-C?ur.
Sur l'historique du Collège-Petit séminaire refondé en 1822, plane l'ombre
tutélaire du Père André Coindre dont nous allons découvrir son dynamisme,
son rôle d'animateur de l'établissement et du groupe des Missionnaires du
Sacré-C?ur, sans oublier la direction des Frères des S.S.C.C. et des S?urs
de Jésus et de Marie. On se demande d'ailleurs, comment il trouvait le
temps d'accomplir une telle tâche ! Vers 1875, l'abbé Hippolyte Fraisse - successivement élève du Petit
séminaire, puis surveillant et professeur (1843-1853), ensuite vicaire
(1853-1867) et enfin curé doyen de Monistrol-Sur-Loire (1867-1884) - avait
entrepris de composer une « Histoire du Petit séminaire de Monistrol-Sur-
Loire. Il est regrettable que, par la suite, son manuscrit ne fut pas
publié. Comme, il l'écrit dans celui-ci : « Pourquoi a-t-on laissé se perdre dans
l'oubli et pourquoi ne s'appliquerait-on pas encore à recueillir, si on
peut, certains faits et autres détails intéressants qui accompagnèrent ses
diverses missions (p.83) » Et encore : « ce serait ici le lieu de faire l'éloge de M. André Coindre et
de payer à ce digne ecclésiastique, au nom de notre diocèse, où il fit le
bien, un juste tribu de reconnaissance (p.99) » Afin de réaliser son souhait, il nous a paru utile et intéressant de
compléter son travail en y incorporant les activités et les ?uvres du Père
Coindre, jointes à celles du Petit séminaire dont il fut l'animateur zélé
et l'un des artisans de son développement. Nous feront de même pour son frère François Vincent Coindre (1799-1858),
devenu à la mort prématurée de son aîné, son hériter universel. De ce fait,
cette succession lui « impose des obligations... l'assujettissant à diriger
et à soigner le Petit séminaire... (l'acte de cession 15 juin 1841). Puisse ce modeste travail réaliser les v?ux de M. H. Fraisse et entretenir,
auprès des amis du Petit séminaire, la flamme du souvenir reconnaissant
pour l'heureuse période étudiée. Nous sommes heureux de remercier ici, tous ceux qui de près ou de loin, ont
contribué à la réalisation de ce travail.
MONISTROL L'une des premières paroisses du Puy-en-Velay. Deuxième ville du Velay en
1300, Monistrol-sur-Loire. Le « petit monastère » de l'an Mil est devenu,
mille ans plus tard la deuxième ville de la Haute-Loire. Pourquoi le nom de « Monistrol » ? Une tradition populaire a conservé le
souvenir d'un « petit monastère » disparu depuis longtemps. A l'époque gallo-romaine, se crée l'une des toutes premières paroisses
extérieures du Puy. Vers l'an 900, le bourg et l'église de Monistrol sont
assez importants pour que l'évêque leur confie les ossements de saint
Marcellin, deuxième évêque des Vellaves. Aux Xe et XIe siècle, on note la construction d'un premier château. La
protection des seigneurs favorise la croissance de la ville. Au milieu du XIIe siècle, une nouvelle église, romane, est construite. Les Antonins ouvrent un hospice pour les victimes du « mal des ardents »
mais aussi étape des pèlerins du Puy. En 1270, un changement capital
s'opère. Pour financer son départ pour la croisade, le seigneur de Saint Didier vend
au diocèse la seigneurie de Monistrol. Ainsi jusqu'en 1790, les évêques
successifs cumuleront à Monistrol le pouvoir spirituel et le pouvoir
temporel du seigneur. En 1309, l'évêque honore sa nouvelle possession, « deuxième ville du
Velay » dit-il en y fondant une collégiale. Les évêques abandonnent le « château vieux » et en construisent un plus
grès du bourg, édifice qui ne cessera d'évoluer pendant cinq siècles. De
place forte, il deviendra une résidence aimée des évêques, loin des
contraintes du Puy, leur « maison de campagne ». Avant les guerres de religion, Monistrol-sur-Loire connaît une véritable
expansion dont il reste des traces : grosse tour du château, maisons de
ville à escalier en vis et meneaux, maisons fortes, pont sur le Lignon... Au XVIIe siècle, le paysage de la ville se transforme : façades classiques
du couvent des Capucins et de celui des Ursulines, nouveau clocher de la
collégiale surmonté d'un dôme, comblement des fossés de la muraille pour
créer des boulevards, aménagement du château et création du parc. Le XVIIIe siècle se signale par une ambition de modernisation : déplacement
du cimetière à l'extérieur de la ville, fondation d'une école de filles par
les soeurs de Saint-Joseph. En 1757-758, une route carrossable est
construite pour première fois entre le Puy et Saint-Etienne : c'est le
Grand chemin qui, tracé en ligne droite assez loin de la ville murée,
change le visage de la ville en attirant à lui une urbanisation nouvelle. A la Révolution, l'évêque, chassé du Puy, tente d'organiser la résistance à
Monistrol. La municipalité le force au départ. En 1860, Alphonse Néron est nommé maire : c'est le premier mandat du public
d'une famille qui occupera la scène politique pendant plusieurs
générations. Il fait adopter un plan de ville qui dessine une voirie
élargie et rectiligne. La population augmente lentement pendant tout le XIXe siècle jusqu'en 1906
(5 031 habitants) malgré le départ de nombreuses familles vers le bassin de
Saint-Etienne. Monistrol est une ville industrieuse où dominent la passe-menterie et la
serrurerie. En 1946, la population est descendue à 3 617 habitants. Dans
les années soixante, le mouvement s'accélère et la commune retrouve en 1975
sa population de 1906. Le Progrès
Jeudi
17 février 2005
SUR LE PETIT SEMINAIRE DE MONISTROL -SUR-LOIRE AVANT PROPOS Le Petit séminaire de Monistrol, tel qu'il commença à être fondé en 1822
par M. André Coindre et [son frère] François Vincent Coindre, Romain et
Pierre Montagnac,