division du travail et extension du marche dans l'analyse de smith

Tous les textes d'Adam Smith sont extraits de : Recherche sur la nature et les
causes de la richesse des nations, 1776, Gallimard ... Adam Smith. Document 2 :
La manufacture d'épingles. Cette grande augmentation dans la quantité d'
ouvrage qu'un même nombre de bras est en état de fournir, en conséquence de
la ...

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DIVISION DU TRAVAIL ET EXTENSION DES MARCHES DANS L'ANALYSE D'A SMITH I. Le fondateur du courant libéral classique
A. Biographie
1. Etudes
2. Age adulte
3. Ouvrage principal : « Recherches sur la nature et les causes de la
richesse des nations »
B. Place dans l'histoire de la pensée économique
1. Courants antérieurs
. Le mercantilisme
. Les physiocrates
2. Influence
. A l'origine du courant classique (1776 -1870)
. K Marx retient sa théorie de la valeur travail pour élaborer sa
théorie de l'exploitation
. Les néoclassiques retiennent son utilitarisme , son libéralisme
et sa métaphore de la main invisible.
II. Adam Smith et la division du travail
A. Le principe
1. La richesse des nations provient du travail productif
. Une nation est d'autant plus riche que les hommes qui y
travaillent sont nombreux et habiles théorie de la valeur travail
. A Smith s'intéresse essentiellement à la valeur d'échange c'est-
à-dire au prix réel des marchandises
2. A Smith est le plus célèbre avocat de la division technique du
travail
. La division technique du travail est la décomposition du
processus de production en tâches ....
. L'exemple de la manufacture d'épingles
B. Les causes de la division du travail :
1. Le penchant naturel des hommes à trafiquer
. Le marché et l'échange relève de l'ordre naturel
. Smith développe ici une vision utilitariste de l'individu.
2. Le développement de la division du travail est à la fois une cause et
une conséquence de l'extension du marché.
. L'extension des marchées est une incitation à la spécialisation
et donc à la division du travail
. A son tour la division du travail provoque un accroissement des
richesses ce qui induit une extension des marchés qui justifie un
approfondissement de la division du travail
C. Les conséquences de la division du travail
1. La division du travail augmente la productivité et donc la richesse
des nations pour trois raisons
. L'augmentation de la dextérité
. Un gain de temps lié au poste fixe de travail
. L'introduction de nouvelles machines
2. Les conséquences négatives
. A Smith lui même reste conscient des problèmes que génère une
division du travail excessive
. Ces critiques seront développées par la suite par K Marx ,André
Gorz ou G Friedmann
III. Les prolongements contemporains de la division technique du travail
A. Portée et limite du modèle fordo-taylorien
1. Description
. W Taylor au début du XXe siècle élabore l'Ost : l'organisation
scientifique du travail ou taylorisme
. L'entrepreneur H Ford (1863-1947) invente le fordisme
2. Les conséquences
. Positives : la croissance fordiste des Trente Glorieuses
. Les problèmes rencontrés : la crise du fordisme
B. Les nouvelles formes d'organisation du travail une atténuation de la
division du travail ?
1. Oui si on parle de post-taylorisme
. C'est-à-dire
. Le toyotisme inventé par Taïchi Ohno , principale NFOT est fondé
sur 4 innovations majeures
. Le post-taylorisme rompt avec les principes du fordisme
2. Si on analyse les NFOT en terme de néotaylorisme on affirme que la
continuité est plus importante que la rupture
. La division horizontale est encore largement pratiquée
. Tout comme la division verticale
Ce que nous appelons "travail" est une invention de la modernité. Celui que
nous "avons", "cherchons", "offrons" est une activité dans la sphère
publique, demandée, définie, reconnue utile par d'autres et, à ce titre,
rémunérée par eux. » A GORTZ.
La division du travail que l'on peut définir comme la décomposition du
processus de production en tâches spécialisées, successives et
complémentaires est un facteur déterminant des relations sociales. Elle a
pris une expansion sans Précédent à partir de la Révolution industrielle en
Angleterre, à la fin du XVIII° siècle. Elle va de pair avec l'extension
des marchés. Le fondateur du courant libéral classique
1 Biographie
1 Etudes
Né le 5 juin 1723 en Écosse, Adam Smith se révèle un brillant élève et
intègre à 14 ans l'université de Glasgow.
Sa famille le destine à une carrière d'ecclésiastique et l'envoie à
cette fin à l'université d'Oxford.
Mais son goût et ses dispositions pour la philosophie l'emportent
rapidement sur l'étude de la théologie.
2 Age adulte
Il se consacre à l'enseignement, et donne ses premiers cours à
l'université d'Édimbourg où il obtient en 1751 une chaire de logique,
puis bientôt la chaire de philosophie morale.
Il publie en 1759 une Théorie des sentiments moraux qui connaît
rapidement le succès. Il y développe une réflexion sur l'intérêt
personnel et les comportements égoïstes qui préfigure son approche
individualiste de l'économie de marché.
Il y rencontre les encyclopédistes français, dont D'Alembert, mais
aussi et surtout les physiocrates qui l'initient à l'économie
politique.
3 Ouvrage principal : « Recherches sur la nature et les causes de la
richesse des nations »
Publié en 1776, connaîtra plusieurs rééditions de son vivant, prouvant
le succès de cette oeuvre.
À l'image de l'homme, souvent considéré comme étrange et distrait,
l'ouvrage se révèle parfois confus et déconcertant, mais constitue une
formidable somme des connaissances économiques de l'époque.
2 Place dans l'histoire de la pensée économique
1 Courants antérieurs
Le mercantilisme
Théorie du XVIIe siècle. Ses représentants sont J Bodin, Colbert,
Cantillon
La source de la richesse de nations est l'or et qu'on l'obtient en
exportant, en limitant les importations et en colonisant.
Alors qu'A Smith considère que la richesse des nations provient des
entreprises et que l'on doit pratiquer le libre échange
Les physiocrates
Ecole de pensée économique du XVIIIe siècle, dont le principal
représentant est François Quesnay (1694-1774)
Les physiocrates prônent une politique économique libérale favorisant
les fermiers et les propriétaires fonciers. Ils soutiennent que la
richesse provient du travail de la terre.
Smith retient le principe du «laissez-faire » et la valeur du travail.
Il s'intéresse d'avantage à l'industrie.
2 Influence
A l'origine du courant classique (1776 -1870)
Les auteurs marquants sont principalement britanniques (T Malthus, D
Ricardo, etc.) et marginalement français (JB Say).
Globalement partisan de la théorie de la valeur travail à l'exception
de J B Say et T Malthus favorables à la valeur utilité.
Dans l'analyse des crises, la théorie de la demande effective de
Malthus s'oppose à la loi de Say.
K Marx retient sa théorie de la valeur travail pour élaborer sa théorie de
l'exploitation
Le salaire que chaque travailleur reçoit pour consommer et reproduire
ainsi sa force de travail reste inférieur à la valeur que son travail
produit.
La différence entre les valeurs créées par l'emploi de la force de
travail et la valeur de cette force de travail s'appelle la plus-
value.
Les néoclassiques retiennent son utilitarisme, son libéralisme et sa
métaphore de la main invisible.
Utilitarisme : doctrine philosophique et morale selon laquelle
l'utile, du point de vue individuel, est le fondement de l'action et
des comportements des individus qui ne cherchent que la satisfaction
de leur intérêt personnel.
Libéralisme : doctrine qui affirme le caractère fondamental de la
liberté individuelle dans les domaines politiques et économiques et
qui cherche à limiter l'action et l'influence de l'Etat.
La main invisible évoque le mécanisme autorégulateur du marché de
concurrence : en poursuivant son propre intérêt sans se soucier de
l'intérêt général, l'individu contribue à la réalisation de cet
intérêt général.
Principaux auteurs : L Walras, A Marshall, V Pareto, M Friedman
Adam Smith et la division du travail
1 Le principe
1 La richesse des nations provient du travail productif
Une nation est d'autant plus riche que les hommes qui y travaillent sont
nombreux et habiles théorie de la valeur travail
La valeur d'un bien ou d'un service provient de la somme de travail
qui a contribué à le produire : Elle est égale à la quantité de
travail que cette marchandise peut acheter ou commander (théorie de la
valeur travail commandée)
Les services sont considérés comme improductifs :
Le capital est cependant nécessaire. Il résulte de l'épargne et permet
l'emploi du travail
A Smith s'intéresse essentiellement à la valeur d'échange c'est-à-dire au
prix réel des marchandises
Cette dernière est un prix relatif, un taux auquel une marchandise
s'échange contre une autre (une table = 2 chaises)
Mais il constate également que les biens ont une valeur d'usage : une
utilité évalué objectivement ou subjectivement. La valeur d'échange
est donc relative au besoin.
C'est cette analyse que reprendront les théoriciens néoclassiques.
2 A Smith est le plus célèbre avocat de la division technique du travail
La division technique du travail est la décomposition du processus de
production en tâches ....
Spécialisées
Successives
Et complémentaires
L'exemple de la manufacture d'épingles
La manufac